background preloader

Competition dans le travail

Facebook Twitter

Pourquoi nous sommes accros au bonheur (ou plutôt aux études sur le bonheur) Cela ne signifie nullement que le thème du bonheur soit nouveau.

Pourquoi nous sommes accros au bonheur (ou plutôt aux études sur le bonheur)

Au contraire. Tout au long de l’histoire, les hommes se sont interrogés sur ce qu’était le bonheur, sur ce qui les rendait heureux et pourquoi il en était ainsi. Dès l’Antiquité, les philosophes grecs ont identifié deux formes de bonheur. Le bonheur peut se concevoir soit comme un état mental (hedonia) résultant de la présence de sensations positives (plaisir) ou de l’absence de sensations négatives (douleur), soit comme le développement des facultés propres à l’homme (eudaimonia), en particulier celles relevant de la partie supérieure de l’âme, c’est-à-dire intellectuelles.

Depuis lors, les recherches fluctuent entre ces deux pôles, le plaisir hédonique et l’accomplissement eudaimonique, sans toutefois s’y limiter (par exemple, le concept psychologique de bien-être subjectif inclut la dimension hédonique, mais aussi la satisfaction avec la vie, qui est évaluée en posant directement la question aux individus)[1].

Etre surdoué ne rend pas heureux mais ne me tue pas. De nos jours, déclarer que l’on a été braqueur de banque, violeur, proxénète dans une vie antérieure ou mercenaire chez Kadhafi est plus facile que de dévoiler son génie.

Etre surdoué ne rend pas heureux mais ne me tue pas

Mais qu’est-ce qu’un génie ? Selon Schopenhauer, un génie est une personne qui voit ce que les autres ne voient pas, alors qu’un homme talentueux réalise ce que les autres ne peuvent réaliser. Cette définition me convient. On trouvera d’innombrables scientifiques talentueux mais très peu de génies. Le prix Nobel de physique a récompensé des génies et des physiciens talentueux. Quelques années plus tard, rien n’avait changé. Je saute les années. J’ai soutenu un doctorat de philosophie en inventant une sorte de métaphysique un peu à la manière de Leibniz et mélangeant la physique, la biologie, le soufisme, Heidegger et plein d’autres choses.

Le surdoué est différent du génie. Newton et Darwin furent des génies, comme Kant, Einstein et Dirac. Je pense pouvoir avancer en perçant. Le bonheur ailleurs - la compétition ne rend pas heureux - par Sébastien Epiney. Le milieu du vélo pourri Dans le milieu du vélo, tout le monde savait que Lance Armstrong était le champion du dopage Des scientifiques bien informés parlaient de lui en le surnommant « mutant ».

Le bonheur ailleurs - la compétition ne rend pas heureux - par Sébastien Epiney

Aujourd’hui, on sait pourquoi ses adversaires gardaient le silence : parce qu’eux aussi se dopaient. Citation du président de l’UCI Pat McQuaid en juin dernier : « La culture du cyclisme a changé depuis l’époque Armstrong et il est aujourd’hui possible de courir et gagner proprement ». Trente ans que j’entends la même chose, trente ans que tout ce milieu qui englobe diverses parties prenantes, dont les organisateurs et les journalistes, ment effrontément. Tous ces menteurs devraient être punis. L’athlétisme aussi Les révélations hebdomadaires d’athlètes dopés montrent que ce sport rivalise désormais avec le cyclisme. Le public cautionne le dopage Il y a encore la foule dans les stades d’athlétisme et aux bords des routes du TDF. Je n’ai jamais accepté ces dérives. Le travail, entre coopération et compétition. Compétition et coopération semblent antagonistes.

Le travail, entre coopération et compétition

Trop de l'une empêcherait l'autre. Dans un groupe de projet, le souhait d'un membre de " la jouer perso " ou de privilégier sa propre réussite personnelle peut faire échouer l'ensemble : on en a des exemples dans les meilleures équipes sportives. Cependant, trop de coopération peut aussi produire des effets pervers ; c'est le cas sur des marchés quand l'entente coopérative entre des prestataires empêche toute compétition, au détriment de l'intérêt du consommateur.

Le problème de nos organisations n'est donc pas defavoriser la coopération. Cela signifierait qu'elle est le bien et la compétition le mal : la réalité n'est as aussi simple. La compétition est partout La compétition est partout dans le fonctionnement d'une organisation. Et même si ce n'est pas autour de budgets à conquérir, il existe toujours une compétition entre des usines pour obtenir de meilleurs résultats de qualité ou un moindre coût unitaire.

La compétition est utile.