Les cartes marines. À l'aube du XVe siècle, les marines méditerranéennes ne se sentaient plus prisonnières d'une mer fermée.
Des convois génois, vénitiens et catalans franchissaient régulièrement les colonnes d'Hercule pour longer la côte atlantique en direction des Flandres. Des échanges commerciaux intenses continuaient d'animer également le fond de la Méditerranée du côté de l'Orient. À Alexandrie et à Tripoli de Syrie, les bateaux vénitiens, mais aussi ceux de France, de Catalogne, de Raguse et d'Ancône venaient prendre livraison de précieuses cargaisons d'épices, de parfums et de tissus. La folie des épices Les épices et le poivre d'Orient étaient déjà en vogue dans le monde romain, mais leur consommation devint au Moyen Âge une véritable folie à laquelle l'Occident consacra l'essentiel de ses métaux précieux.
L'ouverture vers l'Atlantique. Le premier voyage de Christophe Colomb. De la Méditerranée à l’Atlantique. Le commerce des épices. II- Le monde d’Eldorado. L’El Dorado, qui signifie « Le doré » en espagnol est comme dit précédemment une légende, apparue dans la région de Bogota (Colombie) en 1536, c’est une contrée mythique d’Amérique du Sud supposé regorger d’or.
En 1298, Marco Polo, un marchand vénitien écrit un livre de reportage qui l’a rendu célèbre : Le livre des merveilles, dans cette ouvrage il décrit les différentes îles et villes qu’il a visité durant son voyage en Asie, le passage qui nous intéressera est celui où il décrit les îles d’Indes car il dit y avoir vu des pierres précieuses, de l’or en abondance, ainsi que des perles dans plusieurs chapitres. Nous nous sommes intéressés au livre III, car c’est dans ce dernier qu’il narre son passage en Inde. Nous avons pu relever plusieurs passages où Marco Polo nous décrit des îles ou villes regorgeant de richesses, dans le chapitre II : « De l’île de Zipangu. WordPress: J'aime chargement… Magazine Histoire & Civilisations - Derniers articles parus. Gonzalo Guerrero, le conquistador renégat - Grégoire Vilanova. Cette chronique a été publiée dans le numéro 11 de la version papier d’Article11 1511.
Un navire de la Couronne espagnole chargé d’esclaves et d’or fait naufrage au large de la Jamaïque. Peu de survivants, une vingtaine à tout casser, lesquels se réfugient sur un canot de fortune voguant au gré des courants. Pendant deux semaines, l’esquif dérive sous un soleil de plomb et les marins tombent comme des mouches. Quand il finit par toucher terre, ils ne sont plus qu’une dizaine. À peine débarqués, les survivants sont capturés par des indigènes. Représentation du conquistador Hernan Cortés (Codex Azcatitlan, copié peu après la conquête sur un document indigène) 1519. Quand Geronimo déniche Gonzalo, ce dernier avoue être peu pressé de retrouver ses anciens compatriotes. Aguilar & Cortes Abandonnant Gonzalo à son sort, le père Aguilar rejoint alors Cozumel, où l’attend Cortés.
Gonzalo n’a, lui, aucune intention de faciliter la tâche de ses compatriotes. CES CONQUISTADORS ONT VÉCU PARMI LES MAYAS ! (Gonzalo Guerrero et Geronimo de Aguilar) Gonzalo Guerrero. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Statue de Gonzalo Guerrero à Akumal (Quitana Roo, Mexique) Gonzalo Guerrero (né vers 1470 – 13 août 1536), est un marin espagnol qui, après avoir survécu à un naufrage en 1511, parvint à s'intégrer dans une tribu indienne (tout comme Geronimo de Aguilar). Il est connu comme Le Renégat (El Renegado) par ses compatriotes espagnols, pendant qu'au Mexique c'est le Père du métissage (Padre del Mestizaje), appelé aussi Gonzalo Marinero (Gonzalve le marin), Gonzalo de Aroca et Gonzalo de Aroza.
Histoire[modifier | modifier le code] Gonzalo Guerrero est l'un des deux survivants espagnols de l’expédition maritime qui, en 1511, fait naufrage au large de la côte Caraïbe et que Hernán Cortés rencontre lors de son expédition sur la péninsule du Yucatan. Il est le symbole pour certains de l'indianisation extrême et pour la plupart des historiens du métissage. Il trouve la mort lors d'une attaque du fortin espagnol de Çiçumba.