Urbanisme participatif : peut-on reprendre le pouvoir sur la ville. Notice d’utilisation à l’usage de ceux qui pensent que les jeunes se moquent de la politique: #POLITIQUE : lire « hashtag politique ». Le hashtag, c’est un mot clé. Et contrairement aux idées reçues, la politique en est un pour les nouvelles générations. Mais la participation à l’espace public prend d’autres formes, passe par d’autres voies. Souvent à contre courant de la représentation traditionnelle, partisane et institutionnelle. Collaborative et horizontale : la Cité devient 2.0. Générique : « Y^ll^h » de Petit Fantôme Une production de Christophe PAYET. Intelligence économique, filières, partenariats multi-niveaux : les entreprises ont du réseau ! Collaboration entre laboratoires de recherche et PME en Poitou-Charentes, mutualisation de la veille stratégique en Corrèze, formation des entreprises à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences en Auvergne, regroupement en filière à Belfort... : de plus en plus d'entreprises cherchent à dépasser l'incertitude économique en explorant les voies du collaboratif.
Panorama inspirant. Les projets collaboratifs, c’est de l’emploi : les entreprises qui investissent dans les laboratoires d’innovation ouverte génèrent ainsi 130% d’emplois supplémentaires. Même en dehors des pôles de compétitivité, la collaboration – entre entreprises ou entre les entreprises et d’autres organes accompagnateurs – est devenue partie intégrante des stratégies de développement économique. 1 – La collaboration avec d’autres acteurs du territoire pour trouver des compétences jusque-là introuvables (CCI Poitou-Charentes) 3 – La GPEC expliquée aux entreprises (CCI Auvergne) Lire la suite +
Usages, mésusages. C'est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur en chef du Sarkophage - notamment La simplicité volontaire contre le mythe de l'abondance -, que j'ai mieux compris les limites qui me chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu'elle n'en est pas toujours. Le covoiturage et l'autopartage ne sont pas inspirés par une vision altruiste, comme on l'entend trop souvent.
Le premier moteur du covoiturage et de l'autopartage n'est pas le partage, mais l'économie. Ce n'est pas sauver la planète qui motive les covoitureurs et les autopartageurs, mais amoindrir l'impact de la crise sur leurs finances personnelles, comme le soulignait déjà l'étude 2010 de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France (.pdf). Les utilisateurs de ces services sont d'abord à la recherche de revenus complémentaires. La consommation collaborative... c'est encore de la consommation De l'usage au mésusage Hubert Guillaud.
Publications. Crowdsourcing de l'eau : le projet H2020. Dans le monde entier, 800 millions de personnes vivent actuellement sans accès à l’eau potable : c’est sur ce constat sans appel que s’est ouvert la semaine dernière à Marseille le 6ème forum mondial de l’eau. Face à l’urgence de la situation, le monde a besoin de propositions concrètes pour favoriser l’émergence d’actions et de solutions. Parce que les meilleures initiatives gagnent à être connues et partagées, le forum Netexplo donne le micro à Erika Anderson, CEO de H2020 (lire « h-deux- O -deux-point-zéro » ?)
Un projet utilisant le numérique pour améliorer l’accès à la ressource en eau. Erika Anderson démarre sa présentation en rappelant l’importance de l’eau et ses problématiques dans les pays en développement. L’eau sert à toutes les activités humaines : elle permet par exemple de faire tourner les usines. Pourtant il s’agit d’une ressource rare : 2% de l’eau présente sur la planète est disponible pour l’Homme. Source : Studiomill sur Flickr (licence CC). Le Crowdsourcing : la valeur créée par la collaboration.
Le crowdsourcing… un mot que vous découvrez peut-être, ou que vous avez déjà entendu sans vraiment savoir à quoi cela correspond. Tâchons de comprendre de quoi il s’agit ! La collaboration et la communauté comme piliers Le web n’est plus aujourd’hui une invention nouvelle, mais en revanche il évolue constamment. La principale différence entre la première mouture de l’internet (web 1.0) et son évolution (web 2.0) est la possibilité offerte à l’internaute de contribuer en matière de contenu, et de le partager. Le crowdsourcing repose sur cette caractéristique fondamentale : la collaboration d’une communauté. C’est la pratique qui consiste pour une entreprise à avoir recours aux internautes, clients ou sympathisants, afin de produire du contenu — contenu qui peut être publicitaire, relatif à l’identité de la marque, ou même directement lié aux produits et services proposés par l’entreprise (par exemple un modèle ou une saveur particuliers).
Des formes différentes Le crowdsourcing publicitaire. Documents. La démocratisation de l’analyse de données. Par Hubert Guillaud le 16/02/12 | 6 commentaires | 3,531 lectures | Impression Jusqu’à présent, l’analyse des données était réservée aux experts et aux sociétés d’analyse de données. Est-ce que cela pourrait être appelé à changer et comment ? L’analyse de données peut-elle être plus accessible à tout à chacun ?
C’est en tout cas ce que commencent à proposer plusieurs services, mais par des approches radicalement divergentes. Par l’automatisation C’est le cas par exemple du “moteur de connaissance” Wolfram Alpha, qui vient de présenter ses nouvelles fonctionnalités accessibles aux abonnés premium (4,99 dollars par mois) leur permettant de télécharger leurs données pour que le moteur les analyse et en fasse des rendus de visualisation. Vidéo : démonstration des fonctionnalités de Wolfram Alpha Pro. Lee Sherman, directeur de Visual.ly, un outil qui propose le même type de fonctionnalités, est convaincu qu’il existe un marché pour des outils permettant d’exploiter des données de façon simple.
Beecitiz, un outil de gestion par les habitants. Peu enclin à faire de la pub habituellement, il faut reconnaître que le logiciel Beecitiz mérite qu’on parle de lui. Installé en page d’accueil du site Internet de votre ville, Beecitiz permet à chacun de signaler tout problème ou dysfonctionnement dans la ville. Vous repérez un lampadaire en panne, un nid de poule, un panneau arraché… vous avez juste à vous rendre sur la carte pour localiser le problème et les services de votre ville en sont immédiatement informés et peuvent ainsi le régler dans des délais bien plus courts que d’habitude.
Capture d’écran de la carte des requêtes « Léon » de Mérignac (25/11/2011) Une palette de problème type (à chaque problème son logo) est proposée pour simplifier son utilisation. Le logiciel permet également aux habitants de faire part de leurs idées et de leurs suggestions à leur mairie. Bien entendu, cela à un coût (installation du logiciel et formation à son utilisation) qui varie en fonction de la taille de commune. Vers un Urbanisme Crowd-Funded ? C’est un billet déniché sur le blog Citadia Vision, qui m’aura donné l’envie de revenir sur cette nouvelle tendance qui pourrait bien être celle des années à venir : l’Urbanisme « Crowd-Funded » !
Peut-être avez-vous déjà vu la dernière « pub » réalisée par Google pour la promotion de son navigateur « Chrome » ? Celle-ci décrit l’incroyable « succes story » de la chanteuse Irma, dont le 1er album a été financé en seulement 48 heures par de nombreux internautes, grâce au site My Major Company. (Voir ci-dessous) Cette publicité est une parfaite illustration de cette tendance au co-financement public qui semble aujourd’hui toucher de multiples domaines.
En ces temps de « crise » , l’urbanisme pourrait ne pas être épargné ! Concrètement, l’Urbanisme « Crowd-Funded » correspond à la réalisation de projets urbains co-financés par les citoyens. On trouve d’ailleurs des exemples particulièrement réussis aux États-Unis ou aux Pays-Bas. +Pool Concept – New York I Make Rotterdam. L'usager mobile, cette source d'info qui s'ignore. Avec un taux d’équipement de près de 100% en France, le téléphone portable et les multiples informations qu’il génère sont amenés à jouer un rôle de plus en plus grand dans la gestion et le contrôle du trafic routier. Ce mois-ci, Mediamobile, premier fournisseur de services d’information trafic du pays et Orange, ont annoncé la signature d’un accord pour utiliser les données de déplacement fournies par les mobiles des 26 millions d’utilisateurs que compte le réseau du groupe de télécom et octroyer ainsi un formidable coup d’accélérateur au domaine de la prévision et de l’information sur le trafic routier.
Chaque jour, les usagers de la route, portable en poche, représentent potentiellement une quantité phénoménale d’informations sur l’état du trafic routier et la localisation de ses perturbations. Une capture de l'état du trafic sur la Région parisienne avec V-Trafic le 31 janvier 2012.