Lutte contre la dengue fonctionne mieux avec l'aide locale. Il n’existe aucun vaccin contre la dengue, une maladie émergente tropicales aussi régulièrement frapper les touristes, de sorte que le seul moyen de contrôle est en supprimant les moustiques qui transmettent la maladie. Plus facile à dire qu’à faire, et la coopération des communautés locales est un facteur important dans la réussite d’une campagne. Ainsi observe des scientifiques de l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers (ITG). Pour son travail dans le contrôle de la dengue sur deux continents ITG-chercheur Veerle Vanlerberghe a obtenu un doctorat à l’Université de Gand et d’ITG. Depuis les années soixante, le nombre annuel de nouveaux cas de dengue également connu comme la fièvre breakbone a augmenté trente.
La seule action significative est de contrôler les moustiques qui transmettent le virus Aedes aegypti principalement. Une autre observation a été: ne pas prendre pour acquis la coopération. Rapid risk assessment_WNF_ecdc. Le H-index, un bon indicateur de l’impact des maladies infectieuses. Qui d’autre que des scientifiques pouvait penser au H-index comme indicateur de l’impact d’une maladie infectieuse sur la santé d’une population ? Personne évidemment, puisque cet indice est habituellement utilisé pour mesurer la productivité et la portée de travaux de recherche. Ce détournement original vient de faire l’objet d’une publication dans la revue PLoS One. Le H-index considère le nombre de publications d’un scientifique et le nombre de citations de ces mêmes publications.
Dans le cas d’une maladie, le principe est le même, sauf que les publications retenues ne sont plus celles d’un auteur en particulier mais celles concernant ladite infection. Pour vérifier la pertinence de cet indice, Agnès Waret-Szkuta, épidémiologiste au Cirad et ses collègues l’ont comparé avec le meilleur* indicateur synthétique connu à ce jour : le DALY (Disability adjusted life year) . * Selon l’Organisation mondiale de la santé. McIntyre K.M., Hawkes I., Waret-Szkuta A., Morand S., Baylis M., 2011.