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Enfance

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Violence éducative

Enfance et racisme, la suite : plus que les gens, un système. Dans un précédent article, j’expliquais en quoi la République, le patriotisme et moi, on est pas trop trop amis. Mais on pourrait me faire la remarque suivante : que ce sont des gens, et non la République même, en tant que système et administration, qui m’ont rejeté…- une variante du classique « Il y a des cons partout… » Si on pourrait déjà répondre sur la question de quand distinguer lorsqu’on parle de la République française en tant que somme des individus ou en tant que gouvernement/administration, dans mon cas, ça ne changera pas grand chose. En effet, je n’ai pas été seulement rejetée en tant que noire par une certaine somme d’individus, mais aussi par le système en tant qu’administration. Attention, la suite va vous sembler proprement hallucinante… Je suis née en France de parents étrangers, nés au Cameroun.

Mais un jour, vers mes 12-13 ans, ma francité fut – encore – remise en doute. Mais qu’est-ce que je retiens de cette histoire, moi? Notes: J'aime : J'aime chargement… Enfance et racisme. Cet article sera très (trop?) Personnel. Je sais qu’au moment où je l’écris, je mettrais un moment à le publier. Il ne sera pas conciliant, il ne sera pas facile, et surtout il fera chier les patriotes. La République ne m’a pas accueilli, elle m’a toléré tout au plus. Souvent, je lis de part et d’autres, des témoignages de racisés qui se sentent redevables à la France, qui la louent, qui se contentent des opportunités qu’ils ont pu grappiller, et qui ne supportent pas les autres qui l’ouvrent.

Quant aux blancs privilégiés qui font ce genre de réflexion…*Shrug* Je ne commencerais même pas avec ceux-là. Pour moi, France a rimé très tôt avec exclusion. J’ai toujours aimé l’école, aussi loin que je puisse me souvenir. On dit souvent que les enfants sont cruels. Comme vous pouvez vous en douter, ma couleur de peau était associée à tous les synonymes possible du crottin et de la saleté en général par des enfants qui bénéficiaient du sourire complice de leurs racistes de parents. J'aime : Pourquoi les parents ne devraient jamais commenter le poids de leur fille.

SANTÉ - "Dis donc, tu n'aurais pas pris un peu de poids? ", "Tu ne devrais pas manger autant... " Ces remarques peuvent paraître anodines, mais elles pourraient bien marquer un enfant à vie. D'après une étude menée par trois universités américaines et relayée par nos confrères du Huffington Post américain le 17 juin, ces commentaires souvent bien intentionnés et parfois même lancés sur le ton de l'humour, peuvent avoir des conséquences sur le poids d'une femme tout au long de sa vie.

Menée sur 501 femmes américaines, âgées de 20 à 35 ans, l'étude cherche à montrer la corrélation entre les commentaires faits par les parents pendant l'enfance et l'image que les femmes ont de leur corps à l'âge adulte. Son résultat, à l'heure où la publicité ne se prive pas de prévenir les femmes de l'arrivée imminente de l'été, prouve non seulement que ces remarques peuvent avoir des conséquences, mais qu'elles sont même contreproductives. Il suffit d'une seule remarque pour laisser une "cicatrice"