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Germanophobie ?

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La politique à la Bismarck de Merkel, A.Montebourg s'explique. La politique d'Angela Merkel vire à l'autocratie. Angela Merkel, croquemitaine de l'Europe - M Magazine. Quand Arnaud Montebourg (PS) demande ma tête. Décidément, j’ai le don de mettre en boule les politiques (rappelez-vous mes démêlés avec Dominique Strauss-Kahn, Rachida Dati ou Jean-Luc Mélenchon). Cette fois, c’est Arnaud Montebourg, député et président socialiste du conseil général de Saône-et-Loire, qui a pété sévèrement les plombs, mardi dernier, à la suite d’un tweet qu’il n’a pas aimé.

Je reviens aujourd’hui sur cette affaire, qui a fait le tour du net, car je n’ai pas eu le temps de le faire avant pour cause de crise grecque. Je considère que cette affaire est grave : elle montre qu’un représentant du PS a des difficultés à comprendre non seulement ce qu’est la liberté de la presse, mais tout simplement la liberté d'expression. Je subodore que cet incident est loin d’être terminé, Montebourg ayant quelques difficultés à reconnaître quand il a tort.

Donc, mardi 1er novembre, je travaille sur l’annonce par Georges Papandréou d’un possible référendum en Grèce. Pour l’instant, on en est là. Dessin de Kroll que je remercie. Crise : une "ligne rouge de l’ignominie" franchie par Montebourg ou par Merkel. Sur son blog, Jean Quatremer, journaliste du quotidien "Libération" spécialiste des affaires européennes, charge Arnaud Montebourg : "De fait, Montebourg a clairement dépassé la ligne rouge de l’ignominie.

Le populisme de gauche n'a pas grand chose à envier au populisme de droite dont il emprunte les codes", accuse-t-il. Et de citer Daniel Cohn-Bendit, qui lui non plus n’y est pas allé avec le dos de la cuillère accusant le socialiste Montebourg de "nationalisme au clairon" et faire "Front national à gauche".

Qu’est-ce qui justifie une telle charge ? Arnaud Montebourg raviverait "la germanophobie latente en France" en ayant expliqué sur France Info que "la question du nationalisme allemand est en train de resurgir à travers la politique à la Bismarck employée par Angela Merkel. " Nicolas Sarkozy et Angela Merkel à Strasbourg le 24 novembre 2011 (E. Les Allemands et l'euro fort Pour avoir travaillé et vécu en Allemagne, je connais le traumatisme que représente l’hyperinflation des années 20. Bourdin 2012 : Arnaud Montebourg. Selon Arnaud Montebourg, Angela Merkel fait une "politique à la Bismarck"