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Sociétés secrètes

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Franc-maçonnerie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Franc-maçonnerie

Le mot franc-maçonnerie désigne un ensemble de phénomènes historiques et sociaux très divers formant un espace de sociabilité[1] qui recrute ses membres par cooptation[2] et pratique des rites initiatiques faisant référence à un secret maçonnique et à l'art de bâtir. Difficilement traçable historiquement, elle semble apparaître en 1598 en Écosse[3] (Statuts Schaw), puis en Angleterre au XVIIe siècle. Elle se décrit, suivant les époques, les pays et les formes, comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles » ou comme un « ordre initiatique ». Organisée en obédiences depuis 1717 à Londres, la franc-maçonnerie dite spéculative – c'est-à-dire philosophique – fait référence aux rites des Anciens Devoirs de la maçonnerie dite opérative formée par les corporations de bâtisseurs qui édifièrent, entre autres, les cathédrales[4].

Stanislas de Guaita. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Stanislas de Guaita

Stanislas de Guaïta Stanislas de Guaïta ( - ) est un occultiste et poète français, cofondateur avec Joséphin Peladan de l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix. Biographie[modifier | modifier le code] Né en Lorraine le 6 avril 1861 au château d’Alteville, près de Tarquimpol, Stanislas de Guaïta était issu, par sa mère, Marie-Amélie Grandjean, d'une famille lorraine, et par son père, François-Paul de Guaïta, d'une ancienne famille noble d'origine lombarde (Italie), établie en Lorraine depuis 1800.

Il avait le titre de Marquis. C'est dans les écrits de Peladan que Stanislas de Guaïta trouve sa première porte d'entrée dans l'univers de la Tradition. À la lumière de toutes ces influences, Guaïta prôna un spiritualisme exaltant la Tradition chrétienne, qui, grâce à la mise en place éventuelle de la synarchie – forme de gouvernement idéale –, devait conduire à l'avènement du royaume de Dieu. Notes et références[modifier | modifier le code] I. Poésie : Rose-Croix.

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Rose-Croix

Le Temple de la Rose-Croix, gravure du Speculum Sophicum Rhodostauroticum (Miroir de la sagesse des Rose-Croix) de Teophilus Schweighardt Constantiens (pseudonyme de Daniel Mögling), 1618. La Rose-Croix est un ordre hermétiste chrétien légendaire dont les premières mentions remontent au début du XVIIe siècle en Allemagne. L'existence de l'ordre, et celle de son fondateur Christian Rosenkreutz, sont sujettes à controverse. Quoi qu'il en soit, à partir du XVIIIe siècle et jusqu'à aujourd'hui, de nombreux mouvements se sont réclamés de l'ordre de la Rose-Croix, ou se sont référés à la « tradition rosicrucienne » ou à l'« héritage de Christian Rose-Croix ».

Leurs membres sont appelés « les rosicruciens ». Comme archétype de société secrète, immémoriale et toute-puissante, les rose-croix apparaissent dans la littérature ésotérisante[1], souvent comme successeurs des chevaliers du Graal et des Templiers. Introduction[modifier | modifier le code] Johann Valentin Andreae. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Johann Valentin Andreae

Johann Valentin Andreae Johann Valentin Andreae, ou Johannes Valentinus Andreae, ou Johannes Valentinus Andreä (1586-1654) est un théologien allemand, auteur du livre Chymische Hochzeit Christiani Rosenkreutz anno 1459 (Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz) paru en 1616 à Strasbourg. Avec la Fama Fraternitatis et la Confessio Fraternitatis, ce livre compte parmi les trois qui ont fait connaître l'existence de la fraternité des Rose-Croix au public.

Éléments biographiques[modifier | modifier le code] Andrea étudia au séminaire de Tubingen. C'était également un cavalier accompli. Bibliographie[modifier | modifier le code] Œuvres[modifier | modifier le code] Gesammelte Schriften, Stuttgart, 1995 sq., 20 vol. L'œuvre majeure qui lui est attribuée s'intitule : Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz en l'an 1459 (vers 1603-1605, 1ère éd. 1616), trad. Il a écrit d'autres œuvres comme : Études sur J. Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz

Les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz sont un important texte de la Rose-Croix paru en allemand à Strasbourg en 1616 sous le titre Chymische Hochzeit Christiani Rosencreutz anno 1459. Imprimé par Lazare Zetzner sans nom d'auteur, il est attribué à Johann Valentin Andreae (1586-1654), qui prétend l'avoir écrit en 1604.

Il n'a été traduit en français qu'en 1928[1]. L'action se situe en 1459. C'est un texte allégorique, poétique et satirique dans la tradition des grands textes alchimiques, qui narre à la première personne l'expérience de Christian Rosenkreutz, personnage fictif, durant sept journées. Ce texte précise que les Rose-Croix « ne jettent pas de perles aux pourceaux, ni de roses aux ânes », indiquant qu'il s'agit dune œuvre codée, ésotérique. Argument[modifier | modifier le code] Au cours de sept journées, Christian Rosenkreutz participe aux noces du Roi et de la Reine, qui culmine par la résurrection du couple royal.

Dame Vénus.