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Dans quelle mesure la liberté influence-t-elle le bonheur ? Faut il renoncer à la liberté pour étre heureux ? Direction des Ressources Heureuses. Les jeunes en entreprise aspirent à la « liberté et au bonheur au travail » La jeunesse de notre pays n’est pas épargnée.

Les jeunes en entreprise aspirent à la « liberté et au bonheur au travail »

Touchée de plein fouet par les événements récents, elle est également l’une des premières victimes de la crise économique. D’après les dernières statistiques, le taux de chômage des 15-24 ans atteindrait désormais les 25 %. Malgré une conjoncture défavorable, 69 % des jeunes des 16-25 ans, et c’est là l’un de leurs principaux atouts, ont confiance en eux et en leur avenir, d’après le 1er baromètre « Jeunesse et confiance », réalisé par OpinionWay pour le think tank Vers le haut.

Fort de cet optimisme et rassurés quant à leur potentiel, la génération Y – pour ceux d’entre eux nés entre 1980 et 1995 – et la génération Z pour les plus jeunes, souhaitent marquer de leur empreinte le monde de l’entreprise. Ces générations, pour qui la liberté constitue l’une des valeurs cardinales, revendiquent leurs propres aspirations par rapport au travail, quitte à bouleverser les codes traditionnels et à perturber leurs pairs.

Innover. QUAND MIKHAÏL KHODORKOVSKI PHILOSOPHE. “La prison m’a donné la liberté” Comme beaucoup de gens se posent la question, je vous demanderai d’abord si vous avez parfois regretté d’être resté en Russie.

QUAND MIKHAÏL KHODORKOVSKI PHILOSOPHE. “La prison m’a donné la liberté”

Je suis assez schizophrène à ce sujet. Les dernières fois que j’ai voyagé à l’étranger, une moitié de moi regrettait de devoir rentrer [car il savait qu’il allait sans doute être bientôt arrêté]. Chaque jour passé loin de ma famille me donne des remords à ce sujet. Mais l’autre moitié de moi – celle qui pensait en termes de devoir, de droiture et de trahison – m’empêchait de choisir l’exil. L'utopie. Finalité des actions humaines. La seconde restriction apportée à la libre action des individus comme des communautés consiste à affirmer que tous les êtres humains possèdent, de par leur nature même d'humains, des droits inaliénables.

Finalité des actions humaines

Les Lumières absorbent ici l'héritage de la pensée du droit naturel, telle qu'elle se formule au milieu du XVIIIe siècle : à côté des droits dont les citoyens jouissent dans le cadre de leur société, ils en détiennent d'autres, communs à tous les habitants du globe et donc à chacun, droits non écrits mais non moins impérieux pour autant. Tout être humain a droit à la vie.

La peine de mort est donc illégitime, même lorsqu'elle frappe un criminel qui a tué : si l'assassinat privé est un crime, comment l'assassinat public pourrait-il ne pas en être un ? Tout être humain a droit à l'intégrité de son corps. La torture est donc illégitime, même lorsqu'elle est pratiquée au nom de la raison d'État.

Peut-on être heureux sans être libre ? On pouvait ici traiter le sujet différemment en prenant "peut-on" dans un autre sens, celui de la légitimité.

Peut-on être heureux sans être libre ?

Pouvons-nous nous accorder le droit de renoncer à la liberté au nom de notre bonheur, si les deux sont incompatibles? La liberté n'a-t-elle pas plus de valeur que le bonheur ? Le bonheur semble en effet n'être qu'une fin égoïste, sensible, en mot qui ne soit pas digne de notre humanité. Accepter d'être heureux sans être libre, c'est se satisfaire d'une situation de satisfaction immédiate, sensible, individuelle, qui nous fait davantage tendre vers l'animal que vers l'homme. Dans L'utilitarisme, le philosophe John Stuart Mill a ainsi cette formule frappante : "Mieux vaut être Socrate insatisfait, qu'un porc satisfait. " Il en va de même en politique. On ne peut donc pas être heureux sans être libre : nous n'en avons pas le droit car si nous le faisons, c'est que nous acceptons de renoncer à l'une de nos valeurs les plus importantes au nom d'une simple satisfaction sensible.