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Excédée par la technologie, une famille canadienne vit comme en 1986. Une très jeune famille de la ville de Guelph, au Canada, a décidé, pour une durée limitée, d'abandonner toutes les technologies qui n'existaient pas en 1986, ou tout du moins qui n'étaient pas développées comme aujourd'hui. Adieu Internet, adieu leur compte Facebook, adieu le smartphone et même le simple téléphone portable ainsi que la tablette tactile, etc. Source : Toronto Sun Son fils préférait jouer sur tablette que de sortir Blair et Morgan McMillan ont 27 ans et sont les jeunes parents de Trey, 5 ans, et de Denton, 2 ans.

Afin d'inverser la tendance, Blair a donc décidé de faire un bond de plus d'un quart de siècle en arrière et de vivre comme lors de son enfance. Une expérience pour les enfants, et les parents Morgan et Blair ne comptent donc pas imposer toute leur vie un monde sans technologie. Cela implique aussi qu'une recherche passe par l'ouverture d'une encyclopédie papier, geste un peu oublié ces derniers temps. La sensation du téléphone qui vibre dans la poche Nil Sanyas. Se déconnecter ? Oui mais pas trop ! Trouver le «bon tempo» Les nouveaux outils de l’âge digital et leur multitude d’écrans ne sont-ils pas à la fois l’une des causes de notre difficulté à bien gérer notre temps et paradoxalement l’une des solutions pour atteindre l’objectif d’une meilleure maîtrise ?

À l’heure du trop plein numérique, n’est-ce pas justement à chacun de définir ses propres règles de mieux-vivre technologique, social et psychologique ? C’est en tout cas le point de vue de Dominique Cardon, sociologue au Laboratoire des usages des Orange Labs. Il analyse en des mots très clairs la façon dont l’usage des NTIC transforme notre rapport au temps : Depuis quinze ans, les outils de communication ont tendance à nous désynchroniser. Ils nous donnent le sentiment d’accélération du temps. «Déconnexion» ? Car au-delà de ce besoin de «trouver le bon tempo» que souligne le sociologue, la «déconnexion» (même partielle) ne serait-elle pas en train de devenir un phénomène de société ? Le syndrome de la panne. De l'art et des bienfaits de se déconnecter… un peu.

Déconnectez-vous en cinq questions : Le point de départ. Comment est née l’idée de ce livre ? C’est l’observation des technophiles qui m’a mis la puce à l’oreille... Les premiers à avoir adopté avec enthousiasme les smartphones ont aussi été les premiers à en découvrir le caractère addictif. Dans nos enquêtes, à partir de 2010, ils étaient nombreux à constater que les nouvelles technologies leur prenaient de plus en plus de temps. Pourquoi ce thème est-il devenu de plus en plus présent ? Depuis 2011, il se vend plus de tablettes et de smartphones que d’ordinateurs. Pourquoi est-il important de se déconnecter ? Il y a de nombreux bénéfices à le faire. La déconnexion est-elle vraiment une idée nouvelle ?

En fait, l’éloge de la déconnexion est très ancien. N’est-il pas illusoire de penser que l’on pourra se déconnecter ? En fait, nous serons de plus en plus amenés à vivre dans un monde connecté. Comment vraiment "débrancher" le week-end. Je m'abonne pour 1,75€/mois Le week-end, on profite pour vraiment lâcher prise et envoyer valser le rythme électrique d'une semaine de boulot éreintante. On se retrouve avec soi-même Dans un lieu qui nous apaise, qui nous correspond (une pièce chez vous, un banc dans un parc), on se perd dans ses pensées ou on lit un bon bouquin. On est attentive à tout ce qui nous entoure, on laisse son imagination galoper. Dans cette parenthèse de détente rien qu'à nous, on relâche ses muscles, on écoute les bruits de la nature si on est à l'extérieur. Notre esprit s'évade. Si on est à l'intérieur, on regarde un film, on écoute une chanson sans craindre les foudres de ses enfants ou de son compagnon.

Paresser…sans culpabiliser On flâne au lit, on s'accorde une sieste en journée. Le week-end, on se prend souvent à faire les corvées qu'on n'a pas eu le temps de faire en semaine. On s'échappe le temps d'un week-end. Est-il possible de se déconnecter ? 5 trucs pour bien déconnecter du boulot. Nos vies professionnelles et personnelles sont de plus en plus imbriquées, ça a certainement plein de bénéfices qui, je l’avoue volontiers, échappent à mon cerveau partisan d’un temps pour tout, avec une seule constante commune: le plaisir. Voici donc quelques pistes pour faire passer son cerveau du mode boulot au mode repos, parce qu’il y a une vie après le boulot. Ce qui me gène le plus dans les limites de plus en plus floues entre vie professionnelle et vie privée, c’est qu’on finit par moins profiter de l’une comme de l’autre et par emmêler nos neurones fatigués dans un gloubiboulga de pensées hybrides mi-boulot mi-perso, jamais vraiment attentives à ce qui se passe dans le présent.

On y perd autant en concentration, qu’en efficacité, en plaisir ou en capacité à se ressourcer. Voici donc quelques pistes pour faire une coupure plus nette entre vie personnelle et vie privée, et pouvoir rentrer du boulot une théière sur la cafetière et des vitamines mentales plein cette dernière. Tony Schwartz: Ce qu'il arrive quand on se déconnecte vraiment. SANTÉ - Je me suis réveillé un matin il y a environ un mois et je me suis soudainement rendu compte que j'étais au bout du rouleau. D'habitude, j'ai hâte de me rendre au travail mais ce jour-là j'ai dû lutter pour sortir de chez moi. Les trois premiers mois de l'année avaient demandé beaucoup de travail: le recrutement d'une série de nouveaux employés pour une entreprise à la croissance rapide, la collaboration avec mes collègues pour développer plusieurs nouveaux produits, les voyages répétés et la rédaction de plusieurs documents.

L'un des principes de base du travail que nous enseignons dans notre société, The Energy Project, est que plus la tâche à effectuer est importante, plus le temps nécessaire pour récupérer sera long. Il me fallait des vacances mais ce dont j'avais réellement besoin c'était de me déconnecter totalement de tout ce qui est digital. J'étais bien déterminé à éliminer au maximum les tentations. Il s'est trouvé aussi qu'il n'y avait pas de journaux dans notre hôtel.

Quelle idée stupide de se déconnecter pour retrouver le réel. Le buzz au sujet de l’expérience de déconnexion de Miller me laisse perplexe, surtout ses conclusions, très rassurantes pour l’industrie du Net dont Miller tire ses subsides. Mais passons. Quand je me déconnecte en avril 2011, j’ai 47 ans. Quand Miller se déconnecte un an plus tard, il a 26 ans. Ces 21 années d’écarts expliquent nombre de nos divergences de point de vue.

Contrairement à Miller, il n’a jamais été question pour moi de quitter le Net pour retrouver la réalité, projet absurde comme finit par le constater Miller. Le temps long. Tout cela est bien loin de la réalité bassement matérielle. Des questions s’enchaînent alors. Est-ce que je délire ? Pour ma part, tout cela ne s’est manifesté puissamment qu’autour de mes 28 ans, un âge que Miller n’a pas encore atteint (mais qui a illuminé Rimbaud bien plus jeune). Pourquoi est-ce que je n’ai jamais éprouvé de sentiment océanique sur le Net ? Miller ne laisse jamais entendre qu’il a connu les états extrêmes. Dernières questions. Peut-on vraiment déconnecter? - Le logo Google se reflète dans un oeil -Darren Staples/ Reuters - Combien de gens ont pris comme résolution pour la nouvelle année de passer moins de temps sur Internet?

Un ami m’a récemment recommandé d’essayer Freedom, une application populaire qui «bloque» votre connexion Internet. Le côté totalitaire de cette app, qui se présente comme «une simple application de productivité», me semble inquiétant. Il me rappelle, dans une certaine mesure, la pièce de Ionesco, Rhinocéros, où un par un, les habitants d'une ville deviennent des rhinocéros.

Le plaisir addictif d'Internet Loin de moi l’idée de remettre en cause les raisons pour lesquelles l’on aspire à la liberté. Publicité L'application Freedom permet de bloquer son accès Internet pendant huit heures maximum; la liberté qu’elle offre n’est donc ni insensée, ni démesurée. Ce qui est effrayant, c’est le manque de contrôle lié à cette application, le manque absolu de volonté lorsqu’il s’agit d’Internet. Il s'agit ici d'une guerre secrète. Mobiles, tablettes, médias sociaux : l’importance de se déconnecter ! L’article de la semaine n’est pas vraiment un article, mais une note de Daniel Burrus sur LinkedIn. Il se penche sur la nécessité de contrôler la technologie avant que cette dernière ne nous contrôle, de pouvoir nous déconnecter à un moment donné pour mieux profiter d’une réalité réelle. Par exemple, qui n’a jamais été interloqué lorsque certains amis prennent un verre entre eux, mais ne se parlent presque pas, le regard rivé sur leurs iPhone flambant neufs.

Ou qui n’a jamais été l’un de ces amis ? Je regarde mes mails, je réponds à mon chef, j’envoie une photo… Comme le souligne l’auteur, il n’y a pas si longtemps encore notre vie était segmentée en différentes réalités, comme celle du travail, celle de la maison voire celle des loisirs. Toutes ces réalités représentaient les différents aspects de notre vie qui étaient séparés les uns des autres.

Il en ressort, d’après l’auteur, que ces différentes réalités avaient un effet « curatif », elles nous permettaient de nous ressourcer. A l’époque de l’utraconnexion, il devient branché de débrancher. Et même vital. La généralisation des smartphones et de la 3G les connectant à internet et aux réseaux sociaux, en plus des fonctions de téléphonie et de SMS, nous donnent maintenant la possibilité d’être ultraconnectés, en permanence et partout, avec le contenu d’internet et nos contacts, par une multitude de moyens et médias instantanés ou différés.

De plus, le contenu que nous consultons et que nous produisons : avis sur un restaurant, un lieux, tweet, statut Facebook, photos, vidéos, check-in, peuvent être liés au lieu où nous sommes, grâce à la géolocalisation. Le rôle de ces nouveaux médias dans le printemps arabe, ou le succès fulgurant de l’application de photo Instragram sont des démonstrations spectaculaires de l’explosion de ces nouveaux usages du SOLOMO SOcial/LOcal/MObile, rendus possibles par la mobiquité des smartphones (mobilité et ubiquité). Ce billet m’a été inspiré par la lecture de l’article « Ces branchés qui débranchent » paru dans Le Monde. Thierry Crouzet : "La déconnexion, au début, ça fait mal" | Après 15 ans d’activité frénétique sur la toile, l’écrivain-blogueur Thierry Crouzet a décidé de se débrancher. Il avait 48 ans, disait « tout devoir à Internet », et pendant 6 mois n’a plus touché à un clavier ni à une souris.

Il s’est coupé totalement d’Internet, passant de la position de Net-addict à celle du total déconnecté. (source: Flickr/CC/stanjourdan) De cette expérience, Thierry Crouzet a tiré un livre (J’ai débranché, éditions Fayard), récit de sa déconnexion, où l’auteur évoque ses réflexions sur le statut de déconnecté, ses avantages et ses limites, et les avantages de la déconnexion.

Entretien. Q: C’est une crise cardiaque liée au stress engendré par le Web qui vous a poussé à vous déconnecter pendant six mois. Oui, cela m’était déjà venu à l’idée. Durant votre expérience, vous devenez de plus contemplatif, passant des heures à regarder un gratin cuire au four, ou l’étang de Thau à en face de votre maison à Sète. Oui, absolument. Oui, c’est clair. Like this: L'importance de se déconnecter de la technologie | @jouanito. Je sais qu’avec ce titre, beaucoup de gens vont se dire : “genre lui il se déconnecte.” Eh bien oui, même si je passe ma vie avec mon téléphone et plein d’autres gadgets, on a tous besoin de se déconnecter, c’est vital, c’est essentiel, et j’ai l’impression maintenant d’être bien placé pour le savoir. Accro à la technologie ? Quand on est accro à la technologie, à l’internet, et qu’en plus on bosse dans le domaine, donc obligé d’y être 24h/24, on se sent dans un autre monde. Je ne dirais pas qu’on est déconnectés de la réalité, car internet fait partie intégrante de la réalité, ce n’est pas virtuel, c’est seulement invisible à l’oeil nu.

Simplement dans un autre monde, quand on est community manager ou autre poste dans le web et la com, notre vie est faite de retweets, de @mentions et de followers. Nos journées sont rythmées par les buzz et les likes, du matin on soir connectés, la pause midi sponsorisée par Instagram. Le burnout moderne À ce moment là.

Faisons le break. Quand une hyper-connectée lit Thierry Crouzet, celui qui a osé se débrancher – Ecribouille.net, blog de Syphaïwong Bay. Dans notre promotion d’intellectuels pédants, nous écoutons Place de la Toile sur France Culture parce que cela nous plaît. Ou alors, les tolérants dirons que nous sommes juste tout à fait intéressés par notre domaine. Ce matin là, un de mes camarades – que je ne nommerai pas pour ne pas subir de représailles – me parle d’une intervention de Thierry Crouzet pour la sortie de son livre J’ai débranché.

Car Thierry ne se débranche pas d’Internet, il débranche, tout comme le ferait une personne complètement dépendante de la drogue qui décroche. J’avais donc 11 minutes à perdre dans une librairie et je suis tombée nez à nez avec ce fameux ouvrage de 224 pages en tête de gondole dans les « Nouveautés ». Visiblement, la campagne de communication a été habile. Mes yeux s’arrêtent alors sur la couverture que je trouve astucieuse. Je décide donc de lire le livre d’une traite. Thierry Crouzet annonce qu’il va se déconnecter pendant 6 mois. . , Fayard, 2012, 224 p Livres réseau social Technologies Web. Pause numérique : peut-on encore débrancher Internet. Digital detox, se déconnecter quand on sature du web. L’agence Havas nous avait déjà gratifié il y a quelques mois d’une étude particulièrement intéressante sur la France des déconnectés. cette fois, c’est l’agence Dagobert qui se penche sur le sujet à travers une étude sur les français non-connectés.

Ils recensent trois types de non-internautes : les digital outsiders, victimes de la fracture numérique qui n’ont pas accès au web ou qui ne savent pas s’en servir, les digital worried, qui craignent pour leurs informations personnelles et se méfient de l’effet Big brother, et les digital detox, qui ont choisi de mettre fin à leurs activités en ligne pour renouer avec la « vraie vie ». Cette dernière catégorie est symptomatique d’un phénomène grandissant, la fatigue de l’hyper-connexion. Attention, personne n’est à l’abri de les rejoindre, tant Internet s’immisce dans nos vies… L’étude porte principalement sur les digital detox, phénomène intéressant qui commence à pointer le bout de son nez.

J'ai testé... Se déconnecter ? Faut oser ! : 6 mois ou 1 an sans internet, ils racontent leur expérience réelle ou imaginaire - Testé (et approuvé ?) par Sophie. Mon père occupait un poste de directeur informatique dans une boite d'assurance, et, toute petiote, je dessinais sur les cartes perforées et les km de papier listing usagés qu'il rapportait à la maison. Ado, je me suis acharnée sur le joystick du MO5 familial pour faire sortir un petit singe d'un labyrinthe. Ma thèse de pharma, c'est sur un MAC que je l'ai saisie. Étonnamment, j'ai complètement zappé le Minitel. Mais à la fin des années 90, j'ai plongé dans Internet pour ne plus jamais en ressortir. Mon mari travaille chez Hewlett-Packard, c'est bien pratique d'avoir sa hotline sur pattes et du bon matos à disposition, hé hé !

Et comme je bosse pour une boutique en ligne, je suis forcément connectée même au boulot. Amis nostalgiques de la chose informatique que ce paragraphe de mise en bouche vous fait saliver, un petit tour sur mon article J'ai testé... Si le résultat de votre test ressemble à peu près à ceci... ... Un an sans internetJournal d'une expérienceCed (makaka éditions) ...