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Jean-Claude GUILLEBAUD

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Jean Claude Guillebaud - La matinale - 041012. (5/5) LGL 20121129-Jean-Claude Guillebaud-Une autre vie est possible. Le pessimisme m'énerve et ne sert à rien. Jean-Claude Guillebaud "Le pessimisme m'énerve et ne sert à rien" Quand tout le monde parle de crise, le journaliste et écrivain Jean-Claude Guillebaud signe un essai sur l'espérance. Rencontre avec un porteur de flamme aussi lucide que combatif. Pourquoi avez-vous ressenti le besoin d’écrire un livre sur l’espérance? Jean-Claude Guillebaud: – D’abord parce que ce thème m’a toujours travaillé. J’ai écrit huit gros livres pour essayer de réfléchir aux grands bouleversements que nous sommes en train de vivre. Au mois de janvier dernier, je revenais d’un voyage au Vietnam et au Cambodge avec ma femme. Pourtant, votre expérience de grand reporter au Monde vous a confronté aux pires horreurs?

– Oui, pendant plus de 20 ans j’ai connu les guerres, les révolutions, l’épouvante... On sent que vous avez en tête des expériences précises, des visages... – J’ai un souvenir très vif qui date de la fin des années 1970. L’optimisme n’empêche pas la lucidité? Aujourd’hui, quelles sont vos raisons d’espérer? "Cette crise multiple révèle une prodigieuse mutation" Belgique Lauréat du prix Albert-Londres en 1972, l’ancien correspondant de guerre entré en journalisme en 1965 a porté la plume dans toutes les plaies et sanies du monde. C’était la guerre du Viêt Nam à l’époque : le baptême du feu en quelque sorte. Fort de ce trophée qui honore les meilleurs grands reporters, Jean-Claude Guillebaud, né à Alger le 21 mai 1944, fut accueilli en cette même année 1972 dans les rangs du prestigieux journal "Le Monde", qu’il quitterait en 1989 pour "Le Nouvel Observateur" de Jean Daniel.

Après une vingtaine d’années de reportages, pensant probablement que le métier du front n’avait qu’un temps, celui d’une jeunesse ardente et intrépide qui n’a pas peur du sang, le journaliste, devenu entre-temps critique des médias à "L’Obs", avant d’y succéder en 2010 à Jacques Julliard comme chroniqueur vedette, allait principalement aussi poursuivre une brillante carrière d’essayiste à géométrie variable. Mais, par ailleurs, où en est la crise ? En choisissant résolument... Un peu d'espérance… Christophe Geffroy sur lanef.net - France. Si l’on interrogeait nos contemporains, nul doute qu’une majorité estimerait que les choses vont aujourd’hui moins bien qu’hier. Il y a pour appuyer ce sentiment des réalités incontestables : la crise économique avec le problème de l’euro et d’une Union européenne bien chahutée, la déchristianisation accélérée du Vieux Continent – avec son déclin démographique compensé en partie par une immigration musulmane non maîtrisée et peu soucieuse d’intégration –, le bouleversement sans précédent des mœurs qui a fait exploser tous les repères traditionnels, le relativisme étant désormais la norme largement admise, etc.

Ainsi, faudra-t-il bientôt faire face à une nouvelle offensive contre la vie et la famille avec les futurs projets de loi visant à légaliser l’euthanasie et le « mariage » homosexuel (1). Bref, le climat général, en ce temps de rentrée, n’est guère porté à l’optimisme. Jean-Claude Guillebaud pour le livre Une autre vie est possible. Jean-Claude Guillebaud : « Contre le pessimisme ambiant, l’optimisme stratégique » XEnvoyer cet article par e-mail Jean-Claude Guillebaud : « Contre le pessimisme ambiant, l’optimisme stratégique » Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Classez le dans vos favoris en cliquant sur l’étoile. Vous pourrez le lire ultérieurement (ordinateur, tablette, mobile) en cliquant sur « votre compte » Fermer Grille de lecture Contre l’utilisation abusive du mot crise, l’auteur d’ « un autre monde est possible », ancien reporter de guerre, journaliste, écrivain milite pour le recours à un « optimisme stratégique » Il ne croit ni en “la crise” – concept qui suppose un retour à la normale et évoque donc un état plus passager que définitif -, ni en la fin annoncée de la démocratie et du vivre-ensemble.

Son antidote : une autre grille de lecture face à la réalité actuelle. “Depuis quelques années, on constate une récurrence du mot crise dans le langage public. Pour la bonne raison que ce n’est pas une crise que nous vivons mais une mutation gigantesque. Par Caroline Castets. Quelles espérances dans notre société désenchantée ?