background preloader

ASEXUALITE

Facebook Twitter

Je suis asexuelle et je vais bien, merci. Depuis tout petit, un seul modèle amoureux nous est imposé. Il est monogame, amoureux et sexuel. Mais chez certaines personnes, l’objet de désir diffère de celui qui nous était destiné : Homosexuelles, bisexuelles, pansexuelles… Chez les asexuels, ce n’est pas l’objet mais l’intensité du désir qui fait office de différence. Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai eu des crushs. J’étais très “amoureuse” de certaines filles quand j’étais au lycée, cette idée de penser à l’être aimé, de la croiser au détour d’un couloir, j’aimais l’idée d’être amoureuse.

Puis, pendant les vacances entre ma première et la terminale, j’ai déclaré ma flamme à une jeune fille et à mon grand étonnement elle m’a répondu par la positive. Nous échangions beaucoup, parlions de nos sentiments l’une envers l’autre et de comment l’amour que nous éprouvions nous troublait. J’ai été fortement attachée aux personnes que j’ai rencontrées, un sentiment si fort que je l’ai pris pour de l’amour. Cécile. Introduction à l’asexualité | Asexualité-s. Qu’est-ce qu’une personne asexuelle ? Une personne asexuelle ne ressent pas d’attirance sexuelle. La plupart des gens se rendent compte qu’il y a certaines personnes qui ne les attirent pas sexuellement. C’est la même chose pour les personnes asexuelles, mais cela inclut tout le monde !

Est-ce qu’asexuel veut dire abstinent ? L’abstinence est un choix de vie, l’asexualité est une orientation sexuelle. Est-ce que les personnes asexuelles sont dégoûtées par l’idée du sexe ? Certaines personnes sont « repoussées » par l’idée du sexe. Est-ce que les personnes asexuelles s’opposent à ce que les autres aient des relations sexuelles ? L’asexualité n’est pas l’anti-sexualité. Les attitudes à l’égard du sexe diffèrent selon les personnes, mais très peu de personnes asexuelles ont une attitude négative à l’égard du sexe.

Est-ce que les personnes asexuelles forment des relations intimes ? Mais une relation sans sexe, n’est-ce pas la même chose qu’une amitié ? WordPress: J'aime chargement… Devoir conjugual : quand le sexe fait sa loi. Le mariage est un engagement sentimental certes, moral, c’est une certitude, spirituel, pourquoi pas, mais c’est aussi un engagement physique régi par la loi sous le nom de « devoir conjugual ». A la découverte d’une facette du mariage qui ne manque pas de piquant ! Au moment de dire oui, tous vos sens se brouillent, vos yeux ne voient que l’autre, vos mains au creux des siennes vous semblent engourdies, votre odorat est subjugué par son doux parfum, votre gorge est nouée et votre bouche en attente de la délivrance finale : ses lèvres. Mais gardez-vous bien de perdre l’ouïe !

Et restez attentifs aux paroles du maire car le mariage vous engage au devoir conjugal. La sexualité au sein du couple est un devoir qu’il ne fait pas bon rendre en retard. Et pas question d’invoquer une sombre histoire de chien qui aurait mangé votre copie La sexualité fait sa loi ! Comme nul n’est censé ignorer la loi, prenez note ! Le prix du sexe « Ces affaires sont très rares car il y a un problème de preuves. Suis-je asexuelle, greysexuelle ou ai-je juste une libido peu développée ? Voilà, je me demande si je suis asexuelle. Je n’ai jamais eu l’impression d’avoir une sexualité normale. Je n’ai jamais été fan de sexe. Je trouve ça agréable mais sans plus et j’ai toujours été gênée quand j’entendais mes amis en parler comme d’un truc extraordinaire.

J’ai longtemps cru que je n’avais jamais eu d’orgasme alors que si, juste que c’est beaucoup moins « impressionnant » que tout ce qu’on m’en a dit. J’ai souvent couché avec des mecs pour leur faire plaisir. Je préfère la masturbation plutôt que de le faire avec quelqu’un (moins compliqué, pas à me demander si j’en ai vraiment envie ou non etc.). J’ai l’impression de ne fantasmer sur les gens que de façon « romantique », j’y inclus parfois le sexe mais ce n’est pas dans une recherche de plaisir mais de moments plus intimes/forts avec la personne (je ne sais pas si je suis claire…). Hello! Mais au final, je ne peux pas vraiment te dire si tu es: * asexuelle– personne ne ressentant pas d’attirance sexuelle. L’asexualité, une orientation sexuelle qui sort de l’ombre. Selon une étude du professeur de psychologie Anthony Bogaert parue en 2004, les asexuels représenteraient 1 % de la population. Cette minorité s’affiche de plus en plus et souhaite être reconnue dans sa différence : l’absence d’attirance sexuelle.

Vivre sans désir sexuel L’absence de désir implique que les asexuels ne souhaitent pas avoir de rapports sexuels. Ce n'est pas pour autant qu'ils vont ressentir un manque ou une souffrance. Ou qu'ils ne vont pas tomber amoureux. Contrairement à l’abstinence, l’asexualité n’est pas un choix mais aurait quelque chose "d’inné" selon Peggy Sastre*, journaliste et blogueuse. Pour autant, les asexuels ne forment pas un groupe homogène (voir encadré). Une libido sans objet Notamment, certains pratiquent la masturbation, perçue comme une réponse à un besoin physiologique, mécanique.

Une maladie ? D’autant que, d’après Peggy Sastre: "les études scientifiques sont balbutiantes. Asexualité | AVA. Gifs GoT entre Varys et Oberyn. BD - Coming Up Aces 01. 2014censuspreliminaryreport. La vie sexuelle des autres… et moi — Le dessin de Cy.(prine) Peut-être n’as-tu pas suivi le concept de base, alors je te résume le truc ! Parce que le porno c’est un peu loin de la réalité et que tu ne vas pas commencer à faire ta voyeuse creepy en matant tes potes ou tes parents (je sens le malaise poindre) pour te faire une idée de la « vraie » sexualité, je te propose une nouvelle chronique dessinée dans laquelle on ne s’embarrasse pas des stéréotypes et des clichés.

Du cul, pas vulgaire, pas sexiste, pas qu’ hétéro-centré… Du vrai cul, en somme. De la vraie vie ! Merci à Belinda-Georges, pour son témoignage et son éclairage ! Les types d’asexualité sont nombreux et variables entre chaque individu, j’ai choisi ici de représenter un type d’asexualité, celle de Belinda-Georges. Pour plus d’informations sur le sujet, cette madmoizelle dessinatrice en a fait un chouette strip sur son site ! À lire aussi : L’asexualité, qu’est-ce que c’est ? Tous les articles de Cy.

À lire aussi : Délicatesses nocturnes — Le dessin de Cy. You might be autochorissexual if. BULLSHIT ALERTE GROS CACA : [Dis, c'est quoi...] L'asexualité. L'écho des sorcières : Féministe ? Hein ? (réponse sur un article nul sur l'A) La question est cruciale : que faire lorsque l’on n’est pas concerné.e par un sujet et qu’on n’y connaît que dalle, voire que l’on est pétri.e de préjugés en la matière ? La réponse est simple : on propose ses écrits à Marie-Claire ou Biba on n’écrit pas sur ce sujet. En d’autres termes, on ne juge pas, on s’occupe de sa propre vie. Oui, je sais, c’est dur.

Parfois, certain.e.s éprouvent les plus grandes difficultés à se contenter de parler de sujets qu’illes maîtrisent et veulent absolument donner leur avis sur le reste, ce qui donne ce genre de truc. C’est fâcheux, oui, mais, je vais de ce pas décortiquer ces quelques lignes de concentré de condescendance, d’ignorance et de jugements de valeur typiques de la personne non concernée qui n’y connait rien mais s’imagine que son avis pourrait être utile. Dès le début de son texte, l’autrice démontre qu’elle n’a absolument rien compris au sujet sur lequel elle écrit. Ce n’est pas encore fini. CACA : LES ASEXUELS SONT-ILS DE GROS LOSERS GLUANTS ? Je viens de terminer le nouvel essai de Peggy Sastre : No sex - avoir envie de ne pas faire l'amour, dans lequel elle prend la défense des asexuels avec une douceur à laquelle je ne m'attendais pas.

Ce livre vient poser à plat les maigres connaissances actuelles sur l'asexualité : des témoignages, des chiffres, et l'état des débats. L'auteure sépare bien les différents problèmes : il y a des gens chastes qui ont du désir mais choisissent de ne pas en tenir compte (comme les prêtres, en théorie), les abstinents qui ont du désir mais subissent un manque sexuel (parce que personne ne veut d'eux), et les asexuels qui n'ont pas de désir du tout (et qui pourraient représenter 1% de la population).

On peut se dire : ces gens font bien ce qu'ils veulent, ça ne mange pas de pain et ils sont peut-être les meneurs d'une évolution de la normalité sexuelle comparable à celle menée par la communauté LGBT - une position tolérante défendue par Peggy Sastre. CACA : VOUS AIMEZ LE SEXE ? CE N'EST PAS LE CAS DE TOUT LE MONDE. Bon, je me doute bien qu'en lecteurs et lectrices d'un blog qui s'appelle Sexactu, vous êtes plutôt branchés sexe. Mais ! Tout le monde ne partage pas notre enthousiasme et notre curiosité. Je vous traduis un petit bout d'un article américain : Il y a un certain mouvement sex-positif qui insiste sur le fait que le sexe est une chose absolument bonne (sauf dans le cas du viol, évidemment), sans accepter les nuances et les complexités de la sexualité humaine.

C'est d'autant plus surprenant venant d'un mouvement qui prétend incarner et accepter, justement, cette sexualité dans le sens le plus large. C'est ce fameux déni de problème dont j'ai parfois parlé sur le blog, et dont je me rends régulièrement coupable : pour moi la sexualité ne pose pas de souci, et j'ai tendance à oublier que tout le monde n'a pas les mêmes facilités. Je me rappelle très bien de confessions / conversations sexuelles où la personne répond « non ». Veillons donc à ce que notre bel enthousiasme ne nous aveugle pas. CACA : DEMISEXUEL ? HEIN ? Alors selon cet article de Wired : - Sont demisexuelles les personnes qui ne ressentent que rarement du désir, et seulement dans le contexte d'une relation sérieuse. - Les grisexuels (graysexuals) ou gray-aces sont dans la zone grise entre asexualité et un niveau d'intérêt sexuel « normal ».

(Un peu mous du genou, quoi.) - Les panromantiques peuvent tomber amoureux (mais sans intérêt sexuel) de n'importe qui, alors que les hétéroromantiques ne tombent amoureux que du genre complémentaire. Il existe apparemment aussi des personnes qui ont des tonnes d'envies sexuelles mais n'ont pas envie de les réaliser avec qui que ce soit (les contrariants). Bref : la variété. Vous le savez, qu'on vit dans un monde formidable, hein ? Puisque tout le monde se labellise, je demande mon propre label : à partir d'aujourd'hui, sont mazaurettiennes les personnes qui ont une sexualité complètement double-face, ultra-romantique jusqu'au deuxième verre d'alcool, ultra-hardcore après ça. CACA : Pour en finir avec l'asexualité. Les asexuels revendiquent leur totale absence de désir comme une identité sexuelle d’un genre nouveau.

Rien de plus dangereux que cette nouvelle mode du communautarisme asexuel. Imaginez un anorexique qui entre dans un restaurant. Il fait un scandale en regardant le menu : «Vous avez de la viande pour ceux qui aiment la viande, du poisson pour ceux qui aiment le poisson. Des légumes pour ceux qui aiment les légumes. Et moi alors ? Il existe des anorexiques du désir. «J’ai découvert que j’étais asexuel dès 15-16 ans : aucun désir, explique Gianni, hôtelier résidant à Strasbourg. Ce n’est pas qu’ils soient incapables d’avoir une relation sexuelle — rien à voir, officiellement, avec l’impuissance ou la frigidité— c’est juste que les asexuels n’en éprouvent pas le besoin… Certains se contentent de bisous.

Le devoir conjugal n’excite pas plus les femmes qui constituent un peu plus de la moitié des asexuels : elles s’ennuient ferme au lit. L’asexualité est-elle une maladie ? Pour en finir avec Agnès Giard. Le spectre d’Agnès Giard hante l’asexualité, et attention : il fait sacrément peur ! Elle a écrit en 2008 un post mémorable sur son blog « les 400 culs », auquel elle a donné un titre qui fait rêver : « Pour en finir avec l’asexualité ». Personnellement, je suis très mal à l’aise avec cet article. Je me rappelle très bien quand je l’ai lu et je me rappelle très bien la réaction que j’ai eu. Je crois que je n’ai pas été le seul. Et franchement, je ne pense pas qu’Agnès, qui est sans doute une personne décente dans la vie, entendait exercer ce type de violence. Parce qu’autant vous prévenir tout de suite si vous ne l’avez pas lu : cet article est dégoûtant. « Pour en finir avec l’asexualité » : le titre dit déjà beaucoup.

Je tiens aussi à préciser que Giard a amendé légèrement sa position dans un autre article de son blog. Bon allez, on y va. Les malades, ça ferme sa gueule ! Elle veut en finir avec l’asexualité, Agnès, ça c’est bien clair. Ou pas Bon, alors on est un peu embêté avec ça. This is the fifth part of a six-part series on asexuality, in which we explore the history of the asexual movement, uncover current research on asexuality, debunk common misconceptions and discuss the challenges the asexual community faces.

Excluding asexuals from the lesbian, gay, bisexual and transgender umbrella doesn’t make sense, says activist Sara Beth Brooks. “Asexuality is very much a part of the broader conversation in our society about gender and sexual diversity. [It’s] certainly queer, and it’s certainly part of the LGBT community,” she said. Although most asexual activists see inclusion as a no-brainer, asexuals (or “aces“) have, in some LGBT circles, struggled to gain acceptance. Aces at San Francisco Pride 2011. “There are a lot of gay folks who get angry when we suggest asexual people belong [in the LGBT community],” said asexual blogger Julie Decker.

“[The asexual community] didn’t need to march for that right. Transgender ace Micah R. Ou : le A est pour Asexuel-le, Aromantique, Agenre, et non pas pour Allié-e en manque de cookies et de temps de parole sur sa petite personne égocentrique. Selon les stats, les personnes sur le spectre de l’asexualité représenteraient 1% de la population. C’est peu. C’est d’autant plus peu que depuis que je me promène dans les cercles féministes, j’ai l’impression qu’au moins 1 personne sur 5 que je croise est ou était sur le spectre sans le savoir (quand je dis était je ne signifie pas que ces personne ont magiquement cessé d’être ace mais qu’elles en ont pris connaissance). Sachant que cette orientation n’est pas du tout visible, j’imagine qu’à l’échelle de l’humanité, on doit être par conséquent nettement plus que 1%. Les aces sont inclus dans les luttes MOGAI, et cela fait débat. Nous ne subissons pas d’oppressions systémiques spécifiques alors techniquement nous n’aurions rien à revendiquer.

Cela paraît anodin pour beaucoup, voire narcissique. Et c’est super. Je suis ace. Être asexuel en 2015 génère encore de la confusion et intrigue. Le sexe est un sujet quotidien : on nous dicte ses standards, comment il doit être. Mais qu'en est-il de ceux qui ne sont juste pas intéressés par le sexe ? Nous avons reçu cette lettre ouverte écrite par un asexuel de 38 ans en réponse à cet article. "Hé, salut ! Ça va ? T'as vu l'autre qui était NUE hier soir à la télé ? Voici une lettre à propos de l'asexualité. Nom : asexuel ; pluriel : asexués. 1. une personne qui n'a ni sentiments ni désirs sexuels. Maintenant, je veux vous poser cette question à tous : y a-t-il un seul moment de votre vie durant lequel vous vous êtes sentis forcés d'être un être sexuel, même si vous n'en ressentiez pas le désir ? Laissez-moi donc vous expliquer. Je pense que la plupart des lecteurs n'apprécieront pas le fait que j'évoque la nature non-sexuelle de mes expériences.

Pour moi, la nécessité d'éviter le sexe me rend anxieux. Pour moi, le sexe est quelque chose d'un peu bête. Mille mercis, L'asexualité : qui sont vraiment les asexuels ? Déconstructions asexuelles. Emploi Lyon (69) Caca - Benjamin ne fait plus l'amour du 20 août 2016 - France Inter. L'asexualité. ABC's of LGBT - zikael. How to Understand Asexual People: 8 Steps.

Problem loading page. Young woman claims she's known she's ASEXUAL since she was 13... and hates people flirting with her. Hell yeah, I'm demisexual. [À lire en +] Demisexuelle, je ne trouve personne sexy : je ne suis pourtant pas "cassée" Agender salopette. Aromantic Spectrum Awareness Week. L’as au lit – Erreur 404. 7 Sex Myths I Had to Unlearn When I Realized I Was Asexual - Everyday Feminism.