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Vie privée

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Dégooglisons Internet. Les objets connectés très vulnérables aux attaques informatiques. Online Privacy & Security. La confidentialité dont Facebook ne vous parle jamais. Début novembre, Facebook a lancé une nouvelle page, les «Privacy Basics», ou notions de base sur la confidentialité.

La confidentialité dont Facebook ne vous parle jamais

Avec des graphiques inspirés, des animations rigolotes et une présentation simple et claire, la rubrique tient davantage du tutoriel interactif que du jargon juridique. Pas à pas, elle vous expliquera comment modifier les paramètres de sécurité de vos posts et de votre profil, comment gérer votre liste d'amis, unfollower des gens et éviter qu'on vous tague sur des images sans votre permission. Et elle vous dira même comment personnaliser ce qui apparaît dans votre fil d'actualité, publicités y compris. Ces paramètres sont divisés en trois catégories: ce que vous montrez aux autres, comment les autres interagissent avec vous et ce que vous voyez.

Mais il y a une catégorie que vous ne trouverez pas dans ces nouvelles «notions de base sur la confidentialité»: comment contrôler ce que vous montrez à Facebook. Pourquoi faudrait-il vous soucier de ce que vous montrez à Facebook? La Cnil s’attaque au cookie : trop tard, pour Google et Facebook, il est mort. Fini les cookies, plusieurs géants du Web ont changé de technique pour vous suivre à la trace.

La Cnil s’attaque au cookie : trop tard, pour Google et Facebook, il est mort

Plus subtile et tout aussi efficace. Comme prévu, la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) s’attaque aux cookies. Vous savez, ce traceur déposé sur le disque dur à chaque consultation d’un site. Celui-là même qui vous permet d’être reconnu quand vous revenez sur un site que vous avez déjà fréquenté (et vous évite donc d’avoir à entrer à nouveau vos coordonnées). Celui-là même aussi qui a failli vous griller auprès de votre femme quand vous êtes allés sur un site de vente de lingerie pour un « cadeau », et que des femmes en culotte apparaissaient désormais sur tous les sites consultés sans que vous ne sachiez pourquoi ni comment. La Cnil estime que certains sites en font une utilisation abusive, et prévoit des sanctions allant jusqu’à 150 000 euros. En clair ? Capture du bandeau sur les cookies, sur le site de Priceminister RIP les cookies Une poignée de terre sur un mort. Elle veut cacher sa grossesse sur Internet pour ne pas être tracée, elle devient suspecte.

Sur Internet, une femme enceinte vaut bien plus qu'une personne lambda.

Elle veut cacher sa grossesse sur Internet pour ne pas être tracée, elle devient suspecte

Ou du moins ses données personnelles: d'un cas sur l'autre, on passe d'une valeur estimée à «10 cents à 1,50 dollar», à en croire Janet Vertesi, professeur de sociologie à l'université de Princeton, aux Etats-Unis. » Mesurez votre valeur ici: «Données personnelles: vous valez moins d'un dollar» Pour éviter l'avalanche publicitaire qui en découle, avec marques de couches et de produits pour bébé en tout genre qui courtisent cette clientèle de choix, cette scientifique s'est prêtée à un exercice particulièrement compliqué: faire en sorte qu'aucune entreprise, particulièrement sur le web, ne soit au courant de sa grossesse. Pendant neuf mois, Janet Vertesi a donc dû dire adieu à tout système susceptible d'enregistrer et d'analyser ses faits et gestes, rapporte Mashable.

La notification de Rite Aid | Capture d'écran de la présentation de Janet Vertesi.