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Fonds concurrents

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"Nous pouvons investir de 100 000 à 80 millions d'euros dans une start-up" Ayant quitté la Silicon Valley pour rejoindre le bureau britannique d'Accel Partners, Philippe Botteri revient sur la présence et la stratégie d'investissement du fonds en Europe.

"Nous pouvons investir de 100 000 à 80 millions d'euros dans une start-up"

JDN. En quoi la mission du bureau britannique d'Accel Partners diffère de l'activité américaine ? Philippe Botteri. Accel Partners est un fonds international présent dans la Silicon Valley depuis 30 ans, mais nous sommes également présents à New-York, Londres, en Inde et en Chine. A Londres nous disposons de 530 millions de dollars dédiés aux investissements européens. Showroomprivé, Shopmium, Comuto... vos investissements en France semblent s'accélérer. La France est un gros marché du venture en Europe. Mais Paris participe à une dynamique remarquée dans toute l'Europe. Quels sont les secteurs privilégiés d'Accel pour 2012 ?

Aujourd'hui nos thèmes d'investissement se concentrent autour du mobile, des applications mobiles, des nouveaux modèles de l'e-commerce comme Stylistpick, Birchbox ou Showroomprivé. "Nous souhaitons lever jusqu'à 80 millions d'euros pour XAnge Capital 2" Présent en France et en Allemagne, le fonds d'investissement historiquement lié au Groupe La Poste lève à nouveau et souhaite accélérer ses investissements dans le numérique.

"Nous souhaitons lever jusqu'à 80 millions d'euros pour XAnge Capital 2"

JDN. Pouvez-vous nous présenter XAnge ? Rodolphe Menegaux. XAnge est une société de gestion de fonds née en 2003 et détenue à 90% par La Banque Postale. Notre premier fonds d'investissement en capital risque XAnge Capital disposait de 64 millions d'euros et ses investissements étaient sponsorisés par le Groupe La Poste. XAnge a pourtant déjà investi dans l'e-business... Oui, car XAnge gère aussi d'autres FCPI qui ont investi dans des acteurs de l'Internet, comme dans Delamaison.fr ou dans le site spécialisé dans le financement artistique participatif KissKissBankBank.com. Another European Carrier Goes VC: Orange Partners With Publicis, Iris In $400M Fund. Today sees the launch of one more venture capital fund backed by a large European telecoms carrier: Orange, the retail face of France Telecom, is teaming up with the advertising giant Publicis and Iris Capital Management to start OP Ventures Growth, a new $400-million-plus fund to back French and other European technology startups.

Another European Carrier Goes VC: Orange Partners With Publicis, Iris In $400M Fund

Orange and Publicis are contributing half of those funds, $200 million (€150 million) with the total to be used both for seed capital/early stage investments, as well as later rounds; and the deal will see the carrier and ad giant effectively become minority partners (24.5 percent each) in Iris. The move underscores how the older guard of media and communications are continuing to invest to make sure that they, too, are in the thick of newer innovations — and they are using the vehicle of VC cash to get there. OP Ventures says it will be looking to invest up to €15 million ($20 million) in individual projects. Venture capital. Accel Partners. "Il nous reste encore 86 millions d'euros à investir" Un an et demi après sa création, le fonds de Marc Simoncini a investi 14 millions d'euros sur 16 start-up et souhaite répartir ses investissements tant en amorçage qu'en capital développement.

"Il nous reste encore 86 millions d'euros à investir"

JDN. Quel bilan tirez-vous de vos 18 premiers mois d'investissements de Jaïna Capital, votre stratégie a-t-elle évoluée ? Marie-Christine Levet. A l'origine, nous avons réalisé la majorité de nos investissements en amorçage, sur des montants allant de quelques centaines de milliers à 1,5 million d'euros. Ce fut le cas pour pour AppsFire, Ifeelgoods, Made.com, Restopolitan Monnier Frères ou encore Plyce. Aujourd'hui nous nous structurons autour de deux branches : l'une en amorçage et l'autre en capital risque et capital développement, visant des sociétés online déjà existantes en France et/ou à l'international, voire des sociétés "brick and mortar" qui souhaitent aller vers le digital.

Charles-Henry Tranié. Comment envisagez-vous la nature de vos collaborations avec les autres investisseurs ? "Les firmes françaises ne savent pas intégrer les start-up" Très actif en amorçage, Kima Ventures intensifie ses deals à l'international.

"Les firmes françaises ne savent pas intégrer les start-up"

Le fonds de Xavier Niel géré par Jérémie Berrebi a investi 11,5 millions d'euros dans 115 start-up depuis son lancement début 2010. Plus d'un an et demi après la naissance de Kima Ventures, comment se structure votre portefeuille ? Nous avons investi 11,5 millions d'euros dans 115 sociétés dans 18 pays. Jusqu'ici notre modèle d'investissement en amorçage se basait sur une fourchette d'investissements entre 30 000 et 200 000 euros. Mais désormais, nous investissons 100 000 euros par start-up, en ciblant des valorisations assez faibles.

De quels critères dépendent ces sélections ? La première question que je me pose, c'est de savoir si j'utiliserai un service, s'il répond à un réel besoin. Il semble que les possibilités de sorties pour les fonds français se restreignent, quelles en sont les raisons ? Les principaux intéressés par nos start-up, ce sont les américains.

Ces difficultés sont-elles propres à la France ? Qui sont les fonds d'investissement les plus actifs en France.