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Economie du partage

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BPCE croque la cagnotte LePotCommun.fr pour s'imposer dans l'économie du partage. Moins d'un mois après le Crédit Mutuel Arkea, qui a investi plus de 50 millions d'euros dans Leetchi, c'est au tour de BPCE de mettre la main sur une fintech française. Le groupe a racheté, pour un montant gardé secret, 85% des parts de la start-up LePotCommun.fr, spécialisée dans les cagnottes en ligne (tout comme Leetchi). La banque va progressivement monter à 100% du capital en trois ans. BPCE ne réalise pas cette opération directement : elle passe par sa filiale spécialisée dans le développement de projets "façon start-up" S-money. Créée il y a 4 ans, elle a notamment développé le service de paiement Izly, utilisé dans tous les Crous de France.

LePotCommun.fr garde sa marque Le théâtre de cette annonce, réalisée le 21 octobre, n'a pas été choisi par hasard : le nouveau siège de S-money, situé dans le 14e arrondissement de Paris, était une vieille sous-station d'alimentation électrique d'EDF. Une aventure familiale la guerre du paiement communautaire. Repasrtage.fr se lance à son tour dans le plat fait maison entre particuliers. Clément Banet déteste cuisiner. C'est comme ça que cet étudiant de 19 ans, originaire du Puy-en-Velay (Haute-Loire), a eu l'idée de créer un site qui permet de mettre en relation des personnes désirant partager une ou plusieurs parts de leurs repas contre une participation modérée aux frais.

"En clair, une personne X prépare un repas et propose de le mettre en ligne sur notre site pour une somme modique définie préalablement. Une personne Y qui habite à proximité réserve ce plat, participe aux frais, puis récupère sa réservation auprès de la personne X". La transaction se fait via une site sécurisé. Il suffit de se géo-localiser et le tour est joué. Ce système d'économie collaborative est en pleine expansion avec la présence d'acteurs importants comme BlaBlacar, Airbnb, Drivy ou encore Uber, sans doute le plus emblématique d'entre eux. Des ambitions nationales Depuis son lancement en septembre 2015 Repasrtage.fr a déjà fait des adeptes.

Uber déplace les gens, les pizzas, les tables basses... Les mobinautes parisiens qui rêvent d'une soirée pizza n'auront même plus besoin de se déplacer jusqu'au coin de la rue : Uber a annoncé ce 12 octobre le lancement imminent dans la capitale tricolore de son service de livraison de repas à domicile, UberEATS, comme le dévoile le site Maddyness. Les gourmands pourront se faire livrer chez eux, au bureau, ou ailleurs, un repas choisi chez l'un des restaurateurs partenaires, en moins de 10 minutes.

Ce service a déjà été déployé dans neuf villes, dont une en Europe : Barcelone. La société de VTC avait savamment orchestré son coup, en y lançant l'application en février 2015, à l'occasion du grand rendez-vous des accros de la technologie, le Mobile World Congress. Livraison d'objets à domicile En parallèle de la livraison de repas à domicile, elle a annoncé en janvier 2015 le lancement à Hong Kong d'UberCargo, un service qui permet de transporter et de livrer toutes sortes d'objets. De la nouvelle version des Google Glass à la bataille juridique d'Uber, une semaine dans la Silicon Valley. Les Google Glass ciblent le marché de l'entreprise Le site spécialisé 9to5Google rapporte que la prochaine édition des Google Glass, centrée sur l'entreprise, comportera un affichage écran plus grand, un processeur Intel Atom, une meilleure autonomie, et offrira la possibilité de connecter une batterie externe.

Toutes ces mises à jours sont cruciales pour les entreprises. Ce modèle, s'il voit le jour, serait vendu aux entreprises qui cherchent à équiper leurs effectifs avec une technologie plus intelligente, par exemple des travailleurs dans les entrepôts. Au lieu de recevoir des tweets, les employés recevraient via les lunettes des informations relatives à leurs tâches. A lire aussi : "Cadrer une photo avec les doigts, Google y songe pour ses Google Glass 2" Facebook permet enfin un meilleur contrôle du fil d'actualité Facebook a lancé une mise à jour du fil d'actualité, permettant aux utilisateurs de mieux contrôler les informations reçues.

Uber défend son modèle en Californie. Cloudweek : "Uber a sa place en France mais doit respecter la loi", affirme Axelle Lemaire. Venue ouvrir les Etats généraux du cloud computing ce 9 juillet 2015 à Paris, Axelle Lemaire a été interpellée sur deux sujets d’actualité qui inquiètent les professionnels du secteur : la loi sur le renseignement, perçue comme un frein au développement de l’informatique à la demande, et la mise en examen des responsables d’UberPop, ressentie comme un mauvais signal aux entrepreneurs du numérique en France. Des dispositifs de contrôle pour éviter les abus La secrétaire d’Etat chargée du Numérique a défendu la loi sur le renseignement, adoptée définitivement le 24 juin 2015 par le Parlement. "Il fallait une loi pour fixer le cadre règlementaire des services de renseignement et définir ce qu’ils ont droit de faire et ce qu’ils n’ont pas droit de faire. Rien que cela justifie une loi.

Face à un défi comme celui de la lutte contre le terrorisme, nous avons besoin de nous munir des moyens nécessaires pour lutter efficacement contre cette menace. Les voyous méritent la prison.