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Seinen

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Le maître des livres vol. 1 et 2. Série en cours (8 tomes pour le moment) par Umiharu Shinohara, éditée en VF par komikku, en VO par Houbunsha.Sens de lecture japonais, 132x178mm, 8,50€.

Le maître des livres vol. 1 et 2

Deux premiers tomes sortis en août 2013, 192 pages. Pour la rentrée, komikku nous propose un plongeon direct dans la littérature avec Le maître des livres d’Umiharu Shinohara. Une série qui s’approprie les codes de narration des mangas culinaires à sa façon. Miyamoto est un simple employé dans une petite entreprise, bien loin des rêves de grand entrepreneur qu’il entretenait en finissant ses études.

Après une soirée bien arrosée avec un client, il tombe sur une petite bibliothèque privée, La rose trémière, dédiée à la littérature enfantine. Codes de narration des mangas culinaires donc, type Le restaurant du bonheur ou Café Dream, car chaque chapitre est l’occasion de s’arrêter sur une œuvre de la littérature enfantine qui permettra au personnage concerné de réfléchir à sa propre situation.

Contes du Japon d’autrefois – Kazuichi Hanawa. Parfois, comme ça, au détour d’un rangement d’étagère qui aurait du être fait depuis des lustres, on trouve des bouquins qu’on ne connaissait pas.

Contes du Japon d’autrefois – Kazuichi Hanawa

C’est ainsi que Contes du Japon d’autrefois, de Kazuichi Hanawa et édité par Kana dans sa collection Sensei a atterri dans mes mains, possédé par ma moitié sans que je le sache. Le thème étant intéressant et l’auteur pas un total inconnu, c’est avec beaucoup d’intérêts que je me suis lancé dans la lecture de ce one-shot d’un peu plus de 250 pages. Au programme : 11 chapitres, chacun traitant d’un conte japonais, mais sous un angle différent de celui qu’on lui connait. Ne vous attendez donc pas à une illustration des dits contes mais à une vision autre et un point du vue différent. L’auteur Kazuichi Hanawa Né en 1947, Kazuichi Hanawa débute sa carrière de mangaka en 1971 dans le célèbre magazine Garo.

Il était une fois… mais pas tout à fait image Actuabd. Debout l'humanité ! Déserteur japonais pendant la guerre au Paipania, Tenka Taihei est fait prisonnier dans le sinistre laboratoire médical de l’armée japonaise.

Debout l'humanité !

Là, au cours des expériences qui sont menées sur lui, on découvre qu’il est possesseur de spermatozoïdes uniques au monde. Forcé de signer un contrat qui restera valable même après la guerre, Tenka Taihei se prête malgré lui à la création d’un genre nouveau d’humains dont il est l’unique géniteur. Le statut de ces nouveaux êtres n’étant pas clairement défini, libre cours est laissé aux plus grandes dérives et jeux de pouvoirs à leur encontre.

Des jeux qui pourraient bien conduire l’humanité à sa perte. Tenka Taihei : personnage principal, « bonne pâte mais manipulable » selon le résumé de l’édition française, ces qualificatifs le décrivent parfaitement. Lila : une des deux principales femmes de l’histoire. Capitaine Reach : rencontrée au laboratoire médical de l’armée, Tenka Taihei a une faiblesse pour le capitaine Reach. Le dessin Le scénario. [Critique Manga] Amer Beton. J’avais lu il y a quelques années un manga de sport aussi pictural qu’envoûtant… sur le Ping Pong.

[Critique Manga] Amer Beton

Ce manga en 5 tomes m’avait fait une si forte impression que je m’étais mis en tête de lire les autres œuvres de son auteur. L’occasion s’est présentée sur le tard dans une version intégrale de chez Tonkam, pour un peu moins de 30 €. Voici venir Amer Beton, un seinen de Tayô Matsumoto venu du Big Comic Spirit. Opposition et complément Publié initialement de 1993 à 1994, Amer Beton (ou Tekkon Kinkreet en VO) raconte l’histoire de deux enfants : Noiro et Blanko. Plusieurs thèmes se croisent intrinsèquement tout au long du récit : on peut citer l’enfance sans l’amour parentale, la violence de la rue et son béton si froid, si rude… le plus en avant étant celui de l’opposition/complémentarité.

Cette opposition n’est cependant là que pour démontrer que Noiro et Blanko sont les deux faces d’une même médaille. Une rue hostile, mais une rue dans laquelle ils se sentent chez eux et où ils habitent.