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II Le bonheur est lié à la liberté

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La liberté : le bonheur - Cours - Fiches de révision. Définition Le bonheur est un but que tous les hommes désirent atteindre et en ce sens que les philosophes appellent le Souverain Bien, c'est-à-dire le bien suprême qui commande tous les autres.

La liberté : le bonheur - Cours - Fiches de révision

Mais un accord sur la définition du bonheur est difficile à trouver quant à son contenu et aux moyens d'y parvenir. L'étymologie indique l'idée de chance (du latin augurium, augmentation accordée par les dieux à une action, bonne fortune, faveur), ce qui signifierait que le bonheur ne dépend pas de nous-mêmes mais vient de l'extérieur. Cependant la plupart des philosophes l'ont lié à la vertu et au mérite. Liberté et bonheur: deux concepts qui s'ignorent? «Peut-on vivre heureux sans liberté ?»

Liberté et bonheur: deux concepts qui s'ignorent?

Tel a été l'un des sujets de philosophie, durant la session 2015 du Baccalauréat français. Le bonheur, c’est la liberté! Rédigé le 2008-10-06 Bonheur et liberté.

Le bonheur, c’est la liberté!

Deux mots fétiches qui, depuis toujours, font rêver. Deux mots qui sont devenus des concepts auxquels on accorde une importance démesurée. Deux mots qui ont toutefois tendance à s’éloigner au fur et à mesure que l’on semble s’en approcher. C’est là d’ailleurs leur principale qualité, sinon, ils perdraient leur pouvoir et leur attirance. Imaginez, 91% des répondants à une des enquêtes de l’IRB affirment que notre niveau de bonheur est directement influencé par notre sentiment de liberté. Et combien ne veulent ou ne peuvent faire les choses qui leur tenteraient vraiment par peur de tout chambarder, de tout changer, de décevoir, de se tromper, d’être juger, de perdre, de se perdre….

Cours de Philosophie - Bonheur et liberté. La question implique que soient mises en relation deux notions qui n’ont pas de rapport évident entre elles.

Cours de Philosophie - Bonheur et liberté

Si l’on doit établir un lien entre la liberté et le bonheur, il faudrait affirmer d’emblée que l’homme ne peut pas être heureux s’il n’est pas libre. Peut-on considérer, de manière symétrique, qu’il n’est pas libre s’il n’est pas heureux ? Faut-il privilégier, enfin, la liberté ou le bonheur, si nous devions choisir entre vivre libre ou vivre heureux ? 1. Définition des deux termes sous le rapport de la subjectivité et de l'objectivité a. On ne peut pas, selon Kant (1724-1804), définir le bonheur d’un point de vue objectif : "Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que malgré le désir que tout homme a d’être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut" (Fondements de la métaphysiques des mœurs, II).

B. De la même manière, chacun apprécie selon son propre point de vue l’idée de liberté. 2. A. B. 3. A. Copies de rêves, Bac, Bac philo, philo, philosophie, Baccalauréat, filière technologique, Bonheur, Liberté. On pouvait ici traiter le sujet différemment en prenant "peut-on" dans un autre sens, celui de la légitimité.

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Pouvons-nous nous accorder le droit de renoncer à la liberté au nom de notre bonheur, si les deux sont incompatibles? La liberté n'a-t-elle pas plus de valeur que le bonheur ? Le bonheur semble en effet n'être qu'une fin égoïste, sensible, en mot qui ne soit pas digne de notre humanité. Accepter d'être heureux sans être libre, c'est se satisfaire d'une situation de satisfaction immédiate, sensible, individuelle, qui nous fait davantage tendre vers l'animal que vers l'homme. Dans L'utilitarisme, le philosophe John Stuart Mill a ainsi cette formule frappante : "Mieux vaut être Socrate insatisfait, qu'un porc satisfait. " Il en va de même en politique. On ne peut donc pas être heureux sans être libre : nous n'en avons pas le droit car si nous le faisons, c'est que nous acceptons de renoncer à l'une de nos valeurs les plus importantes au nom d'une simple satisfaction sensible.

Bonheur et liberté – Le despotisme doux (Tocqueville) Texte 1 « Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme.

Bonheur et liberté – Le despotisme doux (Tocqueville)

Chacun d’eux, retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas ; il les touche et ne les sent point ; il n’existe qu’en lui-même et pour lui seul, et, s’il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu’il n’a plus de patrie. Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort.