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Les publics de la culture

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Ministère de la culture et de la communication - Démocratisation culturelle, diversité culturelle, cohésion sociale. Avant d’esquisser un rapide historique des moments clés de la reconnaissance de la diversité culturelle dans les cultures régionales, communautaires (kurdes, arméniens, juifs...) ou dites «d’origine immigrée» , par «l’action culturelle» du ministère de la culture, nous proposons d’aborder une forme plus distanciée de cette reconnaissance avec l’examen du développement et de l’élargissement de la démocratisation culturelle.

Ministère de la culture et de la communication - Démocratisation culturelle, diversité culturelle, cohésion sociale

L’approfondissement et l’élargissement des missions de la culture C’est tantôt au nom de la démocratisation culturelle, de la démocratie culturelle ou de la reconnaissance des droits des minorités que l’on voit s’élargir le champ de la culture. Il reste à savoir pourquoi. Selon la remarque de Pierre Oudart, tout se passe comme si les tentatives d’institutionnaliser l’élargissement de la notion de culture produisaient du sens au début et de la contrainte ensuite1. HERMES_2005_42_60. Vers une compréhension des déterminants de la fréquentation des musées d’art. Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions qui sont abonnées à un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lequelles Bilbo a trouvé un DOI.

Vers une compréhension des déterminants de la fréquentation des musées d’art

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La légitimité des pratiques culturelles en question. Par Aurélien Berthier La vision qui domine depuis les années 1980, impulsée notamment par Pierre Bourdieu et son ouvrage La Distinction (1979), pose un univers social où goûts artistiques et pratiques culturelles sont intimement liés aux milieux sociaux d’appartenances.

La légitimité des pratiques culturelles en question

Bernard Lahire est revenu en 2004 avec La culture des individus (2004) sur ces hypothèses. Nos goûts et pratiques culturelles sont-ils dus à notre seule classe sociale d’appartenance ? Comment se décide la légitimité ou l’illégitimité de ces goûts et pratiques culturelles aujourd’hui ? Si l’on suit Pierre Bourdieu dans La Distinction, notre univers social est composé : - d’une classe dominante cultivée (typiquement les cadres et les professions intellectuelles supérieures) qui définit ce qu’est la culture légitime : la leur. - d’une classe moyenne (Commerçants, cadres et employés moyens, instituteurs) emprunte de « bonne volonté culturelle » et en phase d’acquisition de cette culture légitime.

Médiathèque de la Cité de la musique, Paris. Les publics, une notion à réfléchir. Lorsque l’on travaille sur les actions culturelles, il s’avère indispensable de prendre en compte la notion de public.

Les publics, une notion à réfléchir

On parle régulièrement de « développement des publics », de « publics en difficulté » ou « sensibles », mais à quoi faisons-nous exactement référence ? Percevoir la diversité des publics nécessite de s’attarder sur les constructions sociales induites, sur la manière dont les publics ont été pensés, sur ce qui les motive à choisir un objet culturel plutôt qu’un autre, sur les évolutions qui traversent notre société dans la façon d’appréhender ces « masses » souvent dures à circonscrire. :: Des publics à catégoriser Afin de ne pas penser le public comme un tout indifférencié, il s’est avéré nécessaire de le subdiviser en groupes, quitte à construire des hiérarchies – ou tout du moins à les institutionnaliser. Appréhender les publics en termes de catégories socioprofessionnelles est une classification très répandue. :: Des publics définis par leurs goûts.