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MOYEN ORIENT

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Mais si, Benjamin Netanyahou veut la paix ! Une offensive terrestre israélienne contre Gaza serait une "grande erreur", avertit Nasrallah. Gaza, 64 ans de problèmes pour Israël. Photo de Kobi Gideon sur l'offensive de 2008-2009, primé six mois plus tard en Israël "Pluie d'automne", "Plomb durci", "Pilier de défense", la multiplication des campagnes militaires israéliennes contre Gaza, au cours de ces six dernières années, dit bien quelle épine cette étroite bande de terre constitue pour Israël.

Gaza, 64 ans de problèmes pour Israël

Rien de neuf en vérité si on regarde un peu en arrière. Depuis sa création, en 1948, quels que soient les cas de figure, l'Etat juif n'a jamais su trouver une solution pérenne au problème gazaoui, composante historiquement la plus active de l'aspiration nationale palestinienne. Les opérations militaires: De 1948 à 1967, Gaza se trouve sous contrôle égyptien et sert de base de lancement à des raids de fedayins palestiniens contre Israël, lequel multiplie les coups de force. L'occupation: L'endiguement: Le "containment" de Gaza s'est opéré en deux temps. Le conflit qui oppose Israéliens et Palestinien est au coeur des crises qui secouent le Proche et le Moyen Orient. Surreal Instagrams From Israel Defense Forces Soldiers. Gaza : du plomb durci dans les têtes. Alors que le gouvernement israélien revendique aujourd’hui le droit à répliquer « de façon disproportionnée » aux tirs de roquettes artisanales du Hamas, retour sur le traitement par les médias occidentaux d’un conflit asymétrique couvert en janvier avec une parfaite symétrie des points de vue.

Gaza : du plomb durci dans les têtes

Ou comment une offensive massive, touchant majoritairement les civils, est vécue avec un déni absolu de toute indignation médiatique. Du droit d’ingérence humanitaire au droit à la disproportion militaire... Le premier ministre israélien Ehoud Olmert ne s’en cache plus : dans une déclaration à la sortie de son conseil des ministres le 1er février, il a reconnu qu’Israël entendait répondre de « façon disproportionnée » aux tirs de roquettes palestiniennes effectués depuis Gaza en dépit d’un cessez-le-feu entré en vigueur le 18 janvier. Quelle autre guerre aurait prêté le flanc à pareille manipulation médiatique ?

A Gaza, il en va bien sûr tout autrement. La stratégie médiatique israélienne. Gaza, assassinats et désinformation. Pour comprendre l’escalade à Gaza, il faut toujours rappeler quelques données sur ce territoire (360 kilomètres carrés, plus de 1,5 million d’habitants, soit plus de 4 500 personnes par kilomètre carré — ce qui en fait un des endroits de la planète où la densité de population est la plus élevée), occupé depuis 1967 par Israël.

Gaza, assassinats et désinformation

Même si l’armée s’en est retirée, ses accès avec le monde extérieur sont toujours contrôlés par Israël ; la circulation à l’intérieur même de cette mince bande de terre est limitée et le blocus mis en place depuis des années perdure : pour les Nations unies, Gaza reste un territoire occupé. Les données qui suivent sont fournies par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens (OCHA oPt), dans un document de juin 2012 intitulé : « Five Years of Blockade : The Humanitarian Situation in the Gaza Strip » : 34 % de la population (et la moitié des jeunes) est au chômage.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes... Déclaration du Conseil National Palestinien du 15 novembre 1988, Résolutions 181 et 242 du Conseil de Sécurité.