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Ca doit commencer à l'école.

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"Arrêtons de nous déchirer sur des détails comme la semaine de 4 jours à l'école, ou de savoir si les enfants doivent faire de la pâte à modeler ou de la pâte à sel, alors qu'ils vont devoir affronter, demain, un monde fait à la fois d'occasions magnifiques ou de précarisation foudroyante, de multilinguisme absolu, de mobilité plus ou moins forcée et de déprotection.

On désarme littéralement les jeunes de leurs capacités de transformer les risques de l'avenir en chance réelle. Tout cela devrait être pensé par la communauté politique, car la vérité d'un projet démocratique reste l'éducation, au sens global - scolaire et parentale - puisqu'elle détermine tout, elle est le préalable à tous les enjeux actuels et futurs écologiques, économiques, civiques. Non pour savoir, mais pour apprendre. Apprendre à nous adapter, à nous autoformer de façon permanente tout au long de notre vie...
Cela suppose une véritable révolution culturelle". (Cinthia Fleury) Comment le système éducatif français aggrave les inégalités sociales.

Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) dévoile, mardi, deux ans de travaux sur l’école. Le bilan est désastreux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia et Aurélie Collas Des inégalités sociales à l’école, produites par l’école elle-même… C’est la démonstration que fait le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco), en rendant publiques, mardi 27 septembre, les conclusions d’une vingtaine de rapports. Tout un spectre de la recherche – des sociologues aux économistes, des didacticiens aux psychologues, français et étrangers – a été mobilisé deux années durant, pour interroger ce mythe de l’égalité des chances dans notre système éducatif.

Et rendre plus transparente la fabrique de l’injustice scolaire. Ce n’est pas la faute de l’enseignement privé, dont la responsabilité a encore été pointée du doigt, récemment, dans nos colonnes, par l’économiste Thomas Piketty, en tout cas concernant Paris. La politique des ZEP en cause Réquisitoire sévère. Pourquoi l’école française n’a pas connu de « choc PISA » Le programme de l’OCDE pointe du doigt un système éducatif qui accroît les inégalités. Mais contrairement à d’autres pays, la France n’a pas su tirer les leçons de PISA. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia PISA : ces quatre lettres font et défont, depuis plus de dix ans, les réputations scolaires des pays – ou presque.

Pas un discours, pas un raisonnement, pas une réforme en matière d’éducation qui ne soit introduit, aujourd’hui, sans une référence au « Programme international de suivi des acquis des élèves » développé, à l’aube des années 2000, par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Un programme qui passe au crible, tous les trois ans, ce qu’ont emmagasiné au fil de leur scolarité les élèves de 15 ans. Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) s’est saisi de ces statistiques pour dresser, le 27 septembre, un tableau au vitriol du fonctionnement de notre école. Un flot incessant de réformes « Et après ? Réintroduire à l'école les fondamentaux oubliés : coopération, égalité, travail manuel, méditation, psychologie et philosophie dès le plus jeune âge...

En cercle autour d’Alessandro, l’intervenant « gospel », les enfants chantent et frappent leurs baguettes en rythme. Dans cette classe unique à Saint-Michel-de-Cours, près de Cahors (Lot), 18 enfants du CP au CM2 travaillent ensemble dans un esprit de coopération. Lorsque Alessandro demande aux élèves de se séparer en deux groupes pour chanter en canon, la maîtresse Marion Bonnard intervient aussitôt : « On ne laisse pas les petits tout seuls, les grands vont les soutenir ! » Coopération, entraide et autonomie sont les richesses de ces classes uniques. Pour l’enseignant, cela nécessite une solide organisation mais aussi une grande confiance : « Je m’appuie sur les grands, assure Marion. . « Ils voient beaucoup mieux le chemin du savoir » Un autre intérêt de la classe unique, c’est l’apprentissage de la différence et de la tolérance, hors de tout esprit de compétition : « Le grand ne se moque pas du petit car il était là il y a peu, et le petit comprend le chemin qui lui reste à parcourir.

Un milliard d’euros par an pour revaloriser les profs d’ici 2020. Salaires, systèmes d’évaluation, perspectives de carrière : le ministère de l’éducation nationale ouvre des négociations, mercredi. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas A un an de l’élection présidentielle, la gauche s’apprête à décider d’un vaste plan de revalorisation salariale en direction d’un électorat qui lui est traditionnellement acquis : les enseignants. Le ministère de l’éducation nationale ouvre, mercredi 1er juin, des négociations avec les organisations syndicales sur de nouvelles mesures de revalorisation et de déroulement de carrière qui toucheront progressivement, dans les trois prochaines années, l’ensemble des enseignants et personnels d’éducation. Cette déclinaison pour les enseignants du protocole « parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR) dans la fonction publique, validé à l’automne 2015, entraîne pour le seul ministère de l’éducation un budget prévu d’un milliard d’euros de hausses de salaires d’ici à 2020, dont la moitié en 2017.

En école de commerce, des cours de sagesse pour limiter le burn-out. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien de Tricornot Peut-on continuer à enseigner le management sans prêter attention à l’accélération violente des mutations économiques et au délitement du lien social ? « L’hyperperformance à court terme mène à la destruction des personnes. Les vagues de burn-out montrent que nous sommes à la fin d’un système : il faut repenser le monde du travail. Même s’il y aura toujours de la souffrance et du stress, il faut suivre un autre cap et c’est ce que nous proposons », affirme Dominique Steiler, enseignant-chercheur à Grenoble Ecole de management (GEM). Après une expérience de six ans dans l’aéronavale, où il s’était intéressé au stress des pilotes de chasse, il est entré en 1998 dans l’école de commerce, où il a développé ces enseignements.

Lire aussi : La pleine conscience règne Aujourd’hui, 600 étudiants suivent, en deuxième année, le cours de tronc commun Comportements au travail et risques psychosociaux. Prendre le temps de ressentir.