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Slut-shaming

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Cyril Hanouna, Enora Malagré et les filles faciles. Après l’interview quelque peu gênante de Pharrell Williams par Enora, Cyril Hanouna traite sa subalterne de « fille facile », à l’antenne. Le malaise est total. — Un grand merci à Lady Dylan qui a aidé Sophie-Pierre Pernaut à boucler cet article ! Cette semaine, difficile de passer à côté de l’interview de Pharrell Williams par Enora Malagré tant elle a été moquée sur les réseaux sociaux, Twitter en tête. Par la suite, emballement médiatique oblige, j’ai fini par en regarder tellement d’extraits que c’est comme si j’avais tout vu. Malgré ma curiosité pour comprendre l’origine de tant de haine, j’avais choisi de ne pas regarder cette interview plus de quelques minutes parce qu’Enora Malagré n’est pas journaliste. Elle est animatrice et chroniqueuse et n’est donc pas rodée à l’exercice qui, pour l’avoir testé, est vachement difficile.

Vachement. Depuis, l’animatrice a souhaité que la vidéo soit supprimée et s’est expliquée à plusieurs reprises. . « J’ai voulu faire une interview à la cool. Girl trouble: we care about young women as symbols, not as people. Another week, another frenzy of concern-fapping over teenage girls. A few days ago, I was invited onto Channel 4 News to discuss a new report detailing how young people, much like not-young people, misunderstand consent and blame girls for rape. The presenter, Matt Frei, tried to orchestrate a fight between myself and the other guest, Labour MP Luciana Berger, because it’s not TV feminism unless two women shout at each other. As we approached the six minute, time-for-some-last-words mark, Frei was clearly floundering. It turns out that even respected broadcasters with years of experience have no idea how to handle the twisted narrative about girls, and sex, and how adults feel about girls having sex, and what precisely it is about all of this that constitutes news.

He turned to Berger and said - I quote - “Miley Cyrus - should we just ignore her? At which point I had to stop myself yelling Oh Fuck Off Fuck Off Just Fuck Off And Do Not Speak Ever Again at the camera in front of me. Je me respecte, merci. Je suis une femme et je me respecte quand je couche le premier soir, parce que je respecte plus ma liberté que l’opinion de personnes que je ne reverrai jamais (ou que je reverrai, mais dont l’avis m’indiffère). Je me suis parfaitement respectée quand j’ai couché pour la première fois : j’avais envie. Et si un père, un frère ou un ami s’était mis en-travers, je n’aurais pas appelé ça du respect. J’imagine que j’ai dû respecter mon hymen à un moment, mais au même niveau que mes ongles ou mes cheveux avant de les couper : quitte à respecter une partie de mon corps, autant choisir un organe évolutif comme le cerveau, créatif comme la main, ou puissant comme mes fantastiques biceps (erm). Je me respecte surtout quand c’est moi qui pécho, parce que je me respecte plus quand je choisis que quand je suis choisie.

Je respecte la prise de risque et l’action. Mais ensuite, si le mec me prend de vitesse... respect :) Je dis souvent non, parce que je respecte mon désir. DIZER QUE MULHER DEVE SE VALORIZAR É SUGERIR QUE ELA NÃO TEM VALOR. Karen disse... Oi Lola, a pouco descobri o feminismo e ao abrir meus olhos vi tanta coisa que é imposta a mulher, vi que tanta gente que me cerca e é machista (as vezes não por querer e sim porque foi ensinado)Tenho ódio profundo desse tal "a mulher precisa se valorizar", que é quando ela sai com muitos, ou usa roupa curta...E fico com tanta raiva de gente que fala isso que nem consigo rebater... Obrigada por ajudar...Fui estuprada aos 5 anos de idade, era a minha roupa?? Eu provoquei?? As pessoas precisam ver que estupro é algo abominavel e negar a existência da cultura do estupro é incentivar o estuprador... 6 de março de 2013 10:58 Augusto disse...

A maioria das pessoas são como ela: não sabem o básico da igualdade de gênero. 6 de março de 2013 11:02 6 de março de 2013 11:08 Huan Icaro Piran disse... 6 de março de 2013 11:11 Ana Carolina disse... Lembro de uma conversa com uma amiga sobre fazer sexo no primeiro encontro. 6 de março de 2013 11:18 Srta. 6 de março de 2013 11:20 Marcelly disse... Les Slut Walks arrivent en Europe (mais pas en France) Copenhague, hier. 300 personnes selon facebook, 100 selon la blogueuse, ont défilé pour défendre le droit des femmes à se fringuer comme elles le veulent sans qu'on leur balance à la gueule qu'elles cherchent le viol. Mais, rapport à un soleil à tuer un boeuf et des températures fukushimesques, il était assez difficile de différencier les manifestants des passants - un détail assez délicieux mettant en valeur les limites du discours de culpabilisation des victimes de viol : en été, les étudiantes et les putes brouillent leurs frontières.

Ensuite, on peut s'interroger sur la nécessité de faire une slut walk dans une ville / un pays où les filles sont très très tranquilles dans la rue... du moins d'un point de vue de Française. (Je me suis faite aborder par une seule personne à cause de ma tenue : un touriste français............. Honnêtement, je ne vois même pas comment organiser un truc pareil à Paris.) Les filles faciles se portent bien, merci. Agnès Giard s'en prend aux magazines féminins et ça fait mal : Une femme épanouie ne consomme pas la presse féminine (du moins pas celle qui voudrait l’aider à "booster sa libido").

Une femme épanouie n’a pas besoin qu’on lui donne mauvaise conscience ni qu'on la dissuade de passer pour une fille facile. Elle se prend en charge, merci. La bonne consommatrice des féminins (ceux qui victimisent leurs lectrices) est forcément celle qui a peur d’être quittée, peur d’être violée et peur d’être moche. C’est si facile d’asservir les personnes qui sont sur la défensive. Comme j'aime lire ça (en particulier la victimisation et la schizophrénie, mamelles du discours destiné aux femmes) (vous vous rappelez ? Peut-on aimer le sexe sans avoir à s’en cacher? Il y a des couvertures de magazine qui tombent mal, parce qu’elles diffusent, à mots couverts, des messages en complète contradiction avec le seul qu’il faudrait tenir actuellement, vu l’actualité: aimez le sexe à fond, sans honte, sans avoir peur.

Avoir peur, c’est déjà être une victime. Le dernier numéro de Marie-Claire affiche en couverture un titre qui est loin d’être innocent: «Aimer le sexe (sans passer pour une fille facile)». En d’autres termes: vous avez le droit d’aimer le sexe, mais attention de ne pas le signifier trop explicitement. Pourquoi? Il est difficile de savoir ce que les journalistes qui écrivent ce genre d’article ont en tête, mais on peut supposer qu’ils/elles craignent que la femme passe pour une dévergondée ou ne s’attire des jugements dépréciateurs.

Dans notre société, n’est-ce pas, il faut rester réaliste, la femme doit se tenir à carreaux et se contenter d’être ce qu’on attend d’elle (mystérieuse… inaccessible…) sinon elle risque des ennuis. Féminisme : parler de « marche des salopes » sert-il la cause ? | Rue69. Logo de Global Voices A l’exemple de ce qui s’est tenu à Toronto, les Australiens ont initié une séries de « slut walks » (marche des salopes), avec des actions organisées à Melbourne, Brisbane et d’autres ville du pays, samedi 28 mai. Leur slogan : que les personnes agressées sexuellement ne soient plus jamais les fautives. (Voir la vidéo) Au Canada, la marche avait été organisée suite aux propos d’un policier, qui disaient en substance : « Si vous ne voulez pas être violée, ne vous habillez pas comme une salope. » En Australie, l’initiative a reçu beaucoup de soutiens, mais les termes « salope » et « habillé-e comme une salope » posent problème à certains blogueurs. « En reprenant le mot “salope”, nous lui enlevons sa force » Leslie Cannold, l’une des intervenantes, a clairement énoncé sur le blog à son nom les raisons pour lesquelles elle soutenait cette marche : « Aujourd’hui, ce que nous faisons c’est se réapproprier le mot “salope”

. « Salope » ? Mais s’il vous plaît, ouvrez les yeux.