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Multinationales

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Rapport : la plupart des industries en faillite sans l’aide des États. Mandatée par une entité soutenue par l’Onu, la société Trucost a étudié l’impact économique de la dégradation de l’environnement par les grandes compagnies capitalistes du monde. Son rapport relativement peu médiatisé à sa sortie révèle une vérité accablante : si la collectivité ne payaient pas pour elles, les grandes entreprises ne réaliseraient tout bonnement aucun profit. Et la note est salée : 7300 milliards de dollars. De quoi mettre en faillite tout un système. Née à la suite du G8+5 des ministre de l’Environnement qui s’est tenu à Potsdam (Allemagne) en 2007, The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB, soit « l’Économie des écosystèmes et de la biodiversité ») est un groupe d’étude focalisé sur l’économie de l’environnement. Mais comment chiffrer sérieusement les conséquences des activités industrielles ?

En effet, si les industries conventionnelles devaient prendre à leur charge la réparation des dégâts provoqués par leurs activités, aucune ne réaliserait de profit. L’arbitrage international, une pratique scandaleuse méconnue. 22 mars 2014 Article en PDF : De quoi s’agit t-il exactement, le terme même d’arbitrage n’étant guère évocateur en dehors du domaine sportif ? Il s’agit d’un cadre juridique spécifique qui permet aux entreprises multinationales d’attaquer via des traités sur l’investissement un pays qui aurait pris ou qui souhaiterait prendre des mesures sociales ou environnementales pour protéger sa population. Les multinationales peuvent, elles, estimer que cela va porter préjudice à leurs bénéfices et réclamer devant des tribunaux d’arbitrage des indemnisations considérables. Cet article se propose de lever le voile sur les ravages causés par l’industrie juridique de l’arbitrage. En effet, si il est compréhensible d’avoir des instances chargées de régler des litiges, la critique de l’arbitrage doit se porter sur le système d’arbitrage en tant que tel.

Une explosion du nombre de cas Une très lucrative industrie "Les avocats d’arbitrage ne se contentent pas de chasser les ambulances. Du renfort de la menace. 737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales - Capitalisme. Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde. Crédit : Michael Aston Leur étude, à la frontière de l’économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l’Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier.

Leur travail – « The network of global corporate control » (le réseau de domination globale des multinationales) – porte sur un panel de 43.000 groupes (« transnational corporations ») sélectionnés dans la liste de l’OCDE. Une super entité de 50 grands détenteurs de capitaux Cette concentration pose de sérieuses questions. Ivan du Roy. Ce qu'on ne nous dit pas de l'économie mondiale YouTube.