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Économie et bonheur. The quality of life does not depend on happiness alone, but also on what one does to be happy.

Économie et bonheur

If one fails to develop goals that give meaning to one’s existence, if one does not use the mind to its fullest, then good feelings fulfill just a fraction of the potential we possess. A person who achieves contentment by withdrawing from the world to ’cultivate his own garden,’ like Voltaire’s Candide cannot be said to lead an excellent life. Without dreams, without risks, only a trivial semblance of living can be achieved.Mihaly Csikszentmihalyi 1. Introduction Au cours des deux dernières décennies, un nombre croissant d’experts ont mené des recherches sur les relations entre économie et bonheur, avec des résultats parfois surprenants.

L’économie est un déterminant du bonheuretle bonheur est un déterminant de l’évolution économique. Une des questions qui reste ouverte est celle du degré de détermination - dans un sens comme dans l’autre. L’argent fait-il le bonheur ? Comment consommer, travailler, pour être heureux ? Bonheur et croissance économique - Economiedubonheur.com, le site francophone de référence sur l'économie du bonheur. Dans la théorie économique traditionnelle, davantage de croissance, c’est davantage de bien-être matériel et donc davantage de bonheur.

Bonheur et croissance économique - Economiedubonheur.com, le site francophone de référence sur l'économie du bonheur.

Or, les recherches sur le relation entre revenu et bonheur montrent que ce n’est pas forcément vrai. D’abord, que ce soit entre pays ou à l’intérieur des pays, la relation entre bonheur et revenu paraît curvilinéaire : l’augmentation du revenu, lorsque le revenu est faible, aide à l’amélioration du bonheur, puis, à partir d’un seuil qui varie selon les études, l’augmentation du revenu n’a plus d’incidence sur le bonheur. Ensuite, dans les pays riches, la croissance économique n’a pas permis une augmentation du bonheur. Pour expliquer ce phénomène, les économistes du bonheur utilisent les arguments de la comparaison sociale et de l’adaptation. La comparaison sociale est ici le fait de comparer ses revenus aux revenus des autres.

Les psychologues mettent en avant d’autres raisons. Il est possible de neutraliser la perte de bonheur des chômeurs. L’économie du bonheur, c’est quoi ? L’économie du bonheur est une branche récente de l’économie qui se trouve être en plein essor depuis les années 1990-2000.

L’économie du bonheur, c’est quoi ?

Véritable discipline académique, elle s’évertue à observer et analyser les déterminants économiques du bien-être subjectif des individus tel qu’il est déclaré dans les enquêtes. L’économie du bonheur s’inscrit dans une longue tradition initiée au 19ème siècle par des économistes (comme l’anglais Francis Edgeworth) qui considéraient alors qu’il était possible de mesurer directement le bien-être des individus. Cette tradition a néanmoins été cantonnée aux seconds rôles au 20ème siècle, durant lequel l’obsession des économistes était de modéliser les comportements rationnels des individus plutôt que d’évaluer et comprendre la satisfaction que les individus tiraient de leurs comportements réels, qu’ils soient rationnels ou non.

Économie du bonheur. L’économie du bonheur est une branche émergente de l'économie.

Économie du bonheur

Elle se distingue de l'économie du bien-être en ce qu'elle ne fonde pas ses analyses sur le bien-être, sous-entendu le bien-être objectif, c'est-à-dire la santé, l'éducation, l'environnement, etc., mais sur le bonheur, qui est un état conscient subjectif. [modifier | modifier le code] Le bonheur se mesure. Il existe diverses méthodes qui ont chacune leurs avantages et leurs limites. Ces méthodes sont notamment les échelles d’auto-évaluation, le DRM et l’ESM. Les échelles d’auto-évaluations consistent en des questionnaires. Le DRM ou Day Reconstructing Method (Méthode de reconstruction de la journée) consiste à demander aux participants de dire à la fin de la journée quelles ont été leurs activités durant la journée, à quel point ils ont été heureux pendant chacune des activités et combien chaque activité a duré.

Ces trois méthodes fournissent des données subjectives. L'économie du bonheur. Que l'économie s'occupe de la question du bonheur est caractéristique de notre époque.

L'économie du bonheur

Notre civilisation actuelle pourrait bien en effet se définir par ces deux termes : "économie" et "bonheur". La foi dans le quantitatif et les chiffres pour rendre compte de la réalité d'une part, et notre volonté affichée d'être heureux d'autre. L'économie du bonheur rassemble ces deux traits en une discipline académique. Son postulat de base de l'économie du bonheur est davantage révélateur encore, puisqu'elle suppose que la croissance économique nous rendrait heureux.

L'importance de la croissance économique serait donc là; et elle expliquerait pourquoi notre président de la République a fait de la croissance son credo depuis 2012 - du moins jusqu'aux attentats. L'économie du bonheur fait cependant une découverte qui met à mal sa naïve conviction première : La période des "trentes glorieuses", période de croissance économique par excellence, n'a pas fait d'heureux. 1. 2. Salaire : quel est le montant du bonheur ? L'argent fait le bonheur, mais avec de grandes différences. «Money, Money», dit une célèbre chanson de Liza Minnelli.

L'argent fait le bonheur, mais avec de grandes différences

Selon cet hymne à l'argent, la richesse matérielle signifierait la même chose dans le monde entier: «a mark, a yen, a buck or a pound – that clinking, clanking, clunking sound is all that makes the world go 'round» («un mark, un yen, un dollar ou une livre, voilà ce qui fait tourner le monde»). L'argent occupe incontestablement une place importante, mais il existe des conceptions très différentes de son rôle au quotidien et de la manière dont on l'affiche: pour un Américain, il peut sembler normal de montrer sa fortune.

En revanche, cette attitude est jugée vulgaire en Suisse et insensée au Bhoutan. On constate également un fossé entre les générations concernant l'argent en tant que symbole de réussite: pour les jeunes «digital natives», la richesse matérielle n'est pas aussi essentielle que pour leurs parents issus de la génération d'après-guerre. L'argent fait largement le bonheur, démontre l'Insee. Les Français interrogés avancent cependant des motifs complémentaires de satisfaction dans la vie, comme la santé, l'éducation, les risques psychosociaux au travail, l'environnement… «En général, que diriez-vous de votre vie, sur une échelle de 0 à 10, de la pire à la meilleure possible?»

L'argent fait largement le bonheur, démontre l'Insee

C'est la question qu'a posée l'Insee à un panel de 10.000 adultes à la suite de la proposition de créer des indices de bien-être, formulée en 2009 par l'économiste Joseph Stiglitz. Résultat: «Les adultes vivant en France métropolitaine déclarent en 2011 un niveau moyen de satisfaction dans la vie de 6,8 sur une échelle allant de 0 à 10», observe l'Institut. Parmi eux, ils sont 13% à situer leur bien-être entre 9 et 10, et 7% à le situer en dessous de 5.

L'argent fait-il le bonheur ? Le Paradoxe d'Easterlin. En 1974, l'économiste Richard Easterlin a démontré de manière empirique une relation étrange entre le bien-être et le PIB par habitant : à long-terme, il ne semble pas exister de causalité entre la croissance du PIB (ajusté de l'inflation) par habitant et le bonheur.

L'argent fait-il le bonheur ? Le Paradoxe d'Easterlin

Entre 1973 et 2004 par exemple, alors que le PIB réel par habitant a doublé aux Etats-Unis, le "bonheur" est resté constant (voir graphique ci-dessous). Cependant, lorsque l'on regarde la situation à un instant "t", il apparaît tout de même que l'argent fait un peu le bonheur : un ménage plus riche aura tendance à s'estimer plus "heureux" en moyenne qu'un ménage plus pauvre, et ceci particulièrement dans les pays en voie de développement.

Comment expliquer alors ce paradoxe ?