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Système politico-médiatique

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Ci-gît une part de journalisme. Ce soir, une fois encore, le journalisme aura perdu un peu plus de crédibilité. Nicolas Sarkozy a convoqué TF1 et France 2 pour une émission "spéciale" afin de montrer qu'il est encore là et qu'il peut de nouveau raconter une belle histoire aux Français. Au menu de ce soir : "Comment j'ai pris des risques pour sauver l'Europe ? ". Dans le rôle des porte-plumes : l'inénarrable Jean-Pierre Pernaut et le malheureux Yves Calvi, embarqué dans ce naufrage journalistique annoncé. Ce dernier devra faire œuvre d'une grande personnalité pour bien se tirer de ce mauvais pas que l'Elysée lui a tendu. Car, nous sommes en France, et dans notre auguste pays, le président de la République décide et les médias disposent. Ce soir, nous assisterons à la bonhomie de Jean-Pierre Pernaut qui posera des questions aussi assassines et précises : "Alors Monsieur le Président c'était dur de faire entendre raison à nos partenaires européens ?

" Vous en une ligne Je hais les indifférents. C dans l'air a du plomb dans l'aile. Il était une fois une jolie émission de télévision comme seul le service public pouvait en proposer. Le principe était simple; expliquer au grand public les tenants et les aboutissants d'un sujet d'actualité brulant en faisant appel aux meilleurs experts qu'on pouvait trouver au quatre coins de la France, et si besoin était en faisant venir un étranger francophone et francophile. Cerise sur le gâteux (désolé je l'adore celle-là) aucun des experts convoqués n'avait la même opinion sur le sujet traité, de manière à ce que le téléspectateur puisse se forger la sienne sans qu'on la lui impose. Cette bande de joyeux drilles étaient arbitrés par un bon journaliste au physique bonhomme, le susnommé (encore désolé, promis c'est la dernière) Yves Calvi, avec lequel le Français "d'en bas" pouvait facilement se reconnaitre (pas comme avec un adonis dans le genre Delahousse).

Copinage et consanguinité Il est des vins qui se bonifient avec le temps et d'autres qui finissent en vinaigre. Citoyen, Citoyenneté, Civisme. Les voix enchanteresses de l’économie sur France Inter. Le choix des invités des émissions économiques et les réserves dans lesquels ils sont piochés montrent clairement que la radio publique circonscrit le débat économique à l’alternative entre libéralisme de gauche et libéralisme de droite. « Global Eco », animée par le service économie de la radio, est une chronique matinale qui s’accompagne de l’interview d’un expert ou d’un témoin de l’actualité économique.

Sur la période du 3 mars au 29 mai 2008, il y a eu 43 invités. Cette émission remplace depuis le début de l’année 2008, la chronique de Brigitte Jeanperrin (limogée de la matinale, car porte-voix bien trop visible du patronat [1]). Mais celle-ci depuis le 28 mars 2008, anime chaque vendredi soir un « Téléphone sonne » spécial économie. Elle a ainsi donné la parole à 30 invités pour répondre aux questions des auditeurs. Toujours les mêmes… Manifestement, certains invités, recrutés dans le vivier des habitués des médias, sont plus « experts » que d’autres. Un autre exemple ? Présidentielle : « Une nouvelle fois la bipolarisation guette ! » (SNJ-CGT)

Nous publions ci-dessous, sous son titre original, un communiqué du SNJ-CGT (Acrimed). À quelques mois de la présidentielle, la couverture de la rentrée politique dans les médias fait craindre une nouvelle fois que les reportages et les émissions se résument à donner la parole aux seules idées de l’UMP et du PS, aux seuls économistes libéraux et aux petites phrases accrocheuses ouvrant les 20h.

C’est en tout cas ce qu’il ressort des différents reportages diffusés sur les antennes ces dernières semaines et notamment sur celles de France télévisions. Et les autres, du PCF au NPA, les oubliés du service public ? Des différentes Universités d’été, on aura tout vu sur celle de l’UMP, du Medef et du PS, avec pour cette dernière le seul résumé du bal des égos. France 2 se sera illustrée en ne disant pas un seul mot des Universités du Front de Gauche (PCF et PG) et du meeting de rentrée de Jean-Luc Mélenchon à Grenoble en présence de 1500 personnes !

Chiche… même si c’est mal parti ! Primaires socialistes : commentaires médiatiques d’après spectacle. Si la presse écrite a pris le temps d’analyser le fond du débat diffusé sur France 2 (15 septembre 2011) entre les six prétendants socialistes à la candidature présidentielle, les commentateurs audiovisuels, eux, avaient d’autres priorités. Une fois encore, en effet, le jeu politicien a primé sur les enjeux politiques et le spectacle sur le fond. « Un poil guindé, ennuyeux parfois, voire souvent, sans éclat, les éditorialistes politiques […] disent ne pas avoir été captivés par le premier débat ». Ainsi Alain Duhamel, sur RTL (16 septembre), commente : « C’était doux, c’était lent, c’était ordonné, ça a été ennuyeux pendant les deux premier tiers. […] Par la force des choses, un débat ça finit par devenir pugnace, simplement il faut attendre les dix dernières minutes. » Même état d’esprit chez Bruce Toussaint, sur Europe 1 (16 septembre), lorsqu’il interroge son chroniqueur Olivier Duhamel : « Qui l’a emporté selon vous ?

» Comme s’il s’agissait d’un sprint ! « Le match commence » Parlons-en : Les rapports entre la presse et la politique avec Patrick de Saint Exupéry, Fabrice D'Almeida, Jean-Claude Guilbault. Le Talk - Arnaud Montebourg. La politique n'existe plus. On a perdu sa trace depuis bien longtemps Vous vous inquiétez sans doute de lire de moins en moins d'articles politiques sur ce blog, c'est gentil de votre part, mais je vais vous expliquer : je suis blasé. Je pense que la politique n'existe plus.

Elle est morte bien avant Philippe Séguin, abandonnée par les politiciens eux-mêmes qui lui ont préféré la célébrité et l'argent. Pas un homme, pas une femme, à droite ou à gauche, qui ne fasse vibrer l'électorat. La politique n'existe plus, sujet déserté par les médias.Cherchez la rubrique "politique" de Google Actu (y en a pas). La politique n'existe plus depuis que la démocratie est devenue si moderne et perfectionnée qu'elle peut se permettre de s'asseoir sur les résultats des urnes. La politique n'existe plus parce que les intérêts économiques priment maintenant sur ceux des peuples. La politique n'existe plus pendant les soldes, ni pendant les fêtes de Noël.

La politique n'existe plus car nous pensons d'abord à défendre notre pré carré. Brûler TF1 et Elkabbach ? Brûlons plutôt le journalisme.