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Bryanbeghain

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Qui sont les champions du monde du bonheur ? - 17 mars 2016. Tout est mesurable. Du moins, c'est là une croyance tenace en statistiques, ainsi que le prouve la parution du quatrième "World Happiness Record" (en anglais), mercredi 16 mars. Le classement est établi par une équipe qui se présente comme "un groupe d'experts indépendants agissant dans leur capacités personnelles", et commissionnés par Ban Ki-Moon, de l'Organisation des nations unies (ONU). Ce rapport mondial sur le bonheur classe, pays par pays, le niveau de bonheur moyen. Les Danois seraient ainsi les plus heureux du monde, alors que les Burundais seraient les plus malheureux sur Terre. En tête : Danemark, Suisse, Islande Pour dresser cet abstrait classement planétaire, les trois auteurs ont sondé 157 pays - certains Etats n'apparaissent pas, faute de données suffisantes.

Tâche complexe puisque, par définition, le bonheur est un sentiment à géométrie variable - même s'il existe quelques critères - qui ne se laisse pas aisément dompter par la science. La mesure du bonheur Paul Conge. Le mondial du bonheur : et à la fin, c’est toujours le Danemark qui gagne ! La tradition philosophique qui fait du bonheur un sujet majeur de réflexions sur la condition humaine est fort respectable. Mais la façon dont le bonheur est en passe de devenir une nouvelle pensée unique globalisée, réduite à des statistiques commentées (souvent par des économistes, ce qui n’arrange rien), sur la base d’un quasi-monopole de l’Institut Gallup dans la production des données mondiales, m’énerve de plus en plus.

Cette mode planétaire ne date que de quelques années. La « commission Stiglitz » (2008-2009) m’a fourni un lieu d’observation en direct du lobbying ultra minoritaire mais très efficace de ceux de ses membres qui étaient les « spécialistes incontestés » du bonheur statistique. Ils n’étaient que deux sur les 25 membres (34 avec les rapporteurs) : Daniel Kahnemann (prix « Nobel » 2002) et Alan Krueger, son jeune et dynamique disciple à Princeton. C’est en 2012 que paraît le premier « world happiness report », suivi d’une seconde mouture en 2013 (voir ce lien). Le bonheur au travail du 02 septembre 2015 - France Inter. La conjoncture difficile, la précarité et la concurrence rendent aujourd’hui l’univers professionnel plus ambigu voire menaçant. Dans ce contexte parler de bonheur au travail peut presque sembler provocant. Pourtant de nombreuses études montrent l’impact du bien-être au travail non seulement sur la motivation et la créativité des salariés mais aussi sur les performances économiques de l’entreprise.

C’est pourquoi plus qu’un simple concept, le sujet intéresse aujourd’hui des chercheurs en psychologie cognitive que des spécialistes en ressources humaines et management …. Site de l’Université du Bonheur au Travail qui se tiendra les 29, 30 et 31 octobre à Paris dans les locaux de l'INSEEC: En partenariat avec Cerveau et Psycho A la UNE de la science Une étude qui bouscule le monde de la recherche en psychologie. La conception du bonheur dans les cultures d'ailleurs. Le bonheur, dans la pensée occidentale, est l’aboutissement d’une démarche et d’une construction aboutissant à un état durable de plénitude et de satisfaction ou encore, une jouissance d’une situation.

Il est à la confluence de plusieurs registres, le sensible, le social, les affects. Pour l’Occident, les représentations socialement et historiquement construites du bonheur s’articulent à l’individualisme : il est un état émotionnel momentané ou durable de l’individu et moins du collectif ; c’est une notion subjective et en même temps normative. Qu’il se situe dans une aspiration individuelle ou collective, qu’il soit au bout d’une quête pour un avenir matériellement meilleur – une promesse pour demain – ou dans le mythe d’un âge d’or appartenant à un passé lointain – un temps révolu et perdu à jamais –, le bonheur est à la fois nostalgie et promesse.

Il est associé au temps. Le bonheur est-il un concept universel, partagé entre les humains ? Travail : du bonheur à l'enfer (dossier) Aimer son travail est considéré aujourd’hui comme un facteur majeur de la réalisation de soi ; plus personne ne veut perdre sa vie à la gagner. L’engagement est d’ailleurs facteur d’efficacité : comment être efficace si l’on n’est pas engagé, passionné, motivé pour ce que l’on fait ? Mais quelles sont les composantes de cet engagement ou désengagement face au travail ? Voilà ce que ce dossier tente d’explorer. Achille Weinberg explique que trois motifs suffisent à expliquer la motivation à travailler : gagner sa vie, exister socialement et faire des choses intéressantes. Mais ce sont les trois mêmes raisons qui conduisent aussi à le détester… Comme l’indiquent des enquêtes récentes certains trouvent leur bonheur dans des métiers parfois inattendus et peu prestigieux : réparer des motos ou faire de la comptabilité (articles de Marie Deschamps et A.

Weinberg). Aujourd’hui, c’est la Journée internationale du bonheur ! C’est en 2012 que les Nations Unies ont fait du 20 mars la Journée internationale du bonheur, une façon de reconnaître le bonheur comme un objectif fondamental universel et d’impliquer les organismes publics et les individus dans cette quête. Le sujet ne cesse de fasciner les chercheurs. Tous veulent apporter un élément de réponse à la même question : « Qu’est-ce qui fait le bonheur? ». Certains de leurs résultats les plus récents peuvent paraître surprenants. Une affaire de biologie ? Certains chercheurs avancent que le bonheur pourrait être une question de gênes. Des chercheurs de l’université de Kyoto au Japon ont découvert l’année dernière que ceux qui se sentent plus intensément heureux disposent de plus de matière grise dans la région précunéus du cerveau. Dépenser du temps et non de l’argent Une étude publiée cette année dans la revue Developmental Psychology a remis en cause l’idée d’une crise de la quarantaine.

Les réseaux sociaux favorisent-ils le mal être ? Ph.