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Gtd_tools. "La Casta" de Sergio Rizzo et Gian Antonio Stella. Recensés : Stella G. Antonio, Rizzo Sergio : La casta. Cosi i politici italiani sono diventati intoccabili (La caste. Comment les hommes politiques italiens sont devenus des intouchables). Rizzoli, 2007. Le rapport Censis 2007, disponible sur le site « Il existe désormais une crise de la crédibilité la politique, une crise qui va secouer le pays avec des passions identiques à celles qui avaient marqué la fin de la Première République dans les années 1990 » [1]. Le livre de Stella et Rizzo (vingt-sept éditions en sept mois !) La force du livre de Stella et de Rizzo réside dans le portrait d’une classe politique qui se vit, à tous les points de vue, comme un corps séparé et autoréférentiel, irresponsable du point de vue financier quand il s’agit de s’augmenter ou de perpétuer des privilèges, mais qui lorsqu’il prend la parole à titre officiel parle de solidarité, d’équité et de redressement des comptes publics.

"The Impact of Inegality" de Richard Wilkinson | Recen. Recensé : Richard G. Wilkinson, 2007, The impact of Inequality. How to Make Sick Societies Healthier, Londres, Routledge (1ère ed. 2005, 372 p.). Médecin et épidémiologiste (directeur de l’unité d’épidémiologie sociale de l’université de Nottingham), R. Wilkinson explore depuis plus de vingt-cinq ans les déterminants de la santé et plus largement du bien-être. Cette question est classiquement traitée au niveau des individus ; l’originalité de cet ouvrage est de se situer au niveau des sociétés, et plus encore de s’intéresser aux effets spécifiques des inégalités qui les caractérisent. La thèse qui y est défendue est que la santé et le bien-être, loin d’être des paramètres purement individuels, sont profondément tributaires de facteurs sociaux structurels, tels que l’ampleur des inégalités. En d’autres termes, ce médecin se fait psychologue et sociologue pour démontrer comment le social imprime sa marque sur les esprits et sur les corps.

Au point de départ des analyses de R. R. R. R. "The Bottom Billion. Why the Poorest Countries Are Failing. Recensé : The Bottom Billion. Why the Poorest Countries Are Failing and What Can Be done About It. Oxford University Press, 2007, 206 p., 28$ Paul Collier [1] s’est rendu célèbre en étendant le champ de l’analyse économétrique aux conflits armés. Il fut ainsi l’un des premiers économistes à tenter de mesurer statistiquement le coût des guerres (tentative méritoire). Parmi ses « essais » principaux, on relèvera que Collier s’est attelé à mesurer le coût de prévention d’une guerre, le coût de l’échec à empêcher un conflit, ou encore la probabilité pour un pays de sombrer à nouveau dans la guerre civile lorsqu’il en sort à peine, s’appuyant un grand nombre de variables, économiques (par exemple le revenu), sociales (la fragmentation ethno-linguistique) ou institutionnelles (niveau de corruption d’un pays). « C’est quoi le problème ?

» Au cours des années 1990, les revenus des pays abritant le milliard d’êtres humains les plus pauvres ont diminué de 5%. Que faire ? Ames sensibles s’abstenir… "Find More Time" de Laura Stack | Recension de Trent H. Most Sundays, The Simple Dollar reviews a personal productivity or personal development book.

A reader wrote to me a while back happily extolling the virtues of Find More Time. I get about ten book recommendations a day (about half of which seem to come straight from publishers), so naturally I was a bit ho-hum about the enthusiasm until I read one key phrase. “It’s basically like GTD for the non-work parts of your life.” For those of you who aren’t quite into the GTD cult, GTD refers to Getting Things Done, a methodology developed by David Allen for organizing your work tasks mostly by minimizing the “gap time” – the time in the middle you would use to think about what to do next.

Naturally, I was intrigued, so I checked Find More Time out from the library. Let’s dig in and see what Find More Time can teach us. A Deeper Look At Find More Time With each of the sections below, Laura Stack (the author) focuses in on ten specific ideas, describing each of them over several pages. 1. "Le Mérite et la République" d'Olivier Ihl | Rece. Recensé : Olivier Ihl, Le Mérite et la République. Essai sur la distinction des émules, Paris, Gallimard, NRF Essais, 2007, 491 p. 25 euros. Recenser l’essai d’Olivier Ihl consacré à la « distinction des émules » demande un investissement tant le livre est à la fois dense et long.

Pour mener à bien la recension de cet ouvrage, je me suis appuyée sur mes recherches traitant de l’édification du droit républicain, où il s’agissait de comprendre comment les figures du roman-feuilleton chères au XIXe siècle (le jeune criminel, la prostituée, le père déchu) entraient dans un vacillement extrême des émotions dans les lois édifiées par la toute jeune Troisième République. La construction de ce chantier juridique apparemment sans histoire présente quelques points de convergence avec le pôle d’investigation d’Olivier Ihl, en premier lieu par l’incertitude de l’objet et par la difficulté d’historiciser un concept.

Qu’est-ce que le droit ? Reconnaître les hommes Tout commence avec la Réforme. "Rénover le Parti socialiste : Un défi impossible ?" d. Laurent Baumel appartient à la nouvelle génération de responsables du Parti socialiste. Dans cet essai au format délibérément court (quatre-vingt cinq pages et une annexe) il tente de donner un contenu à ce que devrait être la rénovation de sa formation politique. Bref retour sur la défaite En guise d’introduction, Laurent Baumel revient sur l’identification des causes et des responsabilités ayant conduit à la défaite de la candidate du PS, Ségolène Royal, le 6 mai 2007. Laurent Baumel souligne surtout la stratégie de Nicolas Sarkozy qui a réussi, contre toute attente et contre la logique politique, à incarner l’alternance – "la rupture" – alors même qu’il gouvernait la France depuis cinq ans.

Ce succès a été d’abord permis par l’affichage d’un volontarisme réformateur assimilant par contraste le PS au conservatisme, au corporatisme et à l’immobilisme. Laurent Baumel en arrive ainsi rapidement à "l’agenda de la rénovation" auquel il consacre la première partie de son ouvrage. "Le rêve de Bolivar, le défi des gauches sud-américaines&qu. Recensé : Marc Saint-Upéry, Le rêve de Bolivar, le défi des gauches sud-américaines, Editions La Découverte, Paris, 2007, 330 p. Dix ans après la chute des dernières dictatures, l’Amérique du Sud connaît une résurgence des partis de gauche au pouvoir.

Du Venezuela à l’Argentine et de l’Equateur au Brésil, bon nombre de pays ont connu un virage politique initié en 1998 par l’élection d’Hugo Chavez au Venezuela. Dans cette région où les eschatologies révolutionnaires se répriment traditionnellement dans le sang, Marc Saint-Upéry explique ce tournant par plusieurs facteurs. Il s’agit tout d’abord d’un facteur politique régional : la critique du modèle néolibéral du « consensus de Washington » reçoit chez les populations un accueil de plus en plus positif. C’est ensuite un facteur social. Lula Da Silva au Brésil : du « social- traître » au pragmatique « obligé » Le Venezuela d’Hugo Chavez : polarisation idéologique factice et inertie de la « révolution bolivarienne » Avril 2002. "Le Secret de l’occident. Vers une théorie générale du prog.

Recensé : David Cosandey, Le Secret de l’occident. Vers une théorie générale du progrès scientifique, Paris, Flammarion, coll. « Champs », 2007, 864 p, 15 euros. La forêt Galilée Les historiens des sciences s’accordent au moins sur un point : le véritable coup d’envoi de la physique « moderne » fut l’énoncé de la loi de la chute des corps par Galilée, aux alentours de 1604. Cette découverte – la fameuse « coupure galiléenne » –ouvrit au temps les portes de la physique en faisant de lui une variable mathématique, qui joua un rôle décisif dans l’élaboration de la cinématique. Jusqu’alors, la notion de temps était restée centrée sur des préoccupations quotidiennes, servant essentiellement aux hommes de moyen d’orientation dans l’univers social, en conformité avec le cours global des événements terrestres. Cette histoire est vraie pour l’essentiel. Rien n’est établi David Cosandey ne fait pas pour autant table rase des explications traditionnelles.

La thalassographie articulée. "Le nouvel modèle européen" d'Anthony Giddens | R. Recensé : Anthony Giddens, Le Nouveau Modèle européen, 2007, Hachette, Collection Telos, 329 pages, 22 euros. Europe in the Global Age – titre original de l’ouvrage – se présente comme un ensemble de réflexions personnelles sur l’avenir de l’Union et de son modèle social. Anthony Giddens, inspirateur du nouveau travaillisme britannique et membre de la chambre des Lords, aborde son sujet avec l’ambition et le goût des synthèses théoriques qu’on lui connaît. Comme souvent, il ménage peu son lecteur. Son propos peut parfois sembler confus et certaines de ses conclusions aussi péremptoires que faiblement argumentées.

Il ne faut pourtant pas se fier à cette impression, car ce n’est qu’en confrontant les écrits de l’intellectuel engagé avec l’œuvre antérieure du sociologue – dont une excellente synthèse vient d’ailleurs de paraître en français [1] – que l’on peut pleinement en restituer la cohérence et la fécondité. La crise du modèle social Vers une « protection sociale positive » Et l’Europe ? Critique de "L'avènement de la démocratie" Tomes. La démocratie, après avoir vaincu tous les obstacles qui s’opposaient à elle, a-t-elle vocation à se retourner contre elle-même ? Son triomphe apparent n’est-il qu’une illusion, et son association avec le libéralisme une alliance à jamais décevante et instable ? Dans les deux premiers volumes d’une quadrilogie sobrement intitulée L’Avènement de la Démocratie, Marcel Gauchet poursuit le travail philosophique et historique déployé dans ses précédents écrits. L’ambition est d’envergure : il s’agit encore et toujours de rendre raison du passage de l’ancienne société reposant sur le primat ordonnateur et transcendant du politique à une modernité démocratique proclamant résolument l’immanence des normes.

Dans un monde désenchanté, le pouvoir ne réfracte plus l’invisible, et il tend toujours plus à céder la place à l’empire de la société civile. L’autonomie comme principe de la modernité Le détour par l’histoire Les trois crises du libéralisme Mort des idoles, crise des idéologies. "Go Put Your Strengths To Work" de Marcus Buckingham | "La Résilience" de Serge Tisseron | Recension de Marie. Chroniquer un si petit ouvrage, paru dans la collection "Que Sais-Je" des Presses universitaires de France (P.U.F.) voilà une entreprise qui pourrait paraître bien légère... Pourtant, gageons que ce livre de 127 pages sur la résilience est un ouvrage qu’il convient à ceux qui s’occupent de psychanalyse, de psychologie ou d’éducation des enfants, d’avoir dans leur bibliothèque.

La résilience est un terme emprunté à la physique pour désigner la capacité des individus à surmonter les traumatismes. Cet ouvrage didactique tente de faire le tour de la question : origines, développements, usages, excès permis à son propos, critique. L’auteur, Serge Tisseron, est psychiatre et psychanalyste, directeur de recherches à l'université Paris X Nanterre. Qu’il soit l’auteur de cet ouvrage attire l’attention. Un appauvrissement des notions fondamentales en psychanalyse Serge Tisseron insiste également sur la question de l’identification à l’agresseur. "Les journalistes et leur public : le grand malentendu&quot. Recensé : Jean-Marie Charon, Les journalistes et leur public : le grand malentendu, Vuibert, 2007. Qui nierait l’importance d’un tel sujet ? Jean-Marie Charon, dans son dernier ouvrage, explore les relations qui lient les journalistes à leur public : une facette essentielle de l’espace public contemporain, profondément emblématique de la société de défiance dans laquelle nous baignons.

Quiconque a participé à l’un des nombreux débats organisés sur la question des médias connaît la violence émotionnelle qui soulève tout public (populaire, cultivé, jeune et vieux, etc.) contre le système d’information. Cette exaspération est parfaitement identifiée par une série de sondages qui, depuis 1987, visent à saisir la confiance accordée à ceux qui fabriquent l’information. Autant l’annoncer d’emblée : elle est faible et n’a cessé de se dégrader. Le cœur du malentendu réside, selon lui, dans les attentes déçues du public. On peut, néanmoins éprouver quelque déception sur la conclusion. "Sortir des banlieues, pour en finir avec la tyrannie des t.

Cet ouvrage de vulgarisation, écrit à deux, a le mérite de synthétiser de manière très claire les évolutions de deux politiques qui ont un impact sur les quartiers d’habitat social et leurs habitants : la politique d’immigration et la politique de la ville. Il est coécrit par deux spécialistes de ces questions : Catherine Wihtol de Wenden, politologue et juriste spécialiste des questions de migrations et Sophie Body-Gendrot, politologue et américaniste travaillant principalement sur les questions de violences urbaines, d’ethnicité et sur les modes de régulations des conflits urbains en France et aux États-Unis.

En outre, il est utilement complété en annexe par une série de témoignages d’acteurs de terrain (médiateur, gendarme, régisseur de quartier…). Selon elles, le "choix français de traiter en priorité des territoires pour résoudre le problème des habitants aux origines diverses" n’est pas le bon. Une lecture historique des banlieues sous l’angle de l’immigration. "La décadence des intellectuels, des législateurs et des in. Sociologie La décadence des intellectuels. Des législateurs aux interprètes. Éditeur : Actes Sud 248 pages L’histoire des intellectuels que retrace Zygmunt Bauman dans cet essai paru en anglais en 1987 et tout juste traduit en français est surprenante à bien des égards.

Tout d’abord, les héros principaux que sont les intellectuels sont quasiment absents de l’ouvrage. De fait, aucun intellectuel n’est ici nommément désigné. Des "législateurs" modernes aux "interprètes" de la postmodernité Plus précisément, Zygmunt Bauman identifie deux rôles principaux qui correspondent, non pas à deux époques successives, mais à deux grands moments historiques : la modernité et la postmodernité. Par la suite et sans identifier véritablement de moment de crise (ou peut-être parce que nous sommes actuellement en train de la vivre), Zygmunt Bauman annonce la fin du législateur et la naissance de l’intellectuel interprète de la postmodernité. Zygmunt Bauman, monde liquide et postmodernité. "L'Homme économique" de Christian Laval | Recensi. Recensé : Christian Laval, L’homme économique.

Essai sur les racines du libéralisme. Paris, Gallimard, Collection NRF essais, 2007, 396 pages, 24,90 euros. Qu’on ne s’y trompe pas, si l’ouvrage de Christian Laval s’intitule L’homme économique, ce titre n’est pas une simple traduction du fameux homo œconomicus, cher aux économistes et à leurs détracteurs. À une ancienne anthropologie, héritière de l’antiquité et du christianisme, a succédé une nouvelle normativité, dont le libéralisme contemporain est aujourd’hui le descendant. Avec cet ouvrage dense, Christian Laval s’inscrit dans une longue tradition. Composé de chapitres en partie indépendants, l’ouvrage s’articule autour de deux principaux moments.

Aux sources de l’intérêt Christian Laval commence par reprendre à son compte l’épopée du capitalisme médiéval et de ses pratiques économiques. Après les marchands et les gens d’Etat, les moralistes installent la notion d’intérêt au cœur des représentations. Les logiques de l’utilité. "Histoire de la méritocratie" de Olivier Ihl | Recensi. "Continuer l’Histoire" de Hubert Védrine | Recension d. "How to stop worrying and start living" de Dale Carneg.

"Everything is miscellaneous, the power of the new digital. "Les mélanges Labetoulle" | Recension par Alexandre Ci. "How to win friends and influence people" de Dale Carn. "Never Eat Alone" par Keith Ferrazzi | Recension de Tr. "The 7 habits of highly effective people" de Stephen R. "First things first" de Stephen R. Covey | Recension d.