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Economie

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La richesse mondiale a doublé depuis 2000 (et 9 autres chiffres révoltants) Crise : « Le succès des Allemands n’a rien à voir avec leurs efforts » Pourquoi la France a-t-elle décroché par rapport à l’Allemagne, en termes de compétitivité, de croissance et d’emploi ? « Made in Germany » de Guillaume Duval On attribue généralement le succès allemand aux réformes engagées en 2000 par le chancelier SPD Gerhard Schröder, dans son « agenda 2010 » : flexibilisation du marché du travail et coupes claires dans les dépenses publiques. C’est cet effort, auquel se refuseraient les Français, qui serait payé de retour aujourd’hui. Le journaliste d’Alternatives Economiques Guillaume Duval vient de signer chez Seuil un livre très éclairant sur l’Allemagne, « Made in Germany », dans lequel il remet frontalement en question ce diagnostic.

Rue89 : Tu as la conviction que le succès allemand n’a rien n’a voir avec les réformes engagées par Schröder. Explique-nous. Guillaume Duval : Avec Schröder, c’est la première fois que la gauche arrive vraiment au pouvoir en 140 ans. Guillaume Duval (Alternatives Economiques) Passons au troisième facteur hors-crise. Conjoncture : Les exonérations de charges ont bondi de 55% en 9 ans. INFOGRAPHIE - Les allégements atteignent 30 milliards en 2010. Les deux tiers servent à réduire le coût du travail peu qualifié. Pas un record, mais presque. Le montant des exonérations de charges sociales a atteint, en 2010, la somme rondelette de 30 milliards d'euros. Soit une progression de 55% en neuf ans.

Le chiffre publié jeudi par l'Acoss -la fédération nationale des Urssaf- est en diminution de 2,3% par rapport à 2008, où il avait dépassé 30,7 milliards. Mais il reste impressionnant puisqu'il représente plus de 10% du total des cotisations dues par les salariés et les employeurs à la Sécurité sociale. La plupart des exonérations concernant plutôt la part patronale, les entreprises sont dispensées de payer 20% des cotisations qu'elles doivent théoriquement. Le gros morceau concerne des «mesures générales d'encouragement» à la création d'emplois et au pouvoir d'achat . Dans la même catégorie se trouvent les exonérations de charges au titre des heures supplémentaires déclarées. Goldman Sachs et Frankenstein. La dette : rattrapage pour les largués.

Le modèle Allemand : 7 millions de mini-jobs à 400 euros mensuels ! L'arnaque du système bancaire dévoilée par Victoria Grant 12 ans. La réforme des banques est taillée en pièces sous la pression du lobby bancaire. Il n’y aura pas de “Glass-Steagall Act” en France. Il n’y aura pas de séparation entre les banques de dépôts et les banques d’investissement. Jeudi dernier, le ministre des finances, Pierre Moscovici, a présenté devant la communauté financière, réunie à l’occasion d’un colloque organisé par l’autorité des marchés financiers, les premières lignes du projet de loi bancaire. Le texte doit être discuté en conseil des ministres le 19 décembre. S’il n’est pas totalement arrêté, les grandes lignes en sont esquissées.

Le ministre des finances, pour sa part, parle d’une réforme ambitieuse. « Nous voulons une réforme qui fasse référence en Europe et refonde notre paysage financier pour les vingt prochaines années contre la spéculation et pour le financement de l’économie réelle (…) Sans attendre la directive européenne, la France va adopter les recommandations de la commission Liikanen », a-t-il expliqué.

Effet d’optique Cela semble rigoureux. La liste peut être poursuivie. Guillaume Peltier et la fraude sociale - Désintox. Moyenne des heures hebdomadaires habituellement travaillées à l'emploi principal. La preuve en chiffres de l'indécence des grands patrons. Juste un petit mot pour vous dire mon écoeurement de voir dans le JDD du jour 98 grands patrons jouer les pleureuses et lancer un appel à payer moins pour gagner plus.

C'est assez comique je trouve, quand on sait que : Voilà c'était juste ce petit coup de gueule avec des preuves factuelles que les grands patrons n'ont pas à se plaindre puisque ce sont eux et leurs groupes qui bénéficient le plus des largesses de 10 années de droite au pouvoir. Car au final, cet appel est une critique des 10 années d'UMP au pouvoir puisque le PS n'a pour l'instant rien modifié, n'ayant pas eu le temps, en 6 mois, de le faire. La preuve en chiffres de l’indécence des grands patrons. Mardi 30 octobre 2012 2 30 /10 /Oct /2012 11:07 La preuve en chiffres de l’indécence des grands patrons Juste un petit mot pour dire mon écoeurement de voir dans le JDD de dimanche, 98 grands patrons jouer les pleureuses et lancer un appel à payer moins pour gagner plus.

C’est assez comique je trouve, quand on sait que : • en 2012 les sociétés du CAC40 ont versé 37 milliards de dividendes à leurs actionnaires (source) • en 2010 les sociétés du CAC 40 ont dégagé des bénéfices d’un montant de près de 83 milliards d’euros (source) • la réduction de charges sociales dite « Fillon » coûte de 21 à 23 milliards d’euros par an à l’État (source) • l’impôt sur les sociétés payés par les société du CAC 40 représente 8% de leurs bénéfices, loin du taux normal de 33% et alors que les PME en payent à un taux de 22% (source) • 17 groupes du CAC 40 ne payent pas d’impôt sur les bénéfices (source) • en 2010 les allégements de charge ont atteint 30 milliards d’euros et augmenté de 55% entre 2001 et 2010 (source)

Lettre ouverte aux grands patrons français. Les PDG des 98 plus grandes sociétés françaises ont lancé un appel au gouvernement hier dans le JDD. Alors je leur réponds. Les grands patrons se jugent mal aimés et ils ont raison. La France serait, contrairement aux USA, un pays qui n'aime ni la réussite ni l'argent. Etroitesse d'esprit du catholicisme versus éthique du protestantisme, peut-être ?

La baisse des dépenses publiques Votre appel comporte, comme tous les appels de ce genre, une injonction de baisser les dépenses publiques. La TVA sociale Vous appelez au retour de la TVA sociale, feu-réforme de Sarkozy enterrée par François Hollande. Le reste Votre appel ne se réduit pas à cela. NICOLAS QUINTCitoyen Photo cc BY SA William Arthur Fine Stationery via Flickr. (1) A l'attention de Monsieur le rédacteur en chef du magazine LE POINT.

La dette

Emmanuel Todd : "Annulons la dette du Vieux Monde !" L'arnaque de la dette publique. Merci de vous référer à l'article pour les détails des calculs ayant aboutis aux conclusions qui suivent Les intérêts de la dette nourrissent la dette. Nous essayons ici de déterminer les évolutions de la dette des administrations publiques au sens de Maastricht si nous n’avions pas eu à payer d’intérêts sur la dette, tous autres éléments restant constant par ailleurs (en particulier la quantité totale de monnaie en circulation dans l’économie).

Le résultat des calculs : Constatations : Entre fin 1979 et fin 2009 (30 ans), les APu (État, Administrations diverses, et Administrations de Sécurité Sociale) ont du financer les intérêts de leur dette à hauteur de 1340 milliards d’euros, soit en moyenne 44,7 milliards d’euros par an (un peu plus de 120 millions par jour). Il est intéressant de pouvoir visualiser année par année les capacités ou les besoins de financement des APu – avec et sans intérêts – sur ces années. Garçon ! l'addition ! Alors que le gouvernement stigmatise le petit voleur d’oranges, il détourne pudiquement les yeux lorsque les gros poissons trichent en toute décomplexion. Claude Guéant et Nicolas Sarközy ont en effet lancé la chasse aux fraudeurs de la sécu, dont on nous dit qu’ils pillent allègrement l’institution nationale.

Celui-là percevrait des indemnités doubles, en ayant deux adresses, et un autre se ferait porter pâle alors qu’il est en bonne santé, et le préjudice serait de taille. On évoque dans le quotidien « la Dépêche » la somme annuelle de 400 millions d’euros (lien) alors que « le nouvel obs » est plus modeste, évoquant 241 millions d’euros. A y regarder de plus près, cela ne représente que 1% des prestations versées. Le citoyen responsable trouvera-il normal que le gouvernement s’en prenne aux plus petits, en laissant allègrement filer les gros poissons ? Sommes-nous en période de guerre ? Pourtant 24 milliards d’euros ont été dépensés pour l’achat de 4 sous marins nucléaires. Sarko…verdose. Le syndrome du larbin -- Julien ARLANDIS. La France des riches contre la France des travailleurs -- Front Syndical de classe. Bonjour à tous. Ceux qui suivent les commentaires que je fais sur tel ou tel sujet ont compris que je ne suis pas de votre bord, mais que j’apprécie la liberté d’expression, le débat, et par dessus tout, l’Homme et la Justice.

Il y a dans ce texte du très vrai, mais aussi du faux, ou du mal compris. D’abord les chiffres sont assénés sans donner les sources permettant de les vérifier. On confond (volontairement ?) Deux postes très différents : Les impôts, destinés à financer les fonctions "régaliennes" de l’Etat (budget de l’Éducation, de la Justice, de la Culture, de la Défense, de l’Intérieur...) et les dépenses de protection sociale, qui sont des revenus indirects (protection maladie, branche famille...) ou différés (protection chômage, retraites...) Ensuite : Niches fiscales : D’accord pour dire qu’il ne devrait pas en avoir du tout. Mais il y a une niche fiscale dont vous ne parlez pas : La moitié des foyers fiscaux ne payent pas d’impôt sur le revenu.

La Bourse. Taxation du travail à 42% !!! Economie France - Chiffres clés - Les Echos.fr. Impôts et économie. Domination de la marchandise dans les sociétés contemporaines « A.E.Z.E.N. Par Gérard Briche Texte intégral PDF : Domination de la marchandise dans les sociétés contemporaines La marchandise domine les sociétés contemporaines, mais qu’est-ce que la marchandise exactement ?

C’est une chose banale, et en même temps tellement énigmatique, que Karl Marx, quand il a écrit le Capital, n’a pas cessé de reprendre la rédaction du chapitre sur la marchandise1. Le plus difficile, c’est de commencer, et sans doute était-ce particulièrement difficile de commencer par là. Pourtant, il est nécessaire de commencer par elle (la marchandise). 1.

Comprendre ce qu’est la marchandise, c’est comprendre que le monde de la marchandise n’est pas seulement un monde régi par un conflit – conflit entre les forts et les faibles, entre les riches et les pauvres, entre les capitalistes et les prolétaires – , un conflit qui d’ailleurs n’est pas ce qu’il semble être à première vue, car il a lieu dans un monde enchanté2. Bien sûr, tout cela n’est qu’un conte de fées. 2. Pourquoi capitaliste ? Heures sup’ défiscalisées : Le rapport parlementaire qui accable. Complexe, coûteux pour les finances publiques, inégalitaire, peu rémunérateur, le dispositif des heures supplémentaires détaxées a créé un fort effet d’aubaine, bon nombre d’heures effectuées mais non déclarées avant la réforme ayant bénéficié des allégements fiscaux et sociaux. Quatre ans après sa mise en œuvre, un rapport parlementaire dresse un bilan sévère du dispositif.

Mais si le gouvernement entend le modifier, ce n’est qu’à la marge. Texte emblématique de la présidence Sarkozy, la loi TEPA (Travail, emploi, pouvoir d’achat) du 21 août 2007, censée «redonner sa place au travail comme valeur et outil d’amélioration du pouvoir d’achat», prend l’eau de toutes parts. Le bouclier fiscal ? Supprimé. La déduction fiscale des intérêts d’emprunt immobilier ? Supprimée. Le gouvernement propose en effet de réintégrer les heures supplémentaires dans le calcul des allégements de cotisations sociales patronales. D’après M. Cette stabilité révèle bien les effets d’aubaine et d’optimisation. Fiscalité des entreprises : plus on est gros, moins on paie… Un nouveau rapport du Conseil des prélèvements obligatoires constate que ce sont les plus grandes entreprises qui paient le moins d’impôts.

Les raisons en sont faciles à voir : les multinationales maîtrisent parfaitement le recours aux paradis fiscaux et aux multiples « niches fiscales ». Elles ont aussi des filiales à l’étranger et peuvent, via les prix de ventes internes à l’entreprise, s’arranger pour déclarer leurs bénéfices là où les impôts sont les plus faibles.

Les chiffres de l’impôt sur bénéfices pour la période 2006-2008 (voir le tableau ci-après) montrent que seules quatre entreprises du CAC 40 ont payé un impôt sur les sociétés qui corresponde au taux officiel en France. Il est impossible de savoir dans quelle mesure telle ou telle entreprise utilise tel ou tel paradis fiscal pour échapper à l’impôt dû sur tel ou tel territoire. Deux sociétés, Alcatel-Lucent et STMicroelectronics ont enregistré globalement des pertes sur ces trois exercices, elles sont donc « hors course ». Les Français travaillent moins mais sont plus productifs.