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Les communs dans InterCDI

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Conclusion du dossier « Les communs de la connaissance, objet d’enseignement pour les professeurs documentalistes » – Inter CDI. Avec ce dossier, nous avons essayé de tracer quelques pistes pédagogiques en espérant susciter des questionnements.

Conclusion du dossier « Les communs de la connaissance, objet d’enseignement pour les professeurs documentalistes » – Inter CDI

Les Communs sont au carrefour des débats sur l’économie, le politique, la culture et désormais l’éducation. Dans ce contexte, développer une conscience partagée des enjeux de la culture numérique semble être une nécessité éducative. Dans l’enseignement, nous pouvons nous inspirer du manifeste du collectif SavoirsCom11, qui promeut l’enseignement de nouvelles connaissances pour développer l’autonomie des élèves et leur capacité à habiter en conscience leur écosystème numérique.

En leur transmettant des savoir-faire et savoir-être, il est possible de garantir leur capacité à créer des Communs à travers la littératie des Communs (lire/écrire dans une logique de savoirs et connaissances partagés). À la source des communs de la connaissance – Inter CDI. Évoquer les racines documentaires des Communs nous replace dans l’histoire longue de l’organisation des connaissances, des travaux et batailles pour améliorer l’accessibilité aux savoirs.

À la source des communs de la connaissance – Inter CDI

En premier lieu, la mise en commun des savoirs passe par son extériorisation, c’est-à-dire sa transformation sous forme documentaire. Cette étape n’est pas si aisée, tant il est tentant au contraire de privilégier une approche plus confidentielle, basée sur le secret ou l’initiation. La logique des confréries ou des corporations domine. La mise en commun des savoirs est loin d’être une évidence. Bien au contraire, la conservation des savoirs est source de pouvoirs.

Les premières bibliographies et autres démarches de rassemblement des savoirs sous forme de bibliographies ou de florilèges constituent une première étape. Mais le plus grand obstacle à la mise en commun des savoirs réside dans le fait de ne pas écrire ce que l’on sait, ou tout au moins à ne pas le publier. Bibliothèques et communs de la connaissance – Inter CDI. Depuis l’Antiquité et la mythique bibliothèque d’Alexandrie, la raison d’être des institutions que sont les bibliothèques est de matérialiser un droit d’usage collectif sur la culture au bénéfice de la communauté qu’elles desservent.

Bibliothèques et communs de la connaissance – Inter CDI

Si on se reporte à leur définition moderne, telle que formalisée notamment par l’économiste Elinor Ostrom1, on est en présence de biens communs lorsque des ressources sont mises en partage au bénéfice d’une communauté qui se dote de règles pour en organiser la gouvernance et en assurer la durabilité. Longtemps les objets culturels (à commencer par les livres) sont restés des ressources rares et coûteuses, présentant un caractère rival2. Dans ce contexte de rareté et de rivalité, les bibliothèques constituaient un moyen pour les groupes sociaux d’élargir l’accès à la culture et à la connaissance. C’est en ce sens, qu’au-delà de leur nature de services publics, elles peuvent aussi être considérées comme des « communs sous garantie publique ».

Entrer dans les communs par la prise en compte des pratiques des élèves – Inter CDI. L’avènement du Web 2.0 a vu un accroissement des pratiques informationnelles des élèves1.

Entrer dans les communs par la prise en compte des pratiques des élèves – Inter CDI

Parmi celles-ci, deux nous amènent à penser la notion de Commun : le copier-coller et la consultation de Wikipédia. Dès 2009, dans le sillon de Nicole Boubée2, notre profession a réfléchi à la pratique du copier-coller en situation d’apprentissage3. De la communication aux communs – Inter CDI. On pourrait s’attendre à ce que la problématique des Communs numériques attire d’emblée les publics d’étudiants, en particulier dans la filière des sciences de l’information et de la communication, où l’on peut supposer qu’ils sont déjà actifs en ligne et relativement au fait des logiques de réseau.

De la communication aux communs – Inter CDI

Or il n’en est rien, et c’est ce paradoxe qu’on se propose d’examiner, en essayant d’identifier ce qui fait obstacle à l’appréhension et, a fortiori, à l’adoption d’une telle philosophie. Il n’est bien sûr pas question de supposer chez ces jeunes une quelconque inaptitude, mais de mettre en lumière la difficulté que ce concept représente pour eux.

On voudrait montrer par là que les Communs ne s’opposent pas seulement aux logiques d’enclosure que les commoners aguerris ont l’habitude de combattre, mais aussi à des habitus communicationnels qui ne sont pas ceux des « propriétaires », mais des usagers ordinaires. Partager Publier Valoriser. La mise en place d’un dispositif de médiation numérique : la CDIBox – Inter CDI. De la Piratebox vers la Bibliobox Conçue en 2011 par David Darts, professeur à l’université de New-york, la Piratebox1 est un dispositif open source2 qui permet le partage et l’échange de fichiers numériques (livres, sons, images, vidéos…) de façon anonyme et sécurisée et sans aucune connexion internet.

La mise en place d’un dispositif de médiation numérique : la CDIBox – Inter CDI

Issue de la communauté du libre et du mouvement du Do It Yourself, la Piratebox porte des valeurs militantes avec la volonté de défendre un réseau libre et ouvert et de s’affranchir du Web tel que nous le connaissons : fichage, vente de données personnelles, publicités ciblées etc. Concrètement, le dispositif se compose d’un routeur, dont l’usage initial a été détourné, et d’une clé USB pour le stockage de fichiers. Une fois configuré3, il génère un réseau wifi autonome sur un périmètre d’une dizaine de mètres auquel on peut se connecter librement via un ordinateur portable, une tablette tactile ou un smartphone.

La PédagoBox : pour un usage en établissement scolaire.