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Éducation aux médias

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Affiche interactive 3QPOC. Ctrl + C. C'est un sport vieux comme la lune. Il en existe des utilisateurs professionnels. Ils m'amusent. Il y a les classiques antisèches écrites sur les pupitres, sur les cuisses des filles, à l'intérieur de la palette des casquettes, à l'intérieur des trousses, sur les bouteilles d'eau. Il y a étonnamment l'insoupçonnée calculatrice programmable dans laquelle il est si simple d'insérer du texte. Il y a également les antisèches astucieuses, celles dont on ne se doute pas dont plusieurs demandent tellement de temps de préparation qu'il est raisonnable de se demander si l'étude n'aurait pas été moins exigeante. Le fossé étant parfois grand entre l'utilisation des TIC par les étudiants et celui de leurs enseignants, on rencontre maintenant une autre forme de triche : la triche informatique. Je vous épargne le plagiat.

L'affaire se passe lors d'une évaluation en laboratoire informatique. Mon évaluation porte sur l'analyse d'une série chronologique. C'est le cas de Nicolas. L'examen se termine. Hum... Je pense donc je copie  Un professeur français, Loys Bonod, a tenté une drôle d’expérience. La nouvelle postée sur son blogue a provoqué une épidémie de retweets dans la twittosphère. Constatant que ses étudiants copiaient allègrement sur le web pour rédiger leur dissertation littéraire (« des expressions syntaxiquement obscures étaient répétées à l’identique dans plusieurs copies »), il découvre avec stupéfaction qu’ils achetaient les corrigés sur un sujet de dissertation similaire pour la modique somme de 1,95 euro. cc Krossbow « Je travaille tout mon samedi ou j’achète un corrigé sur le net?

» À cette question, il semblerait que les étudiants ont assez facilement évalué ce qui était rentable pour eux. Qu’à cela ne tienne, le professeur a essayé de tendre un piège l’année suivante. Intoxiquer le web en 5 étapes Il repère un obscur poème baroque du 17e siècle, introuvable ou presque sur le web, de Charles de Vion d’Alibray et tente durant plusieurs mois d’intoxiquer le web à la façon 2.0. Le pédagogue vengeur. ContreBande » Pourriture pédagogique. Un billet de blog buzze chez les profs depuis trois jours, « Comment j’ai pourri le web », un petit récit dans lequel Loys, « 36 ans, professeur certifié de lettres classiques dans un lycée parisien » raconte comment il a piégé ses élèves en plaçant sur quelques sites, dont Wikipedia, de fausses informations sur le poète Charles de Vion D’Alibray avant de leur demander de commenter l’une de ses oeuvres, un travail personnel à faire à la maison. 51 élèves sur 65 ont gobé « à des degrés divers » ces appâts, avant que le prof ne leur révèle la supercherie.

Morale de l’histoire ? « Les élèves au lycée n’ont pas la maturité nécessaire pour tirer un quelconque profit du numérique en lettres. Leur servitude à l’égard d’internet va même à l’encontre de l’autonomie de pensée et de la culture personnelle que l’école est supposée leur donner. 72000 liens sur Facebook, près de 400 000 affichages, un mail dans ma boite ce matin, et le sujet de conversation de salle des profs du jour.

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