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Alors que j'attendais

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L’insensé : Alors que j’attendais… Accueilli à Marseille, le metteur en scène Omar Abusaada a reçu le soutien des Bancs Publics, de février à avril 2016, pour créer à la Criée Alors que j’attendais.

L’insensé : Alors que j’attendais…

Titre emblématique d’une situation syro-libanaise où le mouvement de l’Histoire semble soumis aux variations politiques et aux conflits armés. Un théâtre didactique, un théâtre de témoignages… « Damas porte d’entrée au Liban » dit-on… Damas, Beyrouth… entre l’Etat syrien (principalement sunite) et l’état libanais (mosaïque religieuse et laïque) où s’est réfugié plus d’un million et demi de syriens, c’est une longue histoire complexe, d’amitiés, de rivalités, d’occupations… La mise en scène d’Omar Abusaada, Alors que j’attendais, en rend partiellement compte au sens où elle livre l’histoire d’une famille prise dans la grande Histoire syro-libanaise.

Alors que j’attendais. Alors que j’attendais, texte et dramaturgie de Mohammad Al Attar, mise en scène de Omar Abusaada en arabe, surtitré en français Quelque part en Syrie, un jeune homme est plongé dans le coma tandis qu’il continue de vivre au milieu des siens en esprit, éveillé mais invisible à tous.

Alors que j’attendais

À travers cette présence irréelle, le patient, entre vie et mort, qui a milité pour les droits démocratiques de son pays, observe le quotidien de la vie réduite et empêchée de ses proches. Le presque fantôme est en compagnie d’un autre jeune, un DJ ouvert qui a connu la prison et dont l’expérience politique autre est passée par la police politique de Bachar El Assad, d’abord force conservatrice attisée contre la Révolution en herbe et qui sera bientôt fauchée, puis par les camps djihadistes de Daesh, avant de réaliser que les deux camps mortifères se ressemblaient.

Véronique Hotte Festival d’Avignon, Gymnase Paul Giéra, jusqu’au 14 juillet. Enregistrer. Alors que j’attendais de Mohammad Al Attar par Omar Abusaada L’hiver syrien, et après ? – Rhinocéros. Du 08/07 au 14/07/2016 au Gymnase Paul Giéra à Avignon | Durée : 1h40 | Pour y aller | En tournée En 2015, Taym tombe dans le coma après avoir été tabassé à un checkpoint.

Alors que j’attendais de Mohammad Al Attar par Omar Abusaada L’hiver syrien, et après ? – Rhinocéros

Il avait participé aux premières manifestations contre le régime de Bachar el-Assad. "Ainsi que j'attendais" une pièce sur le drame syrien. Disparu puis brutalement battu après avoir traversé un des nombreux check points qui fractionnent Damas en Syrie, Taim est admis à l’hôpital sans connaissance.

"Ainsi que j'attendais" une pièce sur le drame syrien

Les médecins en informent la famille et l’accident la met face à des confrontations douloureuses et des révélations ensevelies. La pièce de théâtre “Ainsi que j’attendais” a été écrite par Mohammad Al Attar : “Je trouve que cette histoire est une grande métaphore pour parler de la Syrie d’aujourd’hui, de notre condition, de la complexité de la situation. Parce que le coma, comme tout le monde le sait fait référence à cette zone grise entre la vie et la mort entre l’abandon et la lutte pour la survie. Je pense que c’est à un certain point de vue l’histoire de la Syrie aujourd’hui.”

La pièce est actuellement donné au centre culturel Onassis à Athènes. Alors que j'attendais. Disparu puis brutalement battu après avoir traversé un des nombreux check points qui fractionnent Damas en Syrie, Taim est admis à l'hôpital sans connaissance.

Alors que j'attendais

Les médecins en informent la famille et l'accident la met face à des confrontations douloureuses et des révélations ensevelies. Après avoir surmonté la mort tragique du père et le scandale qu'elle a révélée, la famille parait incapable d'affronter le coma du fils sans accomplir de profondes mutations. Théâtre Vidy Lausanne. Notre voyage avec les enfants du quartier « Al-Khariba » visait essentiellement la recherche d’espoir dans un contexte particulièrement difficile.

Théâtre Vidy Lausanne

Ces enfants, provenant de familles pauvres, voyaient au quotidien leurs parents travailler dur afin de gagner leur vie dans un milieu rude, soumis à l’influence du conservatisme social. Comment ces enfants pourraient-ils alors s’extraire de ce contexte afin de dessiner librement leur destin ? Cette question nous obsédait. Comment pouvaient-ils garder espoir et résister à leur sort imposé ? Les réponses nous parvenaient au jour le jour tandis que nous travaillions avec eux, par le biais de jeux, d’histoires et de rêves.

Bissane AL CHARIF - Sécographe. 2016 « Alors que j’attendais », Texte de Mohammad Al Attar, Mise en scène Omar Abusadaa.

Bissane AL CHARIF - Sécographe

Spectacle Lille, spectacles Lille - spectacle Lille - La Rose des Vents. Les Syriens Omar Abusaada et Mohammad Al Attar inventent un théâtre polyphonique pour repenser différemment la crise politique et sociale au Moyen-Orient.

Spectacle Lille, spectacles Lille - spectacle Lille - La Rose des Vents

Taim, brutalement tabassé après avoir disparu dans des circonstances mystérieuses en traversant un des nombreux checkpoints des forces de sécurité qui émaillent Damas, est admis à l'hôpital alors qu¹il a perdu connaissance. Les médecins informent sa famille qu'il est tombé dans le coma. Cet accident tragique met les membres de la famille face à des choix douloureux et les confrontent à des questions enfouies depuis longtemps.Taim reste plongé dans le coma durant une année. Depuis son lit d¹hôpital, depuis l¹obscurité de sa conscience éteinte, il observe autour de lui les transformations de sa famille et de ses amis proches, tout en constatant les changements qui affectent sa ville, Damas, devenue étrange et cruelle. Omar Abusaada, Mohammad Al Attar - La saison - Spectacles - Le Tarmac - la scène internationale francophone (Paris) "Il y a près de deux ans, un de nos amis de Damas était brutalement tabassé après avoir disparu dans des circonstances mystérieuses en traversant un des nombreux checkpoints des forces de sécurité qui parsèment Damas.

Omar Abusaada, Mohammad Al Attar - La saison - Spectacles - Le Tarmac - la scène internationale francophone (Paris)

Omar Abusaada, Alors que j’attendais. Taim, trente ans, est admis à l’hôpital, sans connaissance.

Omar Abusaada, Alors que j’attendais

Il a été passé à tabac, après avoir mystérieusement disparu en traversant l’un des check points de forces de sécurité qui parsèment Damas. Devant cette nouvelle épreuve, la famille, dont le père a été emporté quinze ans plus tôt d’une mort tragique aux accents de scandale, est particulièrement démunie. Les douloureux secrets que réveille ce souvenir astreignent chacun à de profondes mutations. Omar Abusaada / بينما كُنت أنتظر / Kunstenfestivaldesarts.

Kunstenfestivaldesarts. While I Was Waiting I first discussed the story of While I Was Waiting with Omar in October 2015 whilst we were in Tunis working on a theatre play with children from a marginalised area on the outskirts of the old city. Our journey with the children of the Al-Khariba neighbourhood was primarily a search for hope in extremely difficult circumstances. They came from poor families whose parents worked hard to earn a living in harsh conditions within a socially conservative environment. The questions we were pondering were: How could these children break the vicious cycle that conditioned their lives? How could they keep hoping and resist their harsh fates? In parallel, the situation in Syria was becoming increasingly complex and was worsening. For Syrians such as Omar Abusaada and myself, theatre is our way to cling to hope and to resist despair. La Syrie dans le coma dans une pièce à Avignon : l'attente, la parole, l’espoir.

Pour aller voir la pièce « Alors que j’attendais » de Mohammad Al Attar, mis en scène par Omar Abusaada, il faut quitter le centre d’Avignon pour rejoindre le Gymnase Paul Giera (non loin de La Fabrica, au sud-ouest de la ville) à pied (un quart d’heure maximum depuis la porte Saint-Roch) ou par la navette du Festival. C’est un peu plus loin que la plupart des sites du Festival mais cela en vaut largement la peine. Comment parler de la tragédie syrienne au théâtre ? Le théâtre d’Omar Abusaada est un théâtre de militance - qui trouve naturellement sa place au Festival d’Avignon, et en particulier dans la thématique Moyen Orient proposée cette année – et plus largement un théâtre d’existence. Abusaada a décidé de continuer à vivre en Syrie, malgré le régime, malgré la guerre, pour faire son théâtre.

. © Christophe Raynaud de Lage / Festival d'Avignon. Between coma and protest. Political theatre from the Arab world five years after the Arabellion: from a country in a permanent vegetative state comes the piece "While I Was Waiting" by the Syrian playwright Mohammad Al Attar. And in "Zig Zig," an Egyptian theatre group headed by Laila Soliman tells the tale of a gang rape. La Bâtie, la mort aux trousses - Le Temps. Alors, cette quarantième édition de La Bâtie? Gargantuesque, à l’évidence. Inégale, aussi, avec des trous d’air soudain, des promesses pas totalement tenues. Brûlante néanmoins, quand l’actualité remonte en bourrasque. Festival d'Avignon: «Alors que j’attendais», pièce syrienne. La bonne conscience, une tare en art - Le Temps. L’art vaut-il pour lui-même ou doit-il défendre une noble cause?

La dénonciation bien-pensante est souvent un refuge pour les créateurs au talent chancelant 2 minutes de lecture Scènes Marie-Pierre Genecand Publié mardi 6 septembre 2016 à 11:40. «Ce n’est pas parce que c’est syrien que c’est bien.» La bonne conscience. La Bâtie: La Syrie attend sa sortie du coma - Culture. La rencontre était fixée pour lundi, à son hôtel, avec Omar Abusaada, metteur en scène proéminent du théâtre syrien, invité par le festival genevois à donner sa pièce Alors que j’attendais. Emblématique, le titre, puisqu’on attend toujours la venue de l’artiste au rendez-vous!

Heureusement, le hasard nous jette sur la route de Mohamed Al Rashi, l’un des principaux interprètes du spectacle. «Vous êtes comédien, vous pouvez bien incarner votre metteur en scène le temps d’une interview!» L’alpague-t-on, risquant le tout pour le tout. Chiche, l’acteur relève le défi. Alors que je t'attendais de Mohammad Al Attar. Photo Christophe Raynaud de Lage Alors que j’attendais est le premier spectacle du focus Moyen-Orient du Festival d’Avignon. Un texte de Mohammad Al Attar dans une mise en scène de Omar Abusaada.

Un vrai choc qui donne une image tellement différente de la Syrie, aux antipodes de nos journaux télévisés. Le spectacle sera repris au Tarmac dans le cadre du Festival d’Automne. Omar Abusaada a décidé de rester vivre en Syrie avec toute sa famille, à ses risques et périls car il n’est plus en sécurité, et cela se comprend en regardant son spectacle. Les femmes se font belles et rêvent d’émancipation. Les deux personnages centraux de la pièce, Taym et Omar, deux jeunes syriens de 30 ans, ont des trajectoires différentes dans ce Damas meurtri. Omar Abusaada met de la distance et de l’humour dans sa mise à scène. Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr. Das Leben als Drahtseilakt zwischen Krieg und Bühne - Kulturplatz. Alors que j’attendais - 2016 / Propos recueillis. La Syrie nous plonge dans le coma. Impossible pour un événement culturel d’aujourd’hui, de pas évoquer le drame syrien.

Das Leben als Drahtseilakt zwischen Krieg und Bühne (Kulturplatz, 08.06.2016) « Alors que j’attendais » Ateliers de la Pensée Festival d’Avignon 2016. Omar Abusaada - "Alors que j'attendais" - Extrait - Vidéos de théâtre sur theatre-video.net - des vidéos de spectacles, des entretiens et des rencontres avec des auteurs, des metteurs en scène et des comédiens. Omar Abusaada “Alors que j’attendais” Intégrale #MOE : Bissane Al Charif, Emma-Jane Kirby, Renaud de Rochebrune... Mohammad Al Attar. Né à Damas en 1980, Mohammad Al Attar est le nouveau nom du théâtre syrien. Ses textes écrits en arabe (dialecte syrien) sont aujourd’hui traduits et joués en anglais et en allemand. Diplômé en Littérature anglaise de l’Université de Damas et en Etudes théâtrales de l’Institut supérieur des Arts dramatiques de Damas (2002), il obtient en 2009 une bourse pour faire un MA en Applied Drama au Goldsmiths College à l’Université de Londres (2010).

Depuis, Al Attar consacre tout particulièrement son travail au rôle social et politique du théâtre.