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Bug Facebook

Facebook Twitter

Sacrip'Anne. Facebook : une palanquée d’abrutis. Alors…? Bug, pas bug ? Les messages privés se sont-ils affichés sur les murs publics d’utilisateurs ? Franchement… La réponse a-t-elle la moindre importance ? Il y a maintenant un bout de temps, j’expliquais chez nos amis d’OWNI que Facebook était très largement surévalué par des investisseurs toujours aussi stupides, prêts à refaire les mêmes erreurs que par le passé (la bulle Internet). Je ne me trompais pas puisque l’introduction en bourse du réseau a été une des pires de l’histoire. Les gogos qui ont cru aux chants des sirènes (Forrester et autres Gartner ou banques conseil), en sont aujourd’hui pour leurs frais. Passé l’engouement pré-introduction, les financiers qui semblaient tout d’un coup avoir une vision claire, expliquaient doctement que l’entreprise n’avait pas les moyens d’engendrer les profits espérés. Au delà des chiffres, une bonne connaissance du monde Internet suffisait pour le dire.

Vous avez entre les mains un outil sans pareil. "Bug" Facebook : comment l'illusion collective s'est mise en place. Le "bug" de Facebook s'est propagé à toute vitesse dans les médias le lundi 24 septembre (L. Venance/AFP) FACEBOOK. La "rumeur" du bug de Facebook s’est répandue comme une traînée de poudre ce lundi. Ce n’est pas étonnant, tous les éléments étaient réunis pour qu'elle se propage à toute vitesse dans les médias. Tout d’abord, de nombreux internautes sont très inquiets des frontières privé/public de ce réseau social. L’affaire du "bug" Facebook présente donc exactement la structure de la rumeur classique : la propagation se fait sur fond de méfiance. Des médias qui se précipitent sur l'information Ensuite, les médias ont tous affirmé qu’il y avait bien eu un problème sur Facebook.

Les médias font alors le pari que la source est bonne, ils se dépêchent de diffuser l’information car la rapidité est importante… mais ils vont trop vite, et l’information se révèle fausse. Avec cette rumeur, on a un véritable "effet boule de neige", et ce dans deux sens: 1. 2. Un bug qui ne changera rien. Panique chez les amis Facebook. Panique chez les amis, et les amis des amis. En pleine après-midi de lundi, la France connectée s’est arrêtée. La rumeur s’est propagée : certains messages privés de Facebook, datant des années 2009, avaient été rendus publics. Horreur et introspection : que faisais-je d’inavouable, en 2009 ?

Et tout ce que le monde compte de connectés à Facebook de se précipiter sur les années précédentes de son « mur », à la recherche des messages ainsi publiés. Que personne, tout au long de ces heures, n’ait été capable de produire un seul message prétendument privé, publié par erreur, n’enraya pas l’emballement.

Bug ou tâtonnement ? Et si ce n’était rien ? A cette confusion rétrospective (c’est déjà si loin, 2009 !) Cinq choses à savoir sur le « bug » des messages privés de Facebook. Facebook : que ce soit un « bug » ou un « fail », la perte de confiance est là. Bug ou pas bug ? La question reste dans les esprits mardi matin, alors que Facebook a démenti, dans la soirée du lundi 24 septembre, que des messages privés de ses utilisateurs ont été rendus publics. Plusieurs évoquent même une "hallucination collective" qui serait liée non pas à un dysfonctionnement, mais à un simple changement de fonctionnement dans la présentation des messages (lire sur 20minutes.fr : Anatomie d'un faux bug).

Pourtant, le doute persiste. Le gouvernement a demandé à la direction de Facebook de s'expliquer dès que possible auprès de la CNIL au sujet d'une possible défaillance. Et surtout, de nombreux utilisateurs du réseau social le plus populaire de France (26 millions d'inscrits dans le pays selon Nielsen) restent persuadés que des messages, dont la vocation originale était de rester privés, sont devenus consultables par leurs amis (la méthode pour masquer l'ensemble des messages se trouve dans notre précédent article). Noémie : "Oh, rien de bien méchant.

Le gouvernement saisit la CNIL du bug de Facebook.