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Cassandraelinamarielou

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Cinq priorités pour réduire les inégalités. 26 juillet 2006 - Rendre la société plus juste passe par des mesures concrètes en faveur de l’égalité des chances et des hiérarchies moins pesantes. Les propositions de Louis Maurin. Cinq priorités pour réduire les inégalités Rendre la société plus juste passe par des mesures concrètes en faveur de l’égalité des chances et des hiérarchies moins pesantes. Peut-on rendre la société plus juste ? 1. Mieux vaut prévenir que guérir.

. (1) Voir « Apprendre à lire, un chemin aride », par Alain Bentolila, Le Monde du 15 juin 2005. 2. Les inégalités de revenus reflètent notamment le pouvoir de négociation des salariés au sein de l’entreprise. 3. Un débat oppose ceux qui voudraient redistribuer la richesse et ceux qui pensent qu’il faut réduire les inégalités « primaires » (avant redistribution). 4.

En diminuant les impôts, la France choisit d’accroître le pouvoir d’achat des catégories aisées, plutôt que d’améliorer la qualité de ses services collectifs, du niveau national au niveau local. 5. Histoire de la scolarisation en France. Par Nicolas Schreck Publié le à définir À partir de quand la France a-t-elle proposée une scolarité de masse, permettant aux garçons et aux filles de bénéficier d’une instruction primaire ? Généralement, la réponse fait coïncider les lois scolaires de Jules Ferry, des années 1880, à l’école primaire pour tous. En oubliant les progrès constants de la scolarisation tout au long du XIXème siècle, en réduisant l’œuvre de Jules Ferry à une conquête numérique, alors qu’elle se proposait par l’école de républicaniser la France. Le dossier montre l’ancienneté d’une scolarisation de masse dans le Primaire. Avant 1870, une scolarisation presque acquise ? Comment expliquer l’essor de la scolarisation ? La fondation d'écoles Ces fondations d'écoles sont particulièrement nombreuses entre les années 1830 et 1870.

Doc.2. La tradition Héritée de l’Ancien Régime, mis en place par l’Église, les écoles recevaient gratuitement les élèves pauvres. La lutte contre les inégalités de scolarisation Doc. 3. Doc. 4. L’inégal accès au bac des catégories sociales. 28 juin 2016 - Les taux d’accès au bac augmentent sur longue période. Mais alors que neuf enfants d’enseignants sur dix sont bacheliers, ce n’est le cas que de quatre enfants d’ouvriers non qualifiés. 90 % des enfants d’enseignants entrés en sixième en 1995 ont obtenu le bac environ sept années plus tard, contre 40,7 % des enfants d’ouvriers non qualifiés, selon le ministère de l’Education nationale [1]. Les écarts sont encore plus importants pour les filières dites d’excellence. 40 % des enfants de cadres supérieurs obtiennent un bac S, contre moins de 5 % des enfants d’ouvriers non qualifiés.

Entre les bacheliers du milieu des années 1990 et ceux du début des années 2000, l’accès au bac a peu évolué. La situation s’est dégradée pour les milieux les plus populaires, les employés de service et les ouvriers non qualifiés. Chez ces derniers, la part de bacheliers de la filière S est passée de 6,4 à 4,6 %. Des filières très différenciées selon les catégories sociales. "Prépas", élites et inégalités.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Agnès Van Zanten, sociologue (Le grand débat) Depuis une dizaine d'années, on assiste à l'éclosion de politiques dites d'"ouverture sociale" ou d'"égalité des chances", qui accordent divers avantages à de jeunes lycéens issus de groupes défavorisés afin de faciliter leur accès aux filières d'excellence de l'enseignement supérieur. Sciences Po amorça le mouvement en 2001 avec les conventions éducation prioritaire (CEP), suivie par l'Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC), qui lança son projet, "Pourquoi pas moi ?

" (PQPM) en 2003, puis par le lycée Henri-IV à Paris, qui proposa à la rentrée 2006 une classe préparatoire aux études supérieures (CPES). Ces initiatives se sont généralisées et institutionnalisées depuis cinq ans. La Conférence des grandes écoles (CGE) a joué un rôle important dans la diffusion auprès d'autres écoles du programme PQPM. Ces élus de l'école n'usurpent pas leur place. Une nouvelle égalité pour l'accès à l'enseignement supérieur. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sophie Béjean, Yves Guillotin, Maxime Legrand, Sébastien Chevalier et Patrice Brun (pour le collectif Nouvelle Egalité) La tendance est lourde et connue de longue date : les moyens publics consacrés à l'enseignement supérieur ont un effet profondément anti-redistributif et profitent en priorité aux étudiants les plus favorisés. Un état de fait que les dernières initiatives gouvernementales n'ont en rien contribué à rééquilibrer.

Le nouveau président de la République s'est quant à lui fermement engagé à investir davantage dans le système éducatif pour en améliorer tant l'efficacité que l'équité. Pour l'enseignement supérieur, l'objectif annoncé est d'en élargir l'accès, d'améliorer la réussite de tous les étudiants et d'assurer leur insertion professionnelle. Ces cinq dernières années n'ont pas vu naître de réel progrès en matière de démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur. L’origine sociale des étudiants. 25 novembre 2016 - Près d’un tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs alors que seulement un sur dix a des parents ouvriers.

Les jeunes de milieu populaire sont très rarement présents dans les filières sélectives, en master ou en doctotat. Les jeunes de milieu ouvrier représentent 11 % des étudiants selon le ministère de l’Éducation nationale [1], soit trois fois moins que leur part parmi les jeunes de 18 à 23 ans. A l’opposé, les enfants de cadres supérieurs représentent 30 % des étudiants et 17,5 % des 18-23 ans. Les écarts selon les filières sont encore plus grands. Pour comprendre ce phénomène nous avons calculé le rapport entre la part d’enfants de cadres et celle d’enfants d’ouvriers selon le type d’études.

Parmi l’ensemble des jeunes de 18 à 23 ans, on compte 0,6 enfant de cadres pour un enfant d’ouvrier. C’est ailleurs que l’écart se creuse. A la fac, les enfants d’ouvriers disparaissent au fil des études Photo / © WavebreakmediaMicro - Fotolia.com. L’accès au études supérieures de plus en plus inégalitaire…et rentable. Il est hélas déjà largement établi que l’accès à l’enseignement supérieur reste, en France, extrêmement inégalitaire, et que cette inégalité s’est dernièrement renforcé après la phase de « démocratisation » des années 1970. Pierre Courtioux, chercheur au pôle économie de l’EDHEC et chercheur associé au Centre d’Economie de la Sorbonne (CNRS Université Paris 1), précise dans une étude publiée le 28 novembre (« L’origine sociale joue-t-elle sur le rendement des études supérieures?

») la répartition des catégories socio-professionnelles dans les différents niveaux et filières de l’enseignement supérieur, mais également le « rendement » (c’est-à-dire le solde entre le manque à gagner que constitue la poursuite d’études et le gain que constitue l’obtention d’un salaire supérieur) que représente pour ces différentes catégories l’accès à un diplôme du supérieur une fois sur le marché du travail. Le tout est donc d’y accéder… Enseignement-Éducation - Les inégalités d'accès à l'enseignement supérieur : le rôle des filières et des spécialités. Une comparaison entre l'Allemagne de l'Ouest et la France. Marie Duru-Bellat, Annick Kieffer et David Reimer Le processus de diffusion des études supérieures à l'œuvre en Europe occidentale depuis une cinquantaine d'années s'accompagne d'une diversification des spécialités et des filières proposées à l'issue du secondaire.

Si l'expansion quantitative de l'accès au supérieur a pu réduire les inégalités sociales, en revanche, cette diversification peut éventuellement jouer dans le sens opposé, au profit d'une certaine reproduction sociale. On compare ici la France et l'Allemagne (dans les limites de l'ex-RFA) sur le plan des inégalités sociales d'accès au supérieur. Les structures éducatives apparaissent plus diversifiées et plus hiérarchisées en France, ce qui est notamment en rapport avec l'existence propre à notre pays d'une filière de grandes écoles recrutant sur des concours très sélectifs. L’école peut-elle réduire les inégalités sociales ? 13 décembre 2013 - Face aux inégalités sociales, l’école ne peut pas tout. Mais elle ne fait pas assez. Et certaines réformes ont même accentué les écarts. Une analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Se demander si l’école peut réduire les inégalités a quelque chose d’incongru.

C’est l’une des fonctions principales de l’école de la République laïque et gratuite, qui a vocation à instruire tous les enfants sans distinction. Les inégalités sont en partie indépendantes de l’école Plusieurs facteurs poussent à la montée des inégalités sociales, sans que le système éducatif n’y puisse grand chose. Dans des sociétés où les savoirs formels prennent de plus en plus d’importance, le diplôme joue un rôle croissant dans la définition des positions sociales. La valeur donnée au diplôme n’est pas cependant le seul élément discriminant : d’autres facteurs limitent le rôle de l’école quand il s’agit de déterminer les positions sociales. Il reste des moyens à l’école.