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Philosophes

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Pythagore et Descartes: deux manières différentes de sortir de chez soi. - Les philosophes antiques à notre secours. Descartes dans le Discours de la Méthode (1637) a mis en évidence la valeur relative des voyages du point de vue de la connaissance de la vérité ; les livres l’ayant à ce sujet passablement déçu, il décide de chercher la vérité ou en lui-même ou « dans le grand livre du monde » : c’est cette voie qu’il explore en premier.

Mais il ne part pas à la recherche des savants des autres pays, l’exercice de la raison spéculative et purement théorique lui paraissant corrompu par le désir de se distinguer : s’éloigner des pensées communes n’a alors à ses yeux que ce seul but ; non, Descartes est plutôt curieux de s’instruire des raisonnements des hommes de métier car ils ont intérêt, eux, à ne pas se tromper pour ne pas échouer dans leurs entreprises. Même s’il ne le dit pas explicitement, il semble que Descartes n’ait pas plus appris à cette école qu’à celle des précepteurs. Pythagore d’une certaine manière anticipe partiellement le processus de formation cartésien. . « Insuccès des réformes. Pythagore - Édition de mars-avril 2012 (n°52) 3 clés pour comprendre Mathématicien à qui on attribue le célèbre théorème, fondateur d’une communauté religieuse et politique au sein de laquelle étaient explorées les relations entre les dieux, les choses et les hommes, cette figure mythique de l’Antiquité aurait aussi été le premier à se qualifier de « philosophe ».

Son nom seul suffirait à nous prévenir des mystères qui protègent la figure d’un tel penseur : Pythagore, littéralement « celui que le Pythien [par l’oracle] annonce », est un des personnages de l’Antiquité les plus énigmatiques et pourtant historiquement attesté, en même temps qu’il est un de ceux dont la vie et la pensée ont eu la plus large influence. Penseur essentiellement religieux, fondateur d’un courant mystique et politique, sa vie est immanquablement confondue avec la sagesse dont elle est le reflet.

Dès lors, le récit d’une telle existence devient le récit d’une révélation, d’un signe ou d’un symbole, trace d’un lien avec les dieux. Pour aller plus loin Le texte. La main de Zénon. La main de Zénon Le premier stoïcien s’appelle Zénon (vers 333-262). C’est un sémite, né à Cittium, dans l’île de Chypre vers 333 avant Jésus-Christ. Il a toutes les raisons de ne pas être reconnaissant envers la nature qui le fit maigre, le cou un peu de travers, avec de grosses jambes et le teint olivâtre. Son père est dans l’import-export, entre les rives opposées de l’Asie et de la Grèce.

Chaque fois qu’il passe à Athènes pour ses affaires, il cherche des ouvrages de philosophie pour son fils. Mais, les débuts sont difficiles. On se souvient de lui comme d’un homme d’une conduite irréprochable, sérieuse. Il meurt à soixante-douze ans (vers 262), sans jamais avoir été malade, d’une chute banale à la sortie de son école. Cléanthe d’Assos (vers 331-232), fils de Phanias, va prendre la succession de l’école. Quelques anecdotes que nous rapporte ce cher Diogène Laërce, dont la réputation n’est plus à faire.

Chrysippe de Soles arrive à Athènes pour participer aux courses de char. 2. Aristote. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aristote (Ἀριστοτέλης) Philosophie grecque Antiquité Portrait d'après un original en bronze de Lysippe. Véritable encyclopédiste, il s'est beaucoup intéressé aux arts (musique, rhétorique, théâtre) et aux sciences (physique, biologie, cosmologie) de son époque ; il en théorisa les principes et effectua des recherches empiriques pour les appuyer. Son époque est marquée par le renouveau du royaume de Macédoine et le déclin de l’influence de la démocratie athénienne. Biographie[modifier | modifier le code] Buste d'Aristote. Les années de jeunesse[modifier | modifier le code] Vers -367, alors âgé de 17 ans, il est envoyé à l’Académie de Platon[6].

La maturité[modifier | modifier le code] Il s’intéresse alors à la vie politique locale mais ne peut y participer du fait de son statut de métèque (« étranger » à la cité). En -338 Philippe II de Macédoine soumet Athènes où Aristote revient en -335. La formation du lycée[modifier | modifier le code] Western Philosophy. Pyrrhon d'Élis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pyrrhon impassible dans la tempête. Biographie[modifier | modifier le code] Nous ne savons à peu près rien de sa vie, et les renseignements dont nous disposons ne s'accordent pas. À son retour à Élis, il mena une vie simple et régulière, indifférent et serein, avec sa sœur Philista en vendant des cochons de lait. Il aimait à rester seul pour méditer. On suppose qu'il était devenu agnostique et s'abstenait de donner son opinion sur tout sujet.

Pyrrhon n'a rien écrit, mais son disciple Timon de Phlionte, et les sceptiques tardifs comme Énésidème, et surtout Sextus Empiricus, nous ont laissé des textes dans lesquels ils discutaient de la méthode pour parvenir à l'état d'incompréhension (acatalepsie) et au bonheur de ne savoir absolument rien, de ne pas avoir la moindre certitude sur notre existence et sur l'existence d'autre chose ou sur la possibilité de son existence. Enseignement supposé[modifier | modifier le code] Gymnosophiste. Zeno of Citium. Life[edit] Zeno is described as a haggard, tanned person,[5] living a spare, ascetic life.[6] This coincides with the influences of Cynic teaching, and was, at least in part, continued in his Stoic philosophy.

From the day Zeno became Crates’s pupil, he showed a strong bent for philosophy, though with too much native modesty to assimilate Cynic shamelessness. Hence Crates, desirous of curing this defect in him, gave him a potful of lentil-soup to carry through the Ceramicus; and when he saw that Zeno was ashamed and tried to keep it out of sight, with a blow of his staff, Crates broke the pot. As Zeno began to run off in embarrassment with the lentil-soup flowing down his legs, Crates chided “Why run away, my little Phoenician?” , “nothing terrible has befallen you.”[7] Zeno began teaching in the colonnade in the Agora of Athens known as the Stoa Poikile (Greek Στοὰ Ποικίλη) in 301 BC. Zeno died around 262 BC. As he was leaving the school he tripped and fell, breaking his toe. Logic[edit] Callicles and Thrasymachus. First published Wed Aug 11, 2004; substantive revision Thu Oct 27, 2011 Callicles and Thrasymachus are the two great exemplars in Plato — in all of philosophy — of contemptuous challenge to conventional morality.

In the Gorgias and Book I of the Republic respectively, they denounce the virtue of justice, dikaiosunê, as an artificial brake on self-interest, a sham to be seen through by the wise. Together, Thrasymachus and Callicles have fallen into the folk mythology of moral philosophy as ‘the immoralist’ (or ‘amoralist’). 1. Justice What exactly is it that both Thrasymachus and Callicles reject? Greek handily distinguishes between ‘justice’ as a virtue [dikaiosunê] and the abstractions ‘justice’ [dikê, sometimes personified as a goddess] or ‘the just’ [to dikaion, the neuter form of the adjective ‘just’, masc. dikaios].

Hesiod also sets out the origins, authority and rewards of justice. Hesiod represents only one side of early Greek moral thought. 2. 3.