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Une tyrannie nommée ACTA. Un traité commercial, Acta, propose d'entériner la vision du droit d'auteur des industries culturelles à l'échelle internationale.

Une tyrannie nommée ACTA

Retour avec deux députés européennes sur ses conséquences, et le rôle de l'Union dans les négociations. Un nouveau traité international menace de transformer en profondeur la législation sur le droit d’auteur. Le premier octobre, les États-Unis, l’Australie, le Canada, le Japon, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Maroc ont signé l’Anti-conterfeinting trade agreement (Acta). Cet accord commercial vise à lutter contre la contrefaçon à l’échelle mondiale en renforçant les législations ayant trait à la propriété intellectuelle des États signataires.

Comme le montre notre chronologie, l’Acta fait débat. Et si l'on discutait ouvertement d'Acta? La faiblesse de certains de nos dirigeants pourrait nous conduire à céder ce qu'il nous reste de libertés publiques et de biens communs aux mains et profits des plus gros négociants économiques de la planète.

Et si l'on discutait ouvertement d'Acta?

L'outil pour ce faire: un traité international, un accord commercial anti-contrefaçon dit traité «Acta», négocié dans le plus grand secret et qui présente aujourd'hui le risque d'une réorganisation mondiale dont les quelques possédants de brevets et de droits intellectuels deviendraient les maîtres incontestables. Un traité qui impacte tant l'avenir de la préservation de la biodiversité, de l'agriculture, de la santé, la culture et de nos principales libertés publiques. publicité Début octobre, alors que huit Etats signaient le traité Acta, deux nouvelles études jettent coup sur coup un nouveau pavé dans la mare paisible des petits arrangements entre Etats. Libertés publiques et numériques. Le créateur du web appelle à la manifestation. Pour l’inventeur du World Wide Web, Tim Berners Lee, il est urgent de manifester contre les lois qui restreignent la démocratie et limitent la liberté du web.

Le créateur du web appelle à la manifestation

C’est à l’occasion de la conférence www2012 organisée à Lyon, en France, que Berners Lee a enjoint son auditoire à battre le pavé. Dans une ambiance quasi messianique, la salle a suivi une de ses rares déclarations publiques. Il a incité chercheurs et développeurs – la plus grande composante de l’auditoire du jour – à orienter au maximum leurs travaux vers des applications web gratuites et libres plutôt que vers des plateformes fermées telles que iPhone, iPad (Apple) ou autre Androïd (Google). Pour Berners Lee, « Internet libre et ouvert est primordial pour la démocratie.