background preloader

Dossier de presse

Facebook Twitter

Bienvenue aux bébés génétiquement modifiés. Le premier bébé britannique ainsi sélectionné est en effet né à Londres la semaine dernière, de parents qui ont préféré demeurer anonymes.

Bienvenue aux bébés génétiquement modifiés

Mais le médecin, spécialiste des technologies de reproduction qui est derrière cette percée médicale n'a pas lui choisi l'anonymat et a au contraire tenu à souligner que, dans la famille de ce bébé, trois générations de femmes avaient souffert du cancer du sein ou des ovaires avant d'avoir 30 ans; la petite fille, elle, sera libérée de ce risque. Les parents, a expliqué le Dr Paul Serhal, se sont soumis à la fertilisation in vitro; les embryons qui en ont résulté ont été testés par ce qui est appelé le diagnostic génétique pré-implantatoire, et seuls les embryons dépourvus du gène BRCA1 - gène de susceptibilité à une catégorie de cancer du sein - ont été implantés dans l'utérus.

Le diagnostic est couramment utilisé pour détecter des gènes qui conduisent inévitablement à une maladie, comme la fibrose kystique. Un diagnostic génétique pour les embryons ? - La population est appelée à se prononcer lors d'une consultation électronique sur la PMA. Dignitas personae d'abord. Le pape Benoît XVI aux Journées mondiale de la jeunesse, 17 juillet 2008.

Dignitas personae d'abord

Photo : AFP/William West L'Église catholique met à jour son enseignement sur ce que peut offrir les nouvelles techniques de la recherche médicale en matière de fertilité humaine et de thérapies géniques appliquées aux cellules humaines. Le Vatican condamne les techniques biomédicales attentant à la dignité de l'embryon, considéré comme un être humain à part entière. Une mise à jour semblable, Donum vitae, avait été faite en 1987. Cette fois-ci, le Vatican publie son instruction doctrinale Dignitas personae, la liste des techniques biomédicales qu'il juge illicites. Des embryons manipulés sans danger? Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) annonce en effet ce matin la création d'un réseau stratégique de recherches sur l'embryon, EmbryoGENE, le premier de ce genre au monde.

Des embryons manipulés sans danger?

Le réseau dispose d'une enveloppe de 10 millions $ et compte sur une équipe de 25 chercheurs de différentes institutions et organismes à travers le pays. Cette équipe s'attaque à un problème fondamental : comment savoir si un embryon issu des technologies de reproduction assistée est en bon état ou non? Dans l'état actuel de nos connaissances, il n'est pas possible de savoir si l'embryon a subi un dommage quelconque à cause des manipulations dont il est l'objet. Tout ce qu'on peut faire, c'est regarder l'embryon à travers un microscope et le juger selon son apparence extérieure.

Reproduction humaine La recherche sera menée sur deux espèces animales : le porc et le bovin. Mais il n'y a pas que la reproduction animale qui intéresse les chercheurs. Formation d'une coalition contre la mise en oeuvre d'un programme public de dépistage prénatal de la trisomie 21. QUEBEC, le 16 avr.

Formation d'une coalition contre la mise en oeuvre d'un programme public de dépistage prénatal de la trisomie 21

/CNW Telbec/ - L'Association du Québec pour l'intégration sociale (AQIS) et l'Association pour l'intégration sociale (Région de Québec) (AISQ) initient la formation d'une coalition visant à contrer le projet du Ministère de la santé et des services sociaux d'offrir systématiquement, à toutes les femmes enceintes du Québec, un test de dépistage prénatal de la trisomie 21. En janvier dernier, le Commissaire à la santé et au bien-être publiait son rapport de consultation sur les enjeux éthiques, appuyant la mise en oeuvre d'un programme public de dépistage prénatal de la trisomie 21. Pour nos deux organismes, le potentiel discriminatoire ainsi que l'eugénisme entraîné par la sélection des enfants à naître constituent un dilemme éthique amenant nécessairement à faire un choix entre les motivations individuelles ou collectives. L'Espagne autorise la sélection d'embryons pour éviter des cancers.

La Commission nationale de reproduction humaine assistée a autorisé mardi ce type de sélections pour deux cas précis, à deux couples pour éviter à la personne à naître, dans l'un des cas, d'avoir un jour un cancer du sein et pour l'autre d'avoir un cancer de la thyroïde.

L'Espagne autorise la sélection d'embryons pour éviter des cancers

«C'est un jour historique dans le monde de la santé» a commenté un haut responsable du ministère de la Santé, José Martinez Olmos, soulignant que ces deux décisions étaient «porteuses d'espoir» pour des familles confrontées à des «problèmes de santé importants». S'exprimant sur la radio privée Cadena Ser, ce responsable a souligné que ce type de décisions étaient prises au «cas par cas» et sur une base scientifique.

Pour l'un des deux cas autorisé, il s'agit d'éviter la présence conjointe des mutations génétiques BRCA1 et BRCA2 qui chez les femmes induisent avec une probabilité de 80% le développement d'une tumeur du sein. Le DPI est interdit en Allemagne, en Autriche, en Italie et en Suisse.