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Luc Ferry: Consommer rend-il heureux ? FIGAROVOX/CHRONIQUE- Après Noël et le réveillon du 31 décembre, le philosophe Luc Ferry s'interroge sur le sens de la frénésie consumériste. Luc Ferry est philosophe. Il tient une chronique chaque jeudi dans Le Figaro Champagne, foie gras, cadeaux sous les sapins: nous voilà gavés pour l'année.

Consommateur heureux, ou individu malheureux. Dans son dernier essai, Gilles Lipovetsky analyse notre société « d’hyperconsommation » et ses conséquences sur le bonheur.

Consommateur heureux, ou individu malheureux

Qu’en attendons-nous ? Comment le trouvons-nous ? Pourquoi le bonheur et la consommation sont-ils devenus aujourd’hui structurellement indissociables ? Sans doute fallait-il le regard non seulement d’un philosophe-sociologue, mais d’un insatiable curieux pour pouvoir embrasser les multiples facteurs de construction du bonheur. Le premier mérite de cet ouvrage est de montrer les vertus, aux côtés des effets pervers, de l’hyperconsommation. Scrutant l’évolution de l’économie et de la notion de « progrès », le sociologue démonte le paradoxe de cette quête du bonheur. Si le bonheur est un bien-être, alors l’offre de produits et services dont nous disposons est pléthorique. Sceptique malgré tout, Gilles Lipovetsky souligne les symptômes d’un malaise ambiant, d’une insatisfaction permanente.

Le mieux est de s’armer de la lecture jubilatoire du Bonheur paradoxal. Le bonheur réside-t-il dans la richesse matérielle ? - Theopedie.com. En bref : Non, car la beauté d’un homme brille davantage lorsqu’il conserve le bonheur plutôt que lorsqu’il le laisse s’échapper.

Le bonheur réside-t-il dans la richesse matérielle ? - Theopedie.com

Or, dit Boèce, « les richesses brillent davantage en se répandant qu’en s’entassant ; car l’avarice rend les riches odieux, et la générosité les rend illustres ». Donc le bonheur ne consiste pas dans la richesse matérielle. Aristote distingue deux sortes de richesses : les biens économiques et les biens financiers. Les premiers servent à la personne pour subvenir aux besoins de sa nature : tels sont les aliments, les vêtements, les moyens de transport, le logement, etc.

Le matérialisme nous rend-il malheureux ? Le dernier iPhone, la dernière tablette, le dernier film, le nouveau restaurant, le dernier fond de teint… La plupart d’entre nous se retrouvent parfois face à une envie un peu bizarre : une envie de consommation. Et si cette envie de consommer, de « posséder » des choses, pouvait nous rendre malheureu-x-ses ? Tim Kasser, professeur de psychologie et auteur de l’ouvrage The High Price of Materialism (Le prix élevé du matérialisme), a travaillé sur la question : pour lui, notre culture contemporaine valorise la consommation et le matérialisme, et ces deux « valeurs » affecteraient largement notre bien-être quotidien, notre santé physique et notre sentiment de bonheur. Matérialisme et bonheur, des valeurs qui s'opposent. L’argent ne fait pas le bonheur… La recherche psychologique récente a non seulement montré la vérité de cette maxime, mais a commencé à démontrer que quand les gens organisent leurs vies autour de la poursuite de la richesse leur bonheur peut même diminuer.

Matérialisme et bonheur, des valeurs qui s'opposent

Les études sur les rapports entre le bonheur et la richesse matérielle des psychologues américains E. Diener et D. Myers, rapportées par l’American Psychological Association (APA), soulignent que “les individus sont plus heureux s’ils vivent dans les pays riches plutôt que dans les pays pauvres. Cependant, une fois qu’ils ont assez d’argent pour subvenir aux besoins de base comme la nourriture, un toit, etc., l’argent ne contribue pas beaucoup à améliorer leur bonheur. Ni les hausses de la croissance économique nationale, ni les augmentations de revenus personnels n’ont beaucoup d’effet sur le bien-être personnel des citoyens.” Matérialisme et bien-être psychologique La relation entre matérialisme et états mentaux est complexe. Consumérisme & bonheur. Consumérisme & bonheur A quoi ressemble notre vie ?

Consumérisme & bonheur

Pour la plupart d’entre nous, elle ressemble à une course sans fin, très stressante &... Lire la suite › Lutte pour la garde des enfants avec un PN. Consommer rend-il heureux ? Dans le prolongement de l'émission Service Public (France Inter) de ce matin (podcaster), quelques éléments pour aller plus loin.

Consommer rend-il heureux ?

"Cette question semble avant tout relever du domaine individuel, ne serait-ce que parce que chacun à sa manière à soi de définir le bonheur. Nous devrions être capables d’évaluer le plaisir ou l’utilité que nous retirons de notre consommation. Si nous nous comportons comme l’homo oeconimicus rationnel des économistes, nous devons cesser de consommer toujours plus à mesure que l’utilité que nous en tirons ne suffit plus à compenser la peine que nous nous donnons à gagner l’argent nécessaire pour acheter. Et pourtant… La question du lien entre la consommation et le « bonheur », depuis une quinzaine d’années, est l’objet de travaux scientifiques, de la part de psychologues mais aussi d’économistes, qui parviennent à des résultats étonnants… Le constat Ces constats empiriques sont, bien sûr, sujets à discussion.

Les explications L’effet d’adaptation Selon A. Consommer rend-il heureux ?