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Vie du soldat

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14-18 La Conversation des absents. Les forges d’Audincourt sont mobilisées pour produire les fournitures de guerre, en particulier les obus de 220 mm en acier forgé et les cuisines roulantes à deux marmites. La Compagnie livre également à l’armée française des tôles pour divers usages comme pour la fabrication de casques ou pour des articles de campements. Son directeur, M. Raymond Joessel, oncle de François Carré de Malberg, lui écrit une longue lettre, autour de la question fondamentale des roulantes. Ce courrier commence par un pastiche de La Fontaine et se poursuit avec des remarques parfois pleines d’humour… Il est heureux que ce « modeste appareil nourricier » constitue un lien entre sa famille et François, et il lui sait gré de l’amener parfois à diriger une pensée, même rapide, vers eux.

André Jacquelin envoie ce qu’il appelle « des feuilles de routes ». En juillet, André arrive au front en Artois, dans le secteur du Labyrinthe. Noël est passé, Pâques qui approche marquera-t-il la fin des séparations? 14, des armes et des mots. Narbonne. Il a voulu savoir ce qu'était le rugby durant la Grande guerre - 21/05/2014. Historien du rugby, Francis Meignan s'est penché sur le rugby durant la première guerre mondiale. Le sport a continué, mais bien différemment d'avant le conflit. Vaillance, combativité, engagement, courage : ces termes que l'on retrouve dans le vocabulaire rugbystique d'aujourd'hui sont autant de qualificatifs qui étaient d'actualité durant le conflit mondial pour désigner, les états de service militaires des sportifs du rugby d'alors : «Il y avait une attente des médias de l'époque en ce qui concerne le comportement des rugbymens durant la guerre, une attente qui se retrouve dans cette phrase : ‘rien ne dit que ce sera un joueur qui traversera en premier le Rhin, mais il est certain qu'ils ne seront pas très loin'» explique Francis Meignan.

«Un tiers des rugbymans ont terminé la guerre comme officiers, 22 ont été élevés «morts pour la France», 17 internationaux ont reçu la légion d'honneur, et 56 ont été cités» rajoute l'historien. Revue Guerres mondiales et conflits contemporains 2013/3, Le sport et la Grande Guerre. Dossier : Le sport et la Grande Guerre Page 9 à 9 Du champion au poilu sportif. Représentations et expériences du sport de guerre Page 25 à 43 Les sports aériens : de la compétition sportive à la violence de guerre Page 45 à 58 La grenade, la batte et le modèle américain.

Page 59 à 75 Le ballon et les gants de Tommy Atkins. Page 77 à 93 Entre solidarité et défi. Page 95 à 95 Culture de paix et culture de guerre. Varia Page 115 à 141 Une résistance silencieuse : la Délégation française auprès de la Commission italienne d'armistice avec la France (Turin, 27 juin 1940 – 8 septembre 1943) Page 143 à 161 L'engagement de troupes nord-africaines et coloniales dans le Sud-ouest de la France en 1944-1945 Témoignage Page 163 à 170 De Gaulle et la fin de la guerre d'Algérie.

Le sport sort des tranchées, un héritage inattendu de la Grande Guerre. En 1918, la France, et une grande partie de l’Europe avec elle, sort exsangue d’un conflit qui a duré plus de quatre années. La Grande Guerre, par l’ampleur des pertes et destructions engendrées, a profondément bouleversé la société française dans de nombreux domaines, et en particulier, presque paradoxalement, dans la pratique sociale du sport. On assiste ainsi, dès la fin du conflit, à une irrésistible et grandissante demande qui va ouvrir l’ère de la pratique sportive de masse que nous connaissons aujourd’hui.

Que s’est-il passé entre 1914 et 1918 pour que nous puissions constater ces étonnantes mutations dans ce domaine particulier ? Comment peut-on expliquer que la Première Guerre mondiale ait pu servir de tremplin au sport moderne français et que c’est pendant cette longue période de misère et de souffrance qu’il fait la conquête des couches populaires du pays ? Les Poilus découvrent le sport au front Pour mémoire nous pouvons citer quelques exemples. Constat à l’issue du conflit.