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Gauche populaire

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Zapping de la #GauchePop n°1 : la reconquête des catégories populaires | Le blog de Guillaume Lelong. La droitisation est-elle vraiment ce qu’en perçoivent Sinclair et Audrey Puvar ? Atlantico: Anne Sinclair et Audrey Pulvar ont toutes les deux dénoncé la droitisation de la société dans des éditos publiés respectivement dans le Huffington Post et dans les "InRock". En dépit de la victoire de François Hollande, la société se "droitise"-t-elle réellement ? Daoud Boughezala : Je pense que l’on est ici très loin de la vérité. Toutes ces analyses autour de la droitisation pêchent selon moi par amnésie collective ainsi que par ignorance des mutations idéologiques, notamment de la gauche. Si droitisation il y a, elle concerne les projets économiques, puisque l’économie de marché fait aujourd’hui consensus, y compris à la gauche du PS, qui entend simplement la réguler.

Mais lorsque les médias dominants parlent de droitisation, ils évoquent généralement une prétendue radicalisation de la société sur des sujets régaliens ou sociétaux (sécurité, l’immigration, l’identité nationale, multiculturalisme). Est-ce que la société française se droitise ? Première réunion des réseaux "Gauche Populaire" "Recherche Peuple désespérément" - Entretien avec Gaël Brustier, essayiste. Bergounioux / Laurent Bouvet , Le sens du peuple. La gauche, le peuple et les individus, par ALAIN BERGOUNIOUX À propos de Laurent Bouvet, Le sens du peuple. La gauche, la démocratie, le populisme, Le Débat Gallimard, 2012, 300 p, 18,50 € Article paru dans L’OURS n°416, mars 2012, p. 3 Le « peuple » est au cœur de la campagne présidentielle. La gauche l’a-t-elle abandonné ? Il faut mener le débat au fond. L’affirmation de partis populistes dans la vie politique de nombre de pays européens suscite de fortes interrogations.

Les trois peuples et la gauche C’est la question que traite en profondeur Laurent Bouvet. Le cœur de l’ouvrage porte sur les raisons qui expliquent que cette synthèse entre les « trois peuples », portée pour l’essentiel par la gauche, se soit érodée et qu’aujourd’hui une majorité d’ouvriers et, dans une moindre mesure, d’employés ne votent plus à gauche ou s’abstiennent. Réinventer la politique Dans sa partie conclusive, Laurent Bouvet esquisse les éléments d’une « reconquête » de l’électorat populaire. Alain Bergounioux. Après la Droite pop’, la Gauche pop’ entre à l’Assemblée | Rue89 Politique. Pendant la campagne, ce collectif a milité pour que le PS se recentre sur les classes populaires et s’éloigne du discours pro-assistés et pro-immigrés.

Laurent Baumel, à Paris, en juin 2012 (Mathieu Deslandes/Rue89) Avec Laurent Baumel, la « Gauche pop’ » entre à l’Assemblée nationale. Banquier « antilibéral », maire d’une petite commune périurbaine, « faux jeune » (47 ans), ex-chevènementiste devenu strauss-kahnien et tombeur d’Hervé Novelli, le nouveau député socialiste d’Indre-et-Loire va pouvoir faire entendre dans l’Hémicycle les thèses de ce collectif intellectuel.

Universitaires et/ou militants socialistes, ses membres se sont fédérés autour de « Plaidoyer pour une gauche populaire », un livre à seize mains publié en novembre 2011, puis d’un blog, lancé en janvier 2012. L’obsession de ces auteurs, pendant la campagne présidentielle, a été de pousser François Hollande à envoyer des signaux aux couches populaires. . « Voir le peuple comme des Grolandais » Pour lire la Gauche pop’ BOURMEAU : QUAND L'INSULTE SE SUBSTITUE AU DEBAT. « Débat » n,m : Examen d'une question entraînant une discussion animée, parfois dirigée, entre personnes pouvant être d'avis différents.

(Larousse) Le rappel de cette définition du dictionnaire s'impose en ce 2 mai, à la fois jour J du débat entre les deux prétendants à la présidence de la République, et point culminant d'une drôle de polémique à gauche, née de l'analyse du vote en faveur de Marine Le Pen lors du premier tour. L'objet du délit est l'emploi que nous faisons, au sein de la « gauche populaire », du terme « insécurité culturelle », introduit par le géographe Christophe Guilluy (1) et depuis repris par nombre de personnalités de gauche à commencer par Ségolène Royal. Comme l'explique Laurent Bouvet dans Marianne (2), ce phénomène, est : « … le fait pour des gens de se sentir menacés de manière diffuse. (Ils) sont dans un contexte où ils ne croisent pas forcément des étrangers ou des supposés étrangers tous les jours. Ce peut être des représentations à la télévision.

"La Gauche populaire campe résolument à gauche" Nonfiction.fr- C’est quoi, justement, l’insécurité culturelle ? Denis Maillard- A côté de l’insécurité économique (les problèmes de chômage, de pouvoir d’achat) et physique (les vols, les agressions), une autre insécurité se fait jour : le monde dans lequel j’étais, dans lequel je pensais pouvoir m’inscrire, le territoire sur lequel je pensais vivre, l’école sur laquelle je croyais pouvoir compter pour éduquer mes enfants, tout ça fait défaut. Le citoyen a un contrat moral avec la République : l’insécurité culturelle, c’est quand celle-ci n’honore plus sa part du contrat, quand les services de proximité – la maternité, le tribunal, l’hôpital – ferment, quand le train ne s’arrête plus à la gare voisine.

Ce n’est pas dans les centres-villes que ces choses se ressentent le plus durement. L’insécurité culturelle, ce n’est pas une notion identitaire ! Ce n’est même pas un concept, c’est avant tout une hypothèse pour comprendre une situation nouvelle. Le temps des préconisations viendra. "La Gauche populaire campe résolument à gauche" Le débat entre la "Gauche populaire" et les tenants d'une gauche multiculturelle s'est intensifié ces derniers jours. Après des échanges très vifs sur Twitter, Sylvain Bourmeau, directeur adjoint de la rédaction de Libération, et Laurent Bouvet, politologue ont débattu lundi sur France Culture de leurs divergences idéologiques profondes sur l'orientation de la gauche française.

Dans le souci de comprendre un clivage apparu au moment où la gauche conquérait à nouveau le pouvoir, nonfiction.fr suivra l'actualité et l'évolution de ce débat. Dans cet entretien, Denis Maillard, un des fondateurs et animateurs de la Gauche populaire, explique le point de vue du collectif sur les rapports entre la gauche et le peuple.

Nonfiction.fr- Qu’est-ce que la gauche populaire ? Nonfiction.fr- La collection s’intéressait déjà à la question sociale et au rapport au peuple ? Denis Maillard- C’était plus vaste, mais nous tournions déjà autour de cette problématique. Nonfiction.fr- C’est quoi le peuple ? Droite identitaire et gauche "diversitaire" : mêmes armes, même combat ? Contre le (faux) débat identitaire qui vient « Gauche Populaire. Par Laurent Bouvet Une élection présidentielle permet souvent de mettre en scène, de manière inaugurale, les débats qui occuperont les années suivantes. Mais celle que nous venons de vivre annonce peut-être une véritable rupture, en tout cas le basculement d’un système politique trentenaire vers un autre.

À droite comme à gauche, les lignes bougent. De nouvelles frontières organisationnelles et idéologiques se superposent aux anciennes. Il faut donc tenter d’éclairer ces clivages qui structureront demain le champ politique. À droite, la défaite de Nicolas Sarkozy ouvre une période de troubles et de recomposition, dans laquelle le (nouveau) Front national joue déjà le premier rôle, à travers les thématiques qu’il a imposées à la campagne. En effet, l’enjeu décisif est le poids d’une droite identitaire qui mise sur les « valeurs » et sur une identité nationale conçue comme un espace fermé fondé sur la communauté de « sang » – qui s’incarne dans la notion de « droit du sang ». Like this: Pour aller à gauche, c’est par où ? « Gauche Populaire. Par Laurent Macaire et Nicolas Lebourg avec les contributions des membres de la Gauche Populaire Durant et après les élections présidentielles, les membres de la Gauche Populaire ont apporté leur contribution à l’analyse du vote.

Dans la gauche morale comme dans la gauche radicale, cela a mené à des interrogations quant à notre positionnement. À l’heure où la gauche entre en responsabilité, le débat d’idées est d’importance. Néanmoins, face à certaines confusions apparues, il nous semble important de préciser d’où parle la GP et vers où elle pense que la gauche doit aller. Tout a commencé dans le cadre de la Fondation Jean-Jaurès par un cycle d’étude de l’Observatoire de la Social-Démocratie consacré aux néo-populismes en Europe et en France, et la manière dont la gauche devait y répondre. Pour tous les membres, répondre à la montée du populisme supposait de rompre avec le social-libéralisme qui avait progressivement rempli le vide à gauche. Like this: J'aime chargement… Proposition 62: «Combattre sérieusement et efficacement le lepénisme» Dans une tribune publiée ici même jeudi 3 mai intitulée «Proposition 61: je protégerai votre identité de l'insécurité!»

, le «chercheur à Sciences Po et producteur à France Culture» Sylvain Kahn nous met en cause, nominalement, à coup d’insinuations, de questions masquant difficilement des affirmations et de citations tronquées. Il nous accuse d’être, au choix, soit stupide (puisque nous exprimerions un certain nombre d’idées à notre «corps défendant» (sic)), soit, excusez du peu, lepéniste. Les mâchoires de l’étau de la disqualification se refermant inexorablement sur nous à l’occasion d’un simple texte sur Slate.fr. On passera en vitesse, par charité académique en quelque sorte, sur le caractère confus et la très visible méconnaissance des thèmes que voudrait mobiliser notre contempteur-«chercheur».

Publicité Mais peu importe. Qu’est-ce que «l’insécurité culturelle»? M. D’où cela vient-il? Qu’est-ce qu’il s’agit de dire? Procès d’intention et disqualification Mais il y a pire encore. M. La « Gauche populaire » : késako ? « Gauche Populaire. Ce sont les lecteurs de Marianne qui ont découvert les premiers l’existence de la « Gauche populaire ». Samedi, en page 34 de l’hebdo figurait un article intitulé « Hollande a plus d’un Guaino dans son sac », en référence à Henri Guaino, conseiller et plume de l’actuel président de la République. Ainsi découvrit-on quelques-uns des visages de la « Gauche pop’ ». Parmi eux, le politologue Laurent Bouvet, qui vient de publier le « Sens du peuple » [1].

Le géographe Christophe Guilluy, co-auteur du « Plaidoyer pour une gauche populaire », dont nous eûmes l’occasion de parler ici, serait également de l’aventure, de même que Gaël Brustier, proche d’Arnaud Montebourg, et co-auteur de « Recherche le peuple désespérément »[2]. Le collectif, dont l’objet est de « ramener la gauche au peuple » serait par ailleurs composé membres caractérisés par « la diversité de leurs sensibilités et de leurs parcours politiques ». Leur but commun ? [1] Laurent BOUVET, Le Sens du peuple, Gallimard, janvier 2012. Qui sommes-nous ? « Gauche Populaire. La gauche populaire : une conjuration Au commencement étaient la Fondation Jean-Jaurès (FJJ) et son Observatoire de la Social-Démocratie (OSD) dont les participants comprirent rapidement qu’ils observaient tout sauf la social-démocratie finissante.

Au fil des séances, leurs regards se portèrent plutôt sur les néo-populismes en Europe et en France et ils cherchèrent la manière dont la gauche devait y répondre. Le groupe avait grandi et les membres brillaient par la diversité de leurs sensibilités et de leurs parcours politiques au sein de la gauche (sauf dérogation) : souverainistes ou fédéralistes, jacobins ou girondins, première ou deuxième gauche… on y comptait même quelques individus en délicatesse de gauche voire, prodige, des écologistes.

Détournées de leur objet et de leur raison sociale initiale, les réunions basculèrent dans la conjuration. La publication du rapport Terra Nova au printemps 2011 constitua un tournant. Les conjurés ouvrirent donc un blog. Laurent_Macaire@msn.com. David Djaïz (daviddjaiz) sur Twitter.

#GauchePop

(1) Gauche Populaire. Christophe Guilluy: «Il faut parler des classes populaires» (intégralité de l'article pour les non abonnés) M. Hollande ajuste sa campagne pour mieux riposter à la droite. Vox populi ou Terra Nova. La liberté guidant le peuple, par Gérard Rancinan. La gauche peut-elle renouer avec l’électorat populaire, ou est-elle vouée à « rechercher le peuple désespérément », comme l’ont craint un moment Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin ? Le Parti socialiste, considéré comme la principale formation de gauche, retrouvera-t-il sa vocation originelle, ou laissera-t-il ouvriers et employés dériver vers les « populismes », pour demeurer ce qu’il est devenu : un parti de bobos ?

C’est une question que l’on commence à se poser au PS. Certains ont fait mieux, en s’efforçant d’y répondre. S’arrachant aux « impensés de la gauche », un groupe d’intellectuels réunis autour de deux élus socialistes , nous livrent, à quelques mois du scrutin présidentiel, un véritable Plaidoyer pour une gauche populaire. L’alarme fut donnée, au mois de mai dernier, par le désormais célèbre rapport de la Fondation Terra Nova . Surréaliste ? Il manquera peut-être à cet ouvrage une dimension économique.