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Identifiant. EVRY, L'AUTRE CAN [DOCUMENTAIRE] Une étude sur la gratuité des bus le week-end à Dunkerque. Une étude sur la gratuité des bus le week-end à Dunkerque Aucune étude scientifique de nature « qualitative » n’avait jamais été menée en France afin de mesurer les impacts réels d’une politique de gratuité des transports en commun. C’est pourquoi l’agence d’urbanisme, en partenariat avec la communauté urbaine, a travaillé avec l’association de chercheurs VIGS : à partir de septembre 2016 et durant sept mois, Henri Briche, doctorant, a mené la première étude du genre dans l’agglomération de Dunkerque par le biais de questionnaires en ligne (400 réponses) et de près de 60 entretiens avec des habitants, des chauffeurs de bus, des élus et les parties prenantes du projet. Un voyage d’étude à Tallinn, capitale de l’Estonie, a aussi permis d’observer les conditions d’instauration de la gratuité des transports en commun à l’échelle d’une ville de 450 000 habitants.

Quelques-uns des résultats de l’étude Familles avec enfants Incivilités en baisse. Gratuité des transports en commun. La gratuité des transports en commun, parfois appelés transports publics, est le fait que tout ou partie des usagers bénéficient du service sans le payer. Le transport en commun est alors financé en totalité par des moyens autres que le paiement par les usagers. Plusieurs villes, regroupements de communes et même pays, à travers le monde, ont instauré la gratuité totale ou partielle de leur réseau de transports en commun, en particulier en Europe. Aux États-Unis, un rapport de 2002[2] du National Center for Transportation Research indique que le nombre d'usagers a tendance à augmenter avec la gratuité. Cependant le même rapport note que quelques inconvénients sérieux peuvent se poser. En France, un rapport de 2007[3], commandé par l'ADEME montre les nombreux avantages pour les villes moyennes sans minorer les difficultés de financement.

Types[modifier | modifier le code] Gratuité totale des transports en commun[modifier | modifier le code] Gratuité partielle[modifier | modifier le code] La gratuité des transports en commun : un modèle efficace ? Depuis le 1er septembre, Niort (Deux-Sèvres) se vante d’être le plus grand réseau de transports publics en «libre accès» en France. Comme l’avait promis le maire Jérôme Baloge pendant la campagne des municipales, les bus desservent désormais gratuitement 45 communes de la Communauté d’agglomération du Niortais (120 000 habitants). «C’est parti d’un constat : les transports collectifs ne sont pas pleins et les recettes de billetterie ne représentent que 10% du coût du réseau», explique à Libération l’édile, membre du Parti radical.

Les 90% restants, jusqu’ici, étaient assumés par les entreprises qui s’acquittent, comme dans de nombreuses villes, d’une taxe calculée par rapport à leur masse salariale. «La taxe, qui n’est pas plus haute que la moyenne, suffit en fait au financement. Et maintenant, les entreprises n’ont plus à payer la moitié du coût des transports aux salariés», se félicite-t-il. D’où viennent les nouveaux usagers ? La gratuité entraine-t-elle l’incivilité ?