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Les agressions qu’elle a subies, les injonctions faites aux actrices, la représentation des femmes… : la confession puissante d’Agnès Jaoui. Combien de temps faut-il pour prendre conscience des choses ?

Les agressions qu’elle a subies, les injonctions faites aux actrices, la représentation des femmes… : la confession puissante d’Agnès Jaoui

Combien de temps pour mettre bout à bout des anomalies qui ne sont pas apparues comme telles, sur le coup ? Agnès Jaoui intervenait, mercredi 25 novembre au matin, dans le cadre des Assises pour l’égalité, la parité et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel organisées par le Collectif 50/50 qui agit pour faire changer les choses (et qui y arrive en partie). Agnès Jaoui, donc, s’est livré à une introspection d’autant plus intéressante que, dans ce milieu, elle n’est pas la moins politisée. > L’intervention d’Agnès Jaoui est à voir dans la vidéo ci-dessous. Elle a revisité 56 ans de vie comme femme, spectatrice, élève d’une école de théâtre, comédienne, scénariste (« Cuisine et dépendances », « Un air de famille », « On connaît la chanson »…) réalisatrice (« Le goût des autres », « Comme une image »…)

. « Maintenant, je la signerais. « SCUM Manifesto », aux origines du féminisme radical. NAJEEBAH AL-GHADBAN POUR M lLE MAGAZINE DU MONDE Au printemps 1971, Emmanuèle de Lesseps, traductrice anglophone de 24 ans, reçoit une proposition intéressante : Eric Kahane, qui a signé l’adaptation française de Lolita, a un texte à lui soumettre.

« SCUM Manifesto », aux origines du féminisme radical

Un petit livre extraordinaire que son frère Maurice Girodias, sulfureux éditeur, notamment du livre de Nabokov, projette de publier en France. La jeune femme le lit. « J’ai tout d’abord ri, puis me suis dit que ce serait amusant à traduire », se souvient-elle. Enthousiaste, elle fait circuler ce texte auprès de ses amies. Comme elle, certaines font partie du petit groupe de femmes qui ont déposé le 26 août 1970, au pied de l’Arc de triomphe, une gerbe « à la femme inconnue du Soldat inconnu », la première des mobilisations remarquées du Mouvement de libération des femmes (MLF). Ensemble contre le sexisme. Un collectif de 21 associations, réseaux et organisations signe une charte d’engagement pour lutter contre le sexisme et promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes.

Ensemble contre le sexisme

Le Cercle InterElles qui regroupe les réseaux de femmes et d’hommes des entreprises du secteur technologique et scientifique est fier de participer à ce collectif et témoigne ainsi de son engagement pour lutter contre le sexisme qui est un frein majeur à la mixité dans ce secteur. Lancé en 2016 à l’occasion de la campagne « Sexisme, Pas Notre Genre », ce collectif, rassemblé autour du slogan « ENSEMBLE CONTRE LE SEXISME », a décidé de poursuivre et amplifier son action. Le 29 novembre 2017, les 21 associations, réseaux et organisations ont signé une charte qui inscrit leur engagement autour de valeurs et d’actions communes : partager les bonnes pratiques,promouvoir l’information et les actions de lutte contre le sexisme,développer un esprit de solidaritéet travailler ensemble sur des projets concrets. En 2016, luttons contre les clichés sexistes : No More Clichés. La Meute contre la Publicité Sexiste. Pour la parité dans les médias et l'égalité dans les rédactions - Prenons la Une.

Pjt d'intervention liminaire Ouverture du colloque 07 03 2017. Les Glorieuses. Rebecca Amsellem est une activiste féministe franco-canadienne, créatrice de la newsletter Les Glorieuses et fondatrice de Gloria Media, société de production de newsletter.

Les Glorieuses

Elle est également docteure en économie. Sa thèse, "Museums go international : new strategis, business models" est publiée en septembre 2019 aux Editions Peter Lang. En 2015, elle lance la newsletter féministe Les Glorieuses dans l'optique de constituer un nouvel imaginaire collectif où les femmes sont pleinement les égales des hommes. Elle est à l’initiative des mouvements #4Novembre16h16 (2020), #5Novembre16h47 (2019), #6Novembre15h35 (2018), #3Novembre11h44 (2017), et #7Novembre16h34 (2016).

Ces dates symboliques désignent le jour à partir duquel les femmes ne sont plus payées à cause des inégalités de salaires qui persistent entre elles et les hommes. Le Torchon Brûle (1970-1973) - [Fragments d'Histoire de la gauche radicale] En décembre 1970 paraît comme encart au premier numéro de L’Idiot Liberté, le numéro zéro du Torchon Brûle, journal issu du mouvement de libération des femmes.

Le Torchon Brûle (1970-1973) - [Fragments d'Histoire de la gauche radicale]

Il s’agit là d’une des nombreuses tentatives des femmes pour se doter d’un moyen de communication à destination du mouvement révolutionnaire, bien sur, mais surtout à destination des autres groupes de femmes qui se forment à la même période, en marge ou au sein du "MLF". Il faut toutefois attendre le printemps 1971 pour que le premier numéro du journal soit publié dans les kiosques. Retracer l’histoire du Torchon Brûle n’est pas not but.

On remarquera toutefois qu’au gré des six numéros, des femmes multiplieront les textes-bilan, les "billets d’humeur", les coups de gueule, les témoignages sur ce que c’est que d’être en mouvement, ce que c’est que d’être une femme.