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En Espagne, les contestataires sont modernes, contrairement en France. Encouragé par les révoltes arabes, jouant du mimétisme entre la Place Tahrir du Caire et de la Puerta del Sol de Madrid, le mouvement des "Indignados", ces jeunes espagnols qui campent depuis plus d'une semaine en plein cœur de Madrid, est sur le point de faire des émules.

En Espagne, les contestataires sont modernes, contrairement en France

Cette semaine, une soixantaine de jeunes français se sont rassemblés place de la Bastille pour importer le mouvement dans l'Hexagone, et ils ont déjà repris rendez-vous pour dimanche, en espérant que leur rangs se seront grossis entre temps. Si l'idée de la #frenchrevolution est née sur Twitter, elle est portée en France par les agitateurs habituels de la jeunesse et de l'extrême-gauche, de Génération Précaire à Bellaciao, en passant par le fan club de Stéphane Hessel. France Inter > Comme on nous parle. Espagne : "les Indignés" Diplômé du CFJ, il a travaillé à Europe 1, France 2 et France Info, avant de participer à la création de FRANCE 24 en 2006, en tant que présentateur de la matinale et du débat.

Espagne : "les Indignés"

Depuis 2011, il est directeur de l'Académie France 24-MCD-RFI. Facebook, Twitter et les "Indignés" Le printemps arabe s'était appuyé sur les réseaux sociaux pour se structurer.

Facebook, Twitter et les "Indignés"

Aujourd'hui, les Espagnols reproduisent le même schéma. Depuis dix jours, les Indignés investissent les places de plus de 70 villes, se coordonnant via Twitter et Facebook. Ces citoyens de tout âge dénoncent la précarité de leur situation, dans un pays où le chômage atteint 22 % et culmine à 48 % pour les 18-30 ans. Las de voir les politiques laisser l'Espagne s'enliser dans une crise économique, ils réclament une "réelle démocratie, maintenant", mot d'ordre de la contestation. À l'origine de la révolte, un simple événement Facebook.