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Savoir ce qu'on mange

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L’Assemblée nationale vote l’obligation d’afficher le Nutri-Score sur les publicités pour l’alimentation. [La vidéo des solutions] L’appli Buy Or Not pousse au boycott des entreprises irresponsables (et ça fonctionne) Après Yuka, YaQuoiDedans, Etiquettable, Too Good To Go… Les consommateurs font une indigestion des applications pour mieux manger.

[La vidéo des solutions] L’appli Buy Or Not pousse au boycott des entreprises irresponsables (et ça fonctionne)

Ils vont pouvoir se rabattre sur une alternative un peu différente : BuyOrNot. À première vue, cette nouvelle appli, lancée le 22 septembre par l'association IBoycott, ne diffère par de Yuka. Elle utilise la même base de données pour fournir aux consommateurs l’impact nutritionnel des aliments. Mais son originalité est la mesure de l'impact sociétal. Les premiers effets (réels) du Nutri-Score sur les achats des Français. Après avoir testé le Nutri-Score en drive pendant trois mois, Leclerc observe que le pictogramme modifie les habitudes d'achat de ses clients.

Les premiers effets (réels) du Nutri-Score sur les achats des Français

Le profil nutritionnel des paniers s'améliore de 10%. En 2016, le gouvernement cherchait encore quel pictogramme nutritionnel il allait soutenir. Leclerc avait alors fait valoir un choix, pour ses MDD, en faveur du "Nutrimark", un système maison inspiré d'une méthode australienne, avec des notes sur 5. Etiquetage nutritionnel : des industriels s’engagent à mettre en place le Nutri-Score à cinq couleurs. L’objectif de ces logos est d’inciter les Français à écarter les produits riches en gras, en sel et en sucre, pour lutter notamment contre la progression de l’obésité.

Etiquetage nutritionnel : des industriels s’engagent à mettre en place le Nutri-Score à cinq couleurs

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascale Santi Plusieurs industriels de l’agroalimentaire et des grands groupes de distribution ont décidé d’afficher, sans attendre, sur leurs produits le logo Nutri-Score à cinq couleurs, a annoncé le ministère de la santé, jeudi 27 avril. Intermarché, Leclerc, Auchan et Fleury Michon ont signé, le même jour, une charte d’engagement avec le gouvernement pour la mise en place de ce système à cinq couleurs en présence de la ministre. D’autres entreprises devraient suivre prochainement, affirme le ministère dans un communiqué.

Danone, qui n’était pas présent, s’était récemment dit prêt à « mettre en œuvre progressivement le Nutri-Score ». Lire aussi : Etiquetage : des logos de couleur pour mieux orienter les consommateurs. L’Assemblée nationale rejette l’interdiction des publicités pour aliments trop gras et l’étiquetage nutritionnel obligatoire.

Les débats autour des produits alimentaires trop riches en sucre, sel ou matière grasse ont été vifs dans l’hémicycle dimanche.

L’Assemblée nationale rejette l’interdiction des publicités pour aliments trop gras et l’étiquetage nutritionnel obligatoire

L’Assemblée nationale s’est refusée, dimanche 27 mai au terme d’un débat animé, à inscrire dans la loi l’interdiction des publicités pour des produits alimentaires trop gras, trop sucrés ou trop salés à destination des enfants, ainsi qu’à rendre obligatoire l’étiquetage Nutri-Score. Lors de l’examen du projet de loi agriculture et alimentation, des députés de La République en marche (LRM), du Parti socialiste (PS), de La France Insoumise (LFI) ou encore des Républicains (LR) ont cherché à interdire ou limiter les messages publicitaires en faveur des « produits alimentaires et boissons trop riches en sucre, sel ou matières grasses et ayant pour cible les enfants de moins de 16 ans » sur « tout support de communication radiophonique, audiovisuel et électronique ». Etiquetage nutritionnel : que contiennent vraiment nos assiettes ? Le système d’affichage Nutri-Score, qui note les aliments en fonction de leur qualité pour la santé, va entrer en vigueur, de manière facultative pour les industriels.

Etiquetage nutritionnel : que contiennent vraiment nos assiettes ?

Lancement du Nutri-score, un code couleur pour manger plus sain. C'est une "avancée significative dans l'information des consommateurs", estime l'UFC Que Choisir, association qui milite depuis 2014 pour la mise en place du Nutri-score.

Lancement du Nutri-score, un code couleur pour manger plus sain

Mardi 31 octobre au matin, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, accompagnée du secrétaire d'État à l'Économie et aux Finances, Benjamin Griveaux et du ministre de l'Agriculture, Stéphane Travert, ont signé l'arrêté relatif au Nutri-score. Ce système d'étiquetage simplifié indique la qualité des aliments présents dans un produit grâce à un code couleur prenant en compte une multitude de critères (sucres, acides gras saturés, sodium, valeurs énergétiques, protéines, fibres et pourcentage de fruits et légumes) sur une portion de 100 grammes. Il les classe du plus mauvais correspondant au orange foncé (E), au meilleur pour la santé représenté par le vert foncé (A). Le Nutri-score n'est pas obligatoire Mais il a un défaut de taille : il n'est pas obligatoire. Les industriels veulent imposer leurs règles du jeu. Le nouvel étiquetage nutritionnel en 5 questions - Les Echos.

Nouvelle polémique autour de l’étiquetage nutritionnel. Le Haut Conseil de la santé publique s’étonne des conclusions d’un récent rapport de l’Anses sur la pertinence des systèmes d’étiquetage, déjà critiqué.

Nouvelle polémique autour de l’étiquetage nutritionnel

Les réactions se multiplient sur un projet d’étiquetage simplifié de la valeur nutritionnelle des aliments. Bataille autour de la pertinence de l’étiquetage nutritionnel. Le rapport de l’Anses, critique sur le système des logos nutritionnels, est vivement contesté par de nombreux experts, dont la Société française de santé publique.

Bataille autour de la pertinence de l’étiquetage nutritionnel

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascale Santi Nouvel épisode dans le feuilleton sur l’étiquetage nutritionnel : la Société française de santé publique (SFSP) « ne partage pas, mais alors pas du tout les conclusions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments [Anses] sur la non-“pertinence” des logos », a indiqué le professeur Pierre Lombrail, le président de cette organisation de médecins, dans une tribune publiée lundi 27 février par The Conversation. Le 14 février, l’Anses a rendu son avis sur les cinq systèmes d’information nutritionnelle à l’étude pour guider les consommateurs dans leurs achats. Cet avis suscite de nombreuses réactions. « On ne peut demander à un logo, avant sa mise en place, d’avoir démontré sa capacité à faire diminuer l’incidence des maladies chroniques.

Sous pression de l’industrie, l’expertise des futurs logos nutritionnels tourne à la farce. La difficile mise en place de l’étiquetage alimentaire. L’expérimentation grandeur nature d’un étiquetage nutritionnel sur les produits de la grande distribution est lancée depuis lundi 26 septembre.

La difficile mise en place de l’étiquetage alimentaire

Mais les observations réalisées en magasin suscitent déjà des questions, dans un contexte miné par la polémique. Durant dix semaines, quatre logos vont être testés dans quarante magasins des marques Casino, Carrefour Market et Simply Market (groupe Auchan) en Ile-de-France, en Normandie, dans les Hauts-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes, vingt magasins servant de témoins.

Le but de la mesure, votée dans la loi santé de janvier : mettre en place un système de marqueurs colorés qui rendraient plus lisibles les informations nutritionnelles des aliments transformés. Feu vert pour le test de l'étiquetage nutritionnel. Neuf mois après son acte de naissance et presque autant de polémiques, elle démarre enfin.

Feu vert pour le test de l'étiquetage nutritionnel

Le feu vert pour l’évaluation grandeur nature de quatre systèmes d’étiquetage nutritionnel des aliments sera donné le 26 septembre. L’expérimentation, d’une durée de dix semaines, concernera 60 supermarchés. Les modalités de cette étude ont été présentées vendredi 16 septembre au ministère des affaires sociales et de la santé, lors d’une conférence de presse de plus de deux heures, signe de la complexité de la mise en œuvre de cette évaluation qui devrait intégrer plus de 1 200 produits, soit environ 2 millions d’étiquettes. Rappel des faits. Etiquetage nutritionnel : Stéphane Le Foll au secours des industriels. Comment nous tuons les bêtes. Editorial. Ce sont des images insoutenables qui ont jeté l’opprobre sur le milieu des abattoirs. Celle d’un veau, dans l’établissement du Mercantour (Alpes-Maritimes), accroché au rail par la patte arrière, qui tente de se relever pendant deux minutes, à moitié décapité, la tête dans un bac de sang.

Celle, aussi, à Pézenas (Hérault), d’un mouton qui reçoit un coup de couteau dans l’œil avant d’être égorgé. Celles, encore, au Vigan (Gard), d’employés qui rient en électrocutant des cochons. Celles d’agneaux jetés contre un enclos. Des chercheurs pris pour cible par le lobby agroalimentaire. « L’étiquetage alimentaire doit être une réponse à la demande d’une alimentation plus saine » LE MONDE IDEES | | Par Daniel Nairaud (directeur général du fonds français pour l'alimentation et la santé (FFAS)) Par Daniel Nairaud directeur général du fonds français pour l’alimentation et la santé (FFAS) L’alimentation est un déterminant essentiel de la santé mais chacun d’entre nous fait d’abord ses courses avec ses joies, ses soucis, et avec son budget.

Autant dire qu’il est très difficile de faire évoluer les comportements alimentaires lorsqu’ils ne sont pas adéquats. Mais il y a une opportunité : chacun veut savoir ce qu’il mange. Critiques et démission autour de l’étude sur l’étiquetage alimentaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Horel et Pascale Santi Une démission de plus.

Yves Lévy, le président-directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), a décidé de quitter le comité de pilotage de l’étudesurl’étiquetage alimentaire, indique-t-il au Monde. Explorez les conflits d’intérêts autour de l’étiquetage alimentaire. Une enquête du « Monde » dévoile de nombreux conflits d’intérêts autour d’une étude lancée par le ministère de la santé pour mieux informer les consommateurs. C’est la dernière bataille en date dans une intense lutte que mène depuis longtemps l’industrie agroalimentaire contre une législation très stratégique pour elle. Le Monde révèle vendredi 8 juillet l’intense lobbying et l’accumulation de conflit d’intérêts autour de l’établissement d’un système d’étiquetage alimentaire.

Etiquetage nutritionnel alimentaire: les consommateurs français veulent le code 5 couleurs. 1 an déjà que le principe d’un étiquetage nutritionnel graphique sur les emballages alimentaires a été adopté, afin d’avoir une meilleure lisibilité de la qualité des aliments/mets industriels que nous achetons et consommons. C’était en décembre 2015, en vertu des votes de la Loi Santé à l’Assemblée et au Sénat. A la suite de quoi les pouvoirs publics ont souhaité soumettre à une évaluation en conditions réelles 4 logos concurrents, qui s’est finalement déroulée dans 60 magasins répartis sur quelques territoires choisis de France de fin septembre à début décembre.

Les résultats sont en cours d’analyse, et la remise du rapport est prévue fin janvier 2017, d’abord à l’ANSES responsable de la finalisation, puis les politiques s’en saisiront pour prendre enfin leur décision, à savoir la recommandation de l’étiquetage simplifié à apposer sur les emballages alimentaires en face avant, en sus des indications chiffrées actuelles présentes au dos qui resteront.

Une appli en réalité augmentée qui révèle ce que nous mangeons vraiment. En cinq ans, le nombre de Français souffrant d’allergies alimentaires a doublé. (Crédit : SciTechMuseum/Flickriver) En cinq ans, le nombre de Français souffrant d’allergies alimentaires a doublé : elles concernent à ce jour 6 à 9 millions de personnes en France. Afin d’aider le consommateur à traquer gluten et autres composants allergènes, les commerçants sont sommés, par un décret du 1er juillet 2015, d’apposer des étiquettes sur les produits alimentaires.

2016, année charnière pour la consommation responsable. Consommer "autrement".