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Camilleroy

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Un robot peut en cacher un autre | Journal Paysan Breton. Après l’arrivée du robot de traite qui a apporté de la souplesse dans l’organisation au Gaec des Sources, l’automate repousse-fourrage a fini de lever l’astreinte physique et de temps autour de la table d’alimentation.

Patrice et Christine Toquet sont producteurs de lait à Plaine-Haute (22). Dans leur ancienne installation 2 x 4, les deux traites du troupeau de 55 laitières occupaient quatre heures par jour. « C’était devenu primordial pour nous de dégager du temps libre. » Ils ont d’abord imaginé opter pour une installation en TPA, plus confortable et avec un meilleur rendement. Mais rallonger les quais voulait aussi dire agrandir le bâtiment. « À l’arrivée, le coût d’investissement était proche de l’option robot qui ne nécessitait pas de toucher à l’enceinte. » La stalle automatisée a donc été inaugurée en janvier 2016. Avec 20 mois de recul, le couple apprécie. « Nous avons gagné beaucoup de souplesse horaire. Un Cow-Boy dans le bâtiment Inséminer plus jeune. Agriculture. Au Space, des robots au service des éleveurs. Ils sont les vedettes du Space, au Parc-expo de Rennes. Des robots pour traire les vaches, les nourrir, capables aussi d’aérer les litières, de ramasser le lisier… C’est déjà une réalité dans les élevages. « Un agriculteur sur deux qui s’installent aujourd’hui investit dans un robot de traite et l’on peut parier que l’on trouvera de plus en plus de robots dans les exploitations dans les années à venir », assure Philippe Briand, chargé d’études et de conseils à la chambre régionale d’agriculture.

Ces machines qui remplacent l’homme ont souvent mauvaise presse auprès du grand public. Ils cassent l’emploi, ils déshumanisent les relations entre les éleveurs et leurs bêtes. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, lui, n’en a dit que du bien lors de sa visite au Space, mardi. « Ce sont des investissements d’avenir. Lire aussi : « Besoin de robots pour maintenir une agriculture familiale » Chasseur de poules Il y a deux ans, le Space avait mis en avant l’agriculture connectée.

Des robots qui cajolent les vaches - Le Parisien. En Bretagne, Antoine et Michel Boixière ont investi plus d'un demi-million d'euros pour faire de leur élevage l'un des plus automatisés de France. À 27 ans, Antoine Boixière ne jure que par les robots : pour aspirer la poussière chez lui, tondre sa pelouse, mais aussi pour faire tourner sa ferme. Installé depuis six ans avec son père, Michel, à Pleudihen-sur-Rance, dans les Côtes-d'Armor, il a complètement transformé l'exploitation familiale en optant pour une automatisation poussée à l'extrême du système d'élevage.

Chez les Boixière, les 120 vaches se font traire quand elles le souhaitent par deux robots. Hypnose, 643 kg, confie volontiers ses mamelles à l'une des machines tandis que Gazelle patiente en se faisant masser la croupe par une brosse automatique. Des traites à la minute près Depuis son ordinateur, Antoine surveille le bon déroulement des opérations. En 2015, le père et le fils ont aussi investi 150 000 EUR dans une cuisine automatisée.