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Wikileaks

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Et si Wikileaks ouvrait l'ère des Zones Autonomes Permanentes d'Information ? Julian Assange n'est sans doute pas le Messie que tous les contestataires de l'AlterNet attendaient.

Et si Wikileaks ouvrait l'ère des Zones Autonomes Permanentes d'Information ?

Et Wikileaks n'est peut-être pas cette "Agence de renseignement du peuple" idyllique rêvée par son mystérieux et très warholien fondateur.Mais il est peut-être de ces hommes rares qui accidentent l'Histoire et changent son cours en agissant comme un agent du Chaos créateur d'une réalité inenvisageable jusque-là: j'ai nommé les fameuses "Zones d'Autonomie Temporaire" (TAZ en VO abrégée) théorisées dès 1985 par le penseur cyberpunk, philosophe, poète et piratologue Hakim Bey dans "TAZ", un ouvrage évidemment libre de droit sur Internet et régulièrement actualisé depuis .

De quoi s'agit-il exactement ? "La TAZ est comme une insurrection sans engagement direct contre l'Etat, une opération de guérilla qui libère une zone (de terrain, de temps, d'imagination) puis se dissout, avant que l'Etat ne l'écrase, pour se reformer ailleurs dans le temps ou l'espace". Qui est Hakim Bey ? Wikileaks : l’État, le réseau et le territoire « Mais où est-ce qu'on est ? Politique Published on décembre 12th, 2010 | by Anthony “ Infowar”, “cyber warfare”, “opération riposte”, “guerre de l’information”, … les titres couvrant l’affaire Wikileaks ont largement puisé dans le vocabulaire militaire pour décrire les événements qui ont suivi la publication des “cables” diplomatique par le site de Julian Assange.

Wikileaks : l’État, le réseau et le territoire « Mais où est-ce qu'on est ?

La multiplication des déclarations violentes de journalistes et hommes politiques à l’encontre de Wikileaks, l’acharnement des États a vouloir faire fermer le site en vain via les hébergeurs ou les fournisseurs de noms de domaines, et bien sûr la “riposte” des Anonymous par attaques DDoS, tout cela participe bien d’un climat de “guerre”. Mais quelle guerre ? Et surtout, pourquoi parle-t-on de “guerre” ? L’Internet, un territoire étranger Cela dit, la menace terroriste ou les questions de droits d’auteurs que soulèvent les usages de l’Internet attirent l’attention de l’État sur le réseau. Même le gigantesque firewall chinois n’est qu’une chimère. Hackers vengeurs et espions en diligence. L’affaire WikiLeaks a une double valeur.

Hackers vengeurs et espions en diligence

D’un côté, elle se révèle un scandale apparent, un scandale qui n’apparaît comme scandale que devant l’hypocrisie qui régit les rapports entre les Etats, les citoyens et la presse. De l’autre, elle annonce de profonds changements au niveau international, et préfigure un futur dominé par la régression. Mais procédons par ordre. Le premier aspect de WikiLeaks, c’est la confirmation du fait que chaque dossier constitué par un service secret (de quelque nation que ce soit) est composé exclusivement de coupures de presse. Les «extraordinaires» révélations américaines sur les habitudes sexuelles de Berlusconi ne font que rapporter ce qui depuis des mois pouvait se lire dans n’importe quel journal (sauf ceux dont Berlusconi est propriétaire), et le profil sinistrement caricatural de Khadafi était depuis longtemps pour les artistes de cabaret matière à sketch.

Alors pourquoi les révélations sur ces dossiers ont-elles fait tant de bruit ?