background preloader

Je ne m'en souviens plus

Facebook Twitter

Je ne m'en souviens plus (sous-titres français) Bissane AL CHARIF - Sécographe. Théâtre Joliette-Minoterie - Je ne m'en souviens plus. Autant de jalons qui permettent de reconstituer le parcours de Hassan, musicien et ancien prisonnier politique de la Syrie des années 80.

Théâtre Joliette-Minoterie - Je ne m'en souviens plus

Exilé en France depuis 1999, il se prête au jeu d'un « interrogatoire théâtral » troublant et profond. Présent sur scène, piégé dans une sorte d'espace mental qui permet aux souvenirs de ressurgir, il devient tout à la fois acteur et spectateur de sa vie. La scène devient alors son miroir pour une nouvelle épreuve à laquelle sa mémoire va devoir se confronter... en public. Je ne m'en souviens plus. La tentative de reconstitution du parcours d’un homme à travers son propre témoignage.

Je ne m'en souviens plus

Hassan, musicien exilé en France depuis 1999, est aussi – et peut-être surtout – un ancien prisonnier politique dans la Syrie des années 1980. Depuis sa première détention dans les prisons syriennes jusqu’à ce post-« Printemps arabes », sa vie semble avoir été condamnée à de multiples ruptures, mais aussi à une série de « procès », ici mis en scène : l’engagement, la clandestinité, l’arrestation, la détention, la liberté retrouvée, l’exil forcé comme unique issue pour s’en sortir, et puis l’espoir du retour au lendemain du soulèvement du peuple syrien qui éclata le 15 mars 2011, espoir aujourd’hui brisé par cette spirale de violences sans fin dans laquelle sombra la Syrie. Se pose alors la question du témoignage : comment délivrer l’histoire personnelle de celle de milliers de personnes qui ont partagé le même sort ?

Hassan : Le problème c’est la répétition. Théâtre « Je ne m’en souviens plus » – Waël Ali. « Ce spectacle est une tentative pour reconstituer le parcours d’un homme à travers son propre témoignage.

Théâtre « Je ne m’en souviens plus » – Waël Ali

Hassan, musicien exilé en France depuis 1999, est aussi – et peut-être surtout – un ancien prisonnier politique dans la Syrie des années 1980. Depuis sa première détention dans les prisons syriennes jusqu’à ce post-« Printemps arabes » qui nous est contemporain, sa vie semble avoir été condamnée à de multiples ruptures, mais aussi à une série de « procès », ici mis en scène : l’engagement, la clandestinité, l’arrestation, la détention, la liberté retrouvée, l’exil forcé comme unique issu pour s’en sortir, et puis l’espoir du retour au lendemain du soulèvement du peuple syrien qui éclata le 15 mars 2011, espoir aujourd’hui brisé par cette spirale de violences sans fin dans laquelle sombra la Syrie.

Waël Ali est écrivain et metteur en scène syrien. Il vit en France depuis 2007. Texte et mise en scène: Waël Ali. 05 et 06/03/2015 Paris : Théâtre « Je ne m’en souviens plus » – Waël Ali – Souria Houria – Syrie Liberté – سوريا حرية. « Ce spectacle est une tentative pour reconstituer le parcours d’un homme à travers son propre témoignage.

05 et 06/03/2015 Paris : Théâtre « Je ne m’en souviens plus » – Waël Ali – Souria Houria – Syrie Liberté – سوريا حرية

Hassan, musicien exilé en France depuis 1999, est aussi – et peut-être surtout – un ancien prisonnier politique dans la Syrie des années 1980. Depuis sa première détention dans les prisons syriennes jusqu’à ce post-« Printemps arabes » qui nous est contemporain, sa vie semble avoir été condamnée à de multiples ruptures, mais aussi à une série de « procès », ici mis en scène : l’engagement, la clandestinité, l’arrestation, la détention, la liberté retrouvée, l’exil forcé comme unique issu pour s’en sortir, et puis l’espoir du retour au lendemain du soulèvement du peuple syrien qui éclata le 15 mars 2011, espoir aujourd’hui brisé par cette spirale de violences sans fin dans laquelle sombra la Syrie.

Hassan : « Le problème c’est la répétition. Maxim Gorki Theater - You Know I Do Not Remember, Performance by  Waël Ali in Arabic with German surtitles. Syria's brutality echoes through the ages. You Know I Do Not Remember, a play by Wael Ali, brings to life the experiences of dissidents held in Assad's prisons before the revolution began.

Syria's brutality echoes through the ages

During his eight years in the notorious Sednaya prison near Damascas, Hassan Abd Alrahman fashioned a simple oud from shards of carton and dough. But starving and desperate, a cellmate did what he needed to survive - he ate it. En AbidoBacha. Je ne m'en souviens plus (sous-titres français) Hassan Abd Alrahman. Hassan Abd Alraham se consacre au oud depuis l’âge de 16 ans.

Hassan Abd Alrahman

Il étudie la musique traditionnelle du Moyen-Orient chez le professeur Nedim Elderwiche, à Alep. Hassan Abd Alrahman monte plusieurs groupes et donne des centaines de concerts en Syrie, avant de rencontrer à Damas le pianiste français Paoli Bruno avec qui il forme un groupe de jazz oriental. En 2001, il monte le groupe Shezar « oriental contemporain » avec le clarinettiste norvégien Ketil Selvic, le contrebassiste Nicolas Beck et le percussionniste Fabien Guyot.

Entre 2004 et 2008, il joue au sein du groupe Tarab à Mayotte avec le violoniste marocain Hamid Belhaf. En 2008 Hassan Abd Alrahman forme à Lyon le groupe Bassma avec Chems Hamrouche et David Brule ainsi que le duo Madarat avec le violoniste Jean-Pierre Rudolph. Il a également été pendant 2 ans professeur de oud à l’école de musique Pole Sud à Strasbourg, et professeur de musique à Mayotte pendant 4 ans. Discographie.