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Billets et opinions

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Brosser le tableau. Note : Ce billet a d’abord été publié sur le site du Voir, dans la section « Blogues ». Il a abondamment été question des Tableaux Blancs Interactifs (TBI) la semaine dernière et je crois important de revenir sur le sujet ce matin parce que tout n’a pas été dit. Depuis que j’ai écrit ce billet, les outils numériques d’un enseignant, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. J’ai été contacté par Vincent Marissal et André Noël de La Presse et je leur ai offert ma collaboration la plus entière, convaincu que des choses étranges se passent actuellement au niveau de certaines décisions gouvernementales liées au numérique. En décembre dernier, on apprend via un journaliste du Soleil de Québec que l’Assemblée nationale est allée de l’avant avec un appel d’offres, exclusivement réservé à Microsoft, pour équiper tous les députés et leur personnel, contournant une loi (à tout le moins l’esprit de la loi #133) qui vient juste d’être adoptée .

Parions que nous ne sommes pas au bout de nos peines… De la maternelle à la polyvalente - Toute école doit avoir une marge de manoeuvre. Comment améliorer notre système scolaire? Le sociologue Guy Rocher, l'un des auteurs du rapport Parent durant la Révolution tranquille, continue d'être sensible aux bons coups et aux dérives d'un système qu'il a en partie façonné. Jean-François Lisée, quant à lui, a suggéré dans son essai, Pour une gauche efficace (Boréal), des idées de réforme qui ont suscité des débats. Tous les deux, ils participeront, le 22 février prochain, à la table ronde «Quelle éducation voulons-nous pour le Québec?». Redonner aux polyvalentes leur polyvalence: «Je continue à penser qu'on a fait une grave erreur en laissant agoniser les polyvalentes», affirme Guy Rocher.

La consommation, l'individualisme, la performance à tout prix et l'importance accordée à la mobilité sociale personnelle dans la classe moyenne ont une influence «prédominante» sur notre système scolaire, analyse-t-il. M. Maternelle pour tous et toutes Pour amorcer ce mouvement, M. Solutions locales Évaluation ou non? Anglais intensif au primaire - Le tout ou rien. L'anglais intensif en sixième année partout au Québec, une bonne idée? Il y a un an, la société jubilait devant ce projet moussé par Jean Charest. Aujourd'hui, la grogne des enseignants le place au rang des idées saugrenues. Qui dit vrai? Un février dernier, quand le premier ministre Jean Charest a exprimé sa volonté de faire de l'anglais intensif en 6e année l'affaire de toutes les écoles du Québec, les applaudissements retentirent. Un an plus tard, les mines sont basses. Qu'il est donc difficile de placer des nuances dans les discours officiels!

Qu'il est délicat aussi de décoder le sous-texte dans les discours officiels! L'heure juste est peut-être justement en zone de nuances. Le mécontentement des enseignants n'est pas totalement frivole. Les enseignants en congrès à Laval - LA CSQ souhaite faire le point sur les véritables défis en éducation. L'école québécoise est certes perfectible, mais elle se porte mieux que ce que montre d'elle le discours catastrophiste à son sujet qui a cours sur certaines tribunes. La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) entend plutôt travailler sur les stratégies qui sont raisonnablement susceptibles de bonifier le système. Le temps est venu de réfléchir sur les bouleversements systémiques en éducation prônés par certains.

Bonifier le système scolaire. Avec cet objectif en tête, la Centrale des syndicats du Québec a donné rendez-vous, les 21 et 22 février prochains, à plusieurs partenaires du milieu de l'éducation. Son président, Réjean Parent, analyse la situation et cerne en premier lieu l'enjeu majeur qui pèse actuellement lourd dans la balance pour le futur: «On va devoir être de plus en plus instruit pour obtenir des emplois de qualité.

La raison plutôt que l'improvisation Il sert cette mise en garde: «Quand on veut réformer, il importe de savoir vers quoi on se dirige et de quoi on parle.» Les outils numériques d’un enseignant – Vue politique. 16 février 2012 10h49 · Mario Asselin Lorsque j’étais directeur d’école, je me souviens au début des années deux mille d’avoir été mal à l’aise lorsque des parents visitaient les lieux à l’occasion des portes ouvertes. Quelques parents avaient fréquenté l’école quand ils étaient gamins et ce sont ces parents qui causaient souvent mon inconfort. « Wow, c’est exactement comme dans mon temps », s’exclamait ce papa ou cette maman. « Rien n’a changé… c’est tellement rassurant de savoir que notre enfant va apprendre dans le même genre de classe qu’était la mienne » !

Je ne disais rien en écoutant ces témoignages, mais en mon for intérieur, j’étais gêné. J’imaginais les mêmes parents entrer à l’hôpital avec leur enfant devant subir une intervention chirurgicale. Bien sûr, il ne s’agit pas que d’introduire des tableaux blancs à la place des verts – ou des noirs – pour que le changement se manifeste. On n’apprend pas le soccer en dessinant un ballon. Banque de données des statistiques officielles. Dévalorisée, usée, écrasée | Anne-Marie QuesnelL'auteure est enseignante au privé depuis 19 ans. | Opinions. Septembre 2011 a marqué ma 20e rentrée scolaire au secondaire.

Je réfléchis: ai-je donné ce que j'avais à donner en éducation? Les programmes, les contenus, les thèmes me semblent pourtant très intéressants et je suis toujours partante pour les nouveaux projets, les nouvelles activités. Pas de routine pour moi, je vous prie! Il faut que je sois passionnée pour que les élèves le sentent, le vivent et le deviennent un peu! Mais voilà, c'est de plus en plus difficile de les impressionner. Il me semble que le gros de la tâche me retombe sur les épaules: je donne, ils reçoivent, ils s'emmerdent... Ou alors, est-ce l'âge? Je ne peux m'empêcher de compter les collègues qui sont tombés au combat depuis le début de l'année. Tout le monde a des irritants. Les élèves ne savent plus écouter.

Nos jeunes sont convaincus que tout (je dis bien TOUT) ce qui leur passe par la tête est digne d'intérêt et doit être partagé illico. La déresponsabilisation. Ce sont eux qui s'occuperont de nous au CHSLD...