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Déshumanisation

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Les conditions de vie dans les camps. Tenue d'un déporté qui travaillait dans le tunnel de Dora (1944) (photo prise par le photographe nazi Walter Frentz) On remarque :1 : D'abord, une bizarrerie : un bonnet, probablement un de ces bonnets que portaient les prisonniers de guerre anglais.Ce n'est évidemment pas le calot réglementaire.

Les conditions de vie dans les camps

Il devrait être en toile rayée comme le reste de la tenue. Selon Serge Smulevic, « Jamais au grand jamais un déporté [à Auschwitz] n'aurait osé franchir le portail de sortie (ou d'entrée) d'un camp avec un bonnet pareil sur la tête. Il se serait pris 25 coups de nerf de boeuf avec facilité. » Voici, sur une autre photo prise à Dora, le calot habituel des déportés : Souliers, chaussures à semelles de bois, sabots et galoches Il arrivait que les déportés aient de véritables chaussures aux pieds. « Organiser » une bonne paire de chaussures (c'est-à-dire se débrouiller pour s'en procurer une) était parfois indispensable pour survivre. Rudolf Vrba, Je me suis évadé d'Auschwitz, Ramsay, 1988. P_Deshumanisation. C’est en 1944 que Primo Levi, un chimiste italien est déporté vers le camp d’Auschwitz.

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Il sera libéré en janvier 1945 par l’armée soviétique. En 1947, il écrit Si c’est une homme. Pour lui c’est comme une impulsion et c’est avant tout en vue d’une libération intérieur. Auschwitz : camp de concentration et d'extermination - Mémoires de la Shoah à Bristol. USC Shoah Foundation. TÉMOIGNAGES DE VICTIMES. Les témoignages de première main sont une source irremplaçable d'informations sur les complexités et les horreurs innombrables des génocides.

TÉMOIGNAGES DE VICTIMES

Les souvenirs les plus forts apportent une perspective personnelle des faits qui exprime la réalité d'une privation croissante des droits élémentaires et, au-delà, ce qui signifie pour l'individu l'horreur du génocide. Par « témoignages de première main», nous entendons des comptes rendus écrits, oraux ou filmés, donnés par des survivants ou par tout autre personne ayant été témoin d'un aspect quelconque du processus génocidaire.

On trouve des souvenirs de cet ordre dans des mémoires, des autobiographies, des journaux intimes, des interviews, des récits oraux, des témoignages devant les tribunaux ou lors d'auditions audio ou vidéo. C'est sur la Shoah que l'on trouve le plus grand nombre de témoignages. On en compte des dizaines de milliers. Aussi précieux qu'ils soient, les témoignages de première main sont assurément à manier avec précaution. Birkenau : la déshumanisation dès l’arrivée. Birkenau : la déshumanisation dès l’arrivée Extrait du témoignage de Yvette Lévy recueilli en avril 2013 par le Cercle d’étude de la déportation et de la Shoah – Amicale d’Auschwitz Document (les liens renvoient à des explications) : A la descente du train en pleine nuit (convoi 77 du 31 juillet 1944), Yvette accompagnée de ses camarades de la rue Vauquelin ainsi que des jeunes femmes de la M.0.I, sont conduites dans un bâtiment appelé Sauna que l’on peut visiter à Birkenau (restauré et aménagé pour les visites en 2005).

Birkenau : la déshumanisation dès l’arrivée

Les autres personnes, y compris les enfants de ce même convoi, ont été dirigés directement vers la chambre à gaz. "Peu à peu les déportés avancent vers l’extrémité du quai. Deux SS sont au milieu de celui-ci ; l ’un est officier médecin. Les déportés défilent devant lui. . « C’est alors que commence notre calvaire. Étuves du Zentral "Sauna" en BII (ceci afin d’enlever les traces de zyklon B).

Zyklon Quant aux chaussures, elles étaient dépareillées. 1-Présentation du document. La déshumanisation dans les camps - Les atrocités des camps allemands pendant la Shoah. La déshumanisation des déportés La déshumanisation est par définition la perte de tout caractère humain.

La déshumanisation dans les camps - Les atrocités des camps allemands pendant la Shoah

Il est question de déshumanisation dans les camps de concentration et d'extermination car les déportés perdaient, dès leur arrivée au camp, tout ce qu'ils possédaient en bien matériel ou moral. Ils sont déshabillés, tondus et désinfectés puis on leur donne une tenue avec un triangle indiquant leur « catégorie » enfin ils sont tatoués et identifiés par ce tatouage. Le fait qu'ils portent tous la même tenue leur enlève tout choix vestimentaire et donc les empêchent d'avoir leur propre style. La perte de leurs objets personnels enlève tout lien avec leur passé, par exemple une bague qui se transmet de génération en génération.