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Montebourg rassembleur

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Quiz: Montebourg est-il si proche de Le Pen? Arnaud Montebourg, qui a recueilli 17% des voix au premier tour, a été une figure centrale de la primaire socialiste, obligeant notamment les deux finalistes Martine Aubry et François Hollande à prendre en compte ses idées et ses propositions, comme la notion de «démondialisation». Mais il n’y a pas qu’au sein du PS que l’on s’est intéressé à ce troisième homme: les politiques de tous bords se sont prononcés sur le programme d’Arnaud Montebourg au cours de la campagne interne du PS. Jean-François Copé, le secrétaire général de l’UMP, a ainsi déclaré: publicité «L'idéologie d'Arnaud Montebourg, la démondialisation, décréter que la France sera une île, fermer les frontières, je ne connais qu'une seule personne qui est proche de ces idées, c'est Marine Le Pen. Au lendemain du premier tour, c’était au tour du candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon de souligner ses ressemblances idéologiques avec Montebourg, allant jusqu’à lancer: «Vous avez aimé Montebourg à la primaire socialiste?

LA BOMBE « DÉMONDIALISATION » Le concept rallie économistes, politiques et une majorité populaire - Metamag sur LePost.fr (13:12) Arnaud Montebourg, en mettant la démondialisation au cœur des primaires socialistes, a lancé un concept redoutable qui affole les partis politiques et les multinationales, car crédible, efficace et dépassant les vieux clivages gauche/droite. Pour Michel Barnier (UMP) « c’est un discours réactionnaire » ; une « grande illusion » pour Laurence Parisot qui, depuis, a accepté d'en débattre avec Arnaud Montebourg (ce qu'elle avait refusé à Marine Le Pen, ce qui en dit long sur certaines connvivences de la classe dirigeante). L’extrême gauche et les altermondialistes y voient la fin de leur rêve d’une autre mondialisation. Au cœur de ce débat, il y a l’idée centrale d’un protectionnisme européen, destiné à rééquilibrer les échanges commerciaux, à stopper les délocalisations, et à favoriser une véritable concurrence, en taxant les produits venant de pays où sévit un capitalisme sauvage, qui emploie de véritables esclaves, et qui ne respecte pas nos normes de qualité.

Dupont Aignan. Arnaud Montebourg vous répond : "Je suis un centre de gravité de toutes les gauches" Arnaud Montebourg est le deuxième candidat à prendre place dans la salle de réunion du Nouvel Observateur. Calé dans un canapé, entouré de Jean Daniel et Laurent Joffrin, il fait face aux journalistes et en profite pour leur reprocher dès la première question d'avoir peu parlé de son livre, "Votez pour la démondialisation ! ". Protestation dans la salle. Le débat reprend mais Montebourg conserve sa poigne et sa force de conviction. Arnaud Montebourg pendant la réunion "Face à la rédaction" du Nouvel Obs (Cyril Bonnet) Au vu de vos prises de positions et de beaucoup de vos idées, le Front de gauche ne serait-il pas plus proche de votre programme que le Parti socialiste ? Charette 97420 (thème abordé plus tôt dans le débat par une journaliste) "J’aime beaucoup Jean-Luc Mélenchon.

Nous avons des points de désaccords, je n’ai pas fait un travail d’exploration car je suis engagé dans un processus de rassemblement. D’une certaine matière je suis un centre de gravité de toutes les gauches. "

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