background preloader

Crise de l'euro

Facebook Twitter

La crise capitaliste et la pertinence du marxisme. Les apologistes du capitalisme l'ont répété et répété : la crise actuelle a été causée par des banquiers trop avares, par la dérèglementation des marchés financiers et par l'effondrement du marché immobilier. Mais est-il possible qu'on ne voie là que la pointe de l'iceberg? On se plaint allègrement des excès de Wall Street et de sa spéculation abusive, mais où sont passées les critiques systémiques du capitalisme, qui remettent l'entièreté du modèle en cause?

Les bulletins de nouvelles n'en parlent pas. Comme si on prenait pour acquis que les assises du capitalisme sont fondamentalement saines et que la crise n'est qu'une [autre] erreur de parcours. Comme si on prenait pour acquis qu'il n'y a pas d'alternative viable à la sacrosainte quête du profit. Les trente dernières années ont été marquées par un consensus presque unanime des économistes. Bon nombre d'attaques contre le marxisme s'en prennent à la validité de ses théories à cause de leur âge. 2 Idem, p.15. L'Echo: Nouvelles turbulences pour les banques européennes. AU BORD DE LA PARALYSIE. Billet invité Il y a des jours où la brièveté s’impose : des deux côtés de l’Atlantique, il y a blocage sévère !

Aux États-Unis et en Europe, la crise des dettes publique et privée confondues ne trouve aucune solution et menace de dégénérer. Tout donne le sentiment de pouvoir basculer. Symboles de cette double situation d’impuissance, la Fed américaine vient de conclure deux jours de réunion en avouant ne pas comprendre ce qui se passe – et en restant l’arme au pied – tandis que les chefs d’État et de gouvernement européens se réunissent ce soir en sommet, ayant prévu… de ne rien décider de tangible à propos du sauvetage financier de la Grèce, en dépit des alarmes américaine et chinoise qui les pressent.

Qualifiée d’attentisme cette véritable paralysie n’a rien de surprenant, elle témoigne de l’incapacité des autorités en charge d’opérer les mises en cause qui seules leur permettraient d’agir. Grèce: quinze jours pour éviter la banqueroute. LE PAPILLON GREC. Billet invité. Où se joue de manière décisive la partie, on ne sait même plus ! D’heure en heure, y compris dans la nuit de dimanche à lundi, les nouvelles tombent de partout sur les fils des agences, ne faisant qu’obscurcir la situation et illustrer le stress ambiant.

A la faveur d’une conférence téléphonique entre ministres des finances du G7, hier soir lundi, la tension montait encore tandis que la crise improprement appelée grecque acquérait un statut mondial. Un des plus petits contributeurs au PIB de la zone euro – cela a été suffisamment souligné – en venait à menacer l’équilibre financier global et les grands s’en inquiétaient. Faut-il que le système soit toujours très malade, ou pis encore qu’il soit désormais devenu par nature vulnérable aux battements lointains des ailes de papillon, tellement il repose sur du vent ! Mais le jeu se compliquait alors encore. A l’autre bout de cette corde tendue à l’extrême, la situation politique n’était pas beaucoup plus brillante. Our Europe. Update September 2011: 77 civil-society organisations call on MEPs to reject the Economic Governance, and to join forces with social movements in our attempt to set Europe on a new course, a course of democracy, welfare and social rights.

Read more... Update July 2011: The state of play in the European Parliament and what it means: We still have a chance to stop the attack on social rights and democracy in Europe.Read more.... La crise financière a provoqué l'envolée des dettes publiques. La crise de l'Euro est devenue un prétexte pour mettre en place une "gouvernance économique" ultralibérale qui imposera des politiques d'austérité pendant des années. Il existe pourtant des alternatives à ces politiques d'austérité, en commençant par l'introduction d'une taxe sur les transactions financières et une régulation drastique de la finance.

Il est encore temps de dire non ! Faites circuler la pétition! « ON NE FAIT PAS ÇA SANS EN PLEINE RUE… » Billet invité Tout reste à faire. Après avoir affiché hier son unité de vue avec Nicolas Sarkozy, Angela Merkel a lâché le morceau dès ce samedi matin devant le congrès du CDU à Berlin. Réaffirmant plus que jamais la nécessité de contributions « substantielles » des banques, tout en reconnaissant désormais la nécessité qu’elles soient « volontaires », la chancelière a fait valoir que « on ne fait pas cela en pleine rue »… Réclamant que les négociations nécessaires pour aboutir à la mise en oeuvre de cette solution devaient être menées dans l’ombre, elle n’a pas nécessairement contribué à détendre l’atmosphère ! D’autant qu’il n’existe aucun dispositif pour mener à bien cette négociation et qu’une foire d’empoigne s’annonce, chacun voulant protéger ses banques. Deux questions doivent être résolues, qui vont demander du temps : quel pourcentage de la dette grecque détenue par les banques va pouvoir être roulé, et quelles contre-parties vont devoir leur être accordées ?

Retour vers les années 1930. 1.- Il n’y a pas de monnaie sans Etat. Ensemble, Etat et monnaie constituent, dans le capitalisme, le moyen de la gestion de l’intérêt général du capital, transcendant les intérêts particuliers de ses segments qui sont en concurrence. La dogmatique en cours, imaginant un capitalisme géré par le marché - voire sans Etat, réduit à ses fonctions minimales de gardien de l’ordre -, ne repose ni sur une lecture sérieuse de l’histoire du capitalisme réel, ni sur une théorie à prétention « scientifique » capable de démontrer que la gestion par le marché produit – même tendanciellement – un équilibre quelconque (a fortiori « optimal »). Or l’euro a été créé en l’absence d’un Etat européen, substitut aux Etats nationaux, dont les fonctions essentielles de gestionnaire des intérêts généraux du capital étaient elles-mêmes en voie d’abolition. Le dogme d’une monnaie « indépendante » de l’Etat exprime cette absurdité. L’« Europe politique » est un mirage.

Le Virus libéral, chapitre V, 2003. UNE NOUVELLE FARCE NOUS EST COMPTÉE. Billet invité Au déni s’ajoute le désarroi. Les différentes manières dont il est rendu compte de la crise européenne actuelle renvoient en droite ligne à l’incapacité dont font preuve les autorités européennes à la résoudre. L’alarmisme est de rigueur, mais les analyses sont quant à elles désarmantes. Il y a ceux qui mettent exclusivement l’accent sur les responsabilités des Grecs, sans distinction, et énumèrent tous les manquements dont ils ont fait preuve et les réformes structurelles profondes qu’ils doivent réaliser séance tenante. Ou bien ceux qui privilégient comme grille d’analyse les égoïsmes et les affrontements nationaux - les Allemands ceci, les Grecs cela – et pronostiquent le retour des protectionnismes et du nationalisme. Ou bien encore ceux qui voient dans la construction imparfaite et incomplète de l’Europe les causes du désastre actuel, auxquelles il faut désormais remédier.

La participation des créanciers est une nouvelle farce qui nous est comptée. Petits arrangements entre banquiers complices…. | ClairActu. La BCE (la banque des banques), le FMI ( la banque des gouvernements, qui d’ailleurs participent aux décisions), et les banquiers de tous bords, ont décidé que la Grèce ne pouvait pas rembourser sa dette aux échéances convenues, mais que malgré cela elle n’était pas en défaut de paiement! …Si les hommes politiques ont entretenu depuis quelque temps le syndrome du tous responsables mais pas coupables, les banquiers sont en train de nous jouer le tous surendettés mais tous solvables… Décidément les marchés financiers ne sont plus crédibles! … Pilotés par des banquiers ommipotents et sans scrupules, maniant le délit d’initiés et les positions dominantes avec constance, ils font fi des règles minimales de transparence et de valeur, pour donner à la valeur de marché celle qui leur convient!

De là à prendre une “initiative de Vienne”, pour forcer les investisseurs privés à reporter volontairement les échéances des emprunts grecs…et ceci sans considérer que la Grèce est en défaut sur sa dette! Les banques françaises reçoivent un sérieux avertissement. La couverture du risque grec coute, depuis ce matin 20% par an. 4% de plus que depuis le début de la semaine. Depuis l’annonce par Moody’s de sa décision de revoir à la baisse la notation des banques françaises, les réactions se suivent et ont toutes en commun une caractéristique : rassurer.

La seule avenue efficace est de dissiper les malentendus. Même si plusieurs aspects s’entrechoquent, il ne faut pas minimiser l’impact de cette annonce. La nervosité des marchés est en effet très élevée. Le Crédit Agricole est dans une situation différente et n’est concerné que par la Grèce. Elle détient une banque en Grèce, Emporiki, dont Moody’s précise que les encours de crédits sont de 21 milliards d’euros. Pourquoi les banques françaises ont-elles été mises en évidence par l’agence de notation ? Ces banques ont continué à développer une activité de négoces sur fonds propres (proprietary trading). Cette attitude qui frôle l’hypocrisie ne peut qu’aggraver la situation. Grèce/Le FMI conditionne son aide à l'adoption des mesures promises. Grèce/Le FMI conditionne son aide à l'adoption des mesures promises Washington (awp/afp) - Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué jeudi qu'il conditionnait la poursuite de son aide à la Grèce à l'adoption des mesures de politique économique que lui a promises le gouvernement d'Athènes.

"Nous nous tenons prêts à poursuivre notre soutien à la Grèce, qui est sujet à l'adoption des réformes dans la politique économique convenues avec les autorités grecques", a indiqué l'institution de Washington dans un communiqué. Ce communiqué était publié alors que le vote par le Parlement grec d'un nouveau plan d'austérité semblait de plus en plus incertain à Athènes, le Premier ministre socialiste Georges Papandréou devant faire face à la fronde de parlementaires de son propre parti, le Pasok. Le FMI a dit être optimiste sur l'apport des financements prévus par les partenaires européens de la Grèce. Les ministres des Finances de la zone euro doivent se retrouver dimanche et lundi à Luxembourg. Ds.

Le FMI conditionne son aide à la Grèce à l'adoption des mesures promises. Le FMI conditionne son aide à la Grèce à l'adoption des mesures promises WASHINGTON - Le Fonds monétaire international a indiqué jeudi qu'il conditionnait la poursuite de son aide à la Grèce à l'adoption des mesures de politique économique promises par le gouvernement d'Athènes. Nous nous tenons prêts à poursuivre notre soutien à la Grèce, qui est sujet à l'adoption des réformes de politique économique convenues avec les autorités grecques, a indiqué l'institution de Washington dans un communiqué.

Ce communiqué était publié alors que le vote par le Parlement grec d'un nouveau plan d'austérité semblait de plus en plus incertain à Athènes, le Premier ministre socialiste Georges Papandréou devant faire face à la fronde de parlementaires de son propre parti, le Pasok. Le FMI a dit être optimiste sur l'apport des financements prévus par les partenaires européens de la Grèce. Les ministres des Finances de la zone euro doivent se retrouver dimanche et lundi à Luxembourg.

Dette explosive des USA : mise en garde de Bernanke. Alors que le monde entier ou presque a les yeux rivés sur la Grèce, la dette des Etats-Unis est également extrêmement préoccupante. Devant l’ampleur de la situation – réellement catastrophique, n’ayons pas peur des mots – le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke a déclaré mardi que l’absence d’un accord sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis pourrait gravement entacher la crédibilité du pays.

Se voulant encore plus précis, Bernanke a ajouté que sans solution à cette immense difficulté à laquelle doit faire face la Maison Blanche,les Etats-Unis pourraient même perdre leur note « AAA » … tandis que le dollar pourrait voir son statut de monnaie de réserve internationale être remis en cause. Pire encore, selon lui, l’absence d’intervention sur ce dossier « pourrait également susciter des doutes sur la qualité du crédit des Etats-Unis et nuire au rôle spécial dont bénéficient le dollar et les actifs du Trésor sur les marchés mondiaux ».

A lire également : GEAB N°56-Spécial Eté 2011 est disponible! Crise systémique globale - Dernière alerte avant le choc de l'Automne 2011 : Quand 15.000 milliards USD d'actifs financiers partiront en fumée. DRÔLE DE DRAME. Billet invité La rencontre extraordinaire des ministres des finances européens à Bruxelles s’étant achevée mardi soir sur un constat de désaccord total, c’est à Athènes, devant le Parlement protégé par des cordons serrés de policiers anti-émeutes et entouré de quarante mille manifestants que se joue aujourd’hui la partie suivante. Vingt mille autres se réunissaient à Salonique. « Maintenant, c’est nous qui parlons, ça ne passera pas » proclame une grande banderole adressée aux députés convoqués pour adopter les nouvelles mesures d’austérité. L’arrivée de chaque voiture noire est saluée d’une même clameur « Voleurs !

Au propre comme au figuré, les responsables politiques européens sont le dos au mur. Deux députés du PASOK ont déjà annoncé qu’ils ne voteraient pas les nouvelles mesures, réduisant à 4 votes la majorité dont les socialistes disposent au Parlement, la Nouvelle Démocratie devant voter contre le projet. La crise a envahi le champ de la politique. DYNAMIQUE DE L’ENTÊTEMENT. Billet invité Gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer est réputé pour pratiquer avec constance le double langage : rien ne transparaît jamais dans ses propos publics de la réalité du monde financier qu’il couvre d’un épais voile opaque.

Il s’inscrit ainsi dans la tradition bien établie des autorités politiques françaises. Le Gouverneur vient de franchir un pas de plus en pratiquant l’art de la menace, avertissant qu’il ne fallait pas « toucher à la dette grecque », se comportant comme le véritable protecteur de ses créanciers. Au prétexte s’apparentant à un chantage que « si vous touchez malgré tout à la dette et que vous provoquez un défaut ou un événement de crédit, il faut vous préparer à financer intégralement l’économie grecque ». Une formule permettant de résoudre la quadrature du cercle, en l’occurrence de restructurer la dette sans que cela prenne la forme d’un événement de crédit, est pour ce faire activement recherchée et la Commission de Bruxelles s’y emploie. Vers un rollover des banques européennes sur la dette grecque? | Économie.

Par Lionel Laurent et Edward Taylor PARIS/FRANCFORT (Reuters) - Les banques européennes qui ont de la dette grecque au bilan semblent s'acheminer vers un accord de reconduction (rollover) par lequel elles prendraient possession de nouveaux titres de dette se substituant aux obligations arrivées à échéance. L'Allemagne a proposé la semaine dernière un échange de titres obligataires qui, dans les faits, reviendrait à proroger les échéances de la dette grecque de sept ans. Mais les banques paraissent privilégier l'option plus douce du "rollover". La participation du privé dans un deuxième plan d'aide à la Grèce serait de l'ordre d'une trentaine de milliards d'euros, avaient dit des sources officielles de la zone euro. Le reste des 120 milliards d'euros du plan d'aide serait financé par des privatisations et de nouveaux prêts d'urgence du Fonds monétaire international et de l'Union européenne. Dette grecque : ce qui est en jeu quand on parle d'impliquer le secteur privé, Actualités.

Le Figaro Magazine : ''L'euro est un contresens économique, il faut s'en débarrasser'' Grèce : la BCE prête à la restructuration, sous conditions…