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Grumes : l'industrie du bois à Montreuil. Histoire économique de Montreuil /Publié le vendredi 16 décembre 2011 00:00 C'est surtout le long des rues de Lagny et de Paris que s'implantent, dès 1894, ces activités.

Grumes : l'industrie du bois à Montreuil

Les billes de bois brut débarquées du Havre, de Bordeaux, de Dunkerque ou de Nantes dont les noms exotiques chantent encore à nos oreilles: okoumé, sycomore, palissandre, acajou... arrivent à Montreuil pour subir leur avant-dernière transformation. Ces troncs, quelquefois de plus de deux mètres de diamètre, sont tronçonnés avant d'être immergés dans de gigantesques « cocotes minute » dans lesquelles ils vont bouillir pendant trois ou quatre jours. Ce traitement permet de les ramollir et de les « sécher », c'est- à-dire évacuer toute la sève qui irrigue le cœur du bois. Auteur : Gilbert Schoon. Chapal et peaux de lapins : de l'atelier montreuillois à la multinationale.

Histoire économique de Montreuil /Publié le mardi 27 septembre 2011 00:00 La teinture et l’apprêt des fourrures étaient un métier empirique et ingrat.

Chapal et peaux de lapins : de l'atelier montreuillois à la multinationale

Tout était fait à la main, de l’écharnage qui consistait à séparer la peau du cuir, au nettoyage à la sciure, au battage à la baguette, en passant par le broyage et le foulage à pied nu. Le résultat était des plus aléatoire : poils teints imparfaitement, couleur s’altérant rapidement. Marien, actif et courageux, adapte des procédés jusqu'alors réservés au traitement du cuir. Il traite la loutre de mer, le lapin, le castor et le phoque avec un procédé dont il détient le secret, teignant ces peaux d'une inimitable couleur marron. C'est à partir de 1881 que la maison Chapal s'ouvre sur le monde: déjà en relations commerciales avec Leipzig, Bruxelles, Francfort et Londres, elle exporte son savoir-faire à New York. Du gypse au plâtre. Histoire économique de Montreuil /Publié le vendredi 27 janvier 2012 00:00 Se présentant sous forme d'une pierre clivable, translucide et fragile, répondant au nom de lancéolé, saccharoïde ou pied d'alouette, ce minéral une fois transformé est connu sous le nom de plâtre.

Du gypse au plâtre

Plusieurs carrières existaient sur le territoire de Montreuil : la plus importante appelée carrière Morel se développait sur une surface de près de cent trente mille mètres carrés au lieu-dit "les Guilands". Les racines montreuilloises de Pernod-Ricard. Les bonbons Kréma. Histoire économique de Montreuil /Publié le mardi 28 juin 2011 00:00 C'est après avoir quitté son petit atelier de Vincennes en 1923, que M.

Les bonbons Kréma

Mollié s'installe à Montreuil, au 283, rue de Rosny. En 1926, il décide d'entreprendre la réalisation d'une usine de caramels. Les anciens établissements Mollié et compagnie qui deviendront la société anonyme Kréma s'implantent donc à la limite de Montreuil et de Rosny pour marquer l'environnement des fumées de couleurs variées et d'odeurs alléchantes. Implantée aussi en Italie à Gènes, Kréma se lance dans la conquête du marché des douceurs sucrées. C'est par dizaines de tonnes que sortaient, chaque jour, les bonbons des machines rutilantes alignées en batterie dans un long hall. Il ne faut pas oublier de citer deux autres entreprises locales qui, chacune à leur niveau, participaient aussi à la fabrication de ces douceurs. L'usine ferme en 1992. Les poupées Jumeau. Crédit: www.lepuitsauxlivres.com Histoire économique de Montreuil /Publié le lundi 23 mai 2011 00:00 Montreuil fut donc dans cette seconde moitié du XIXème siècle une des capitales mondiales de la poupée.

Les poupées Jumeau

L'entreprise Jumeau était installée au 152, rue de Paris et ses collections connurent très vite la faveur du public. Sa renommée dépassera rapidement les frontières. Les prix, les récompenses ne cesseront de s'accumuler: 1873 à l'Exposition Universelle de Vienne, premier prix; 1876 première récompense à l'Exposition Universelle de Philadelphie et l'ultime consécration, la médaille d'or à l'Exposition Universelle de Paris en 1878.

Leur charme est enivrant et leur séduction n'a d'égale que leur finesse. Ne conservons donc pour l'instant que leur sourire qui s'arrache à prix d'or par les collectionneurs du monde entier. Auteur : Gilbert Schoon. Jouets de Paris - JEP: lorsque Montreuil était capitale du jouet. Crédit: Inventaire général, ADAGP Histoire économique de Montreuil /Publié le jeudi 28 avril 2011 00:00 Elle exporte sa production de jouets métalliques jusqu'en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Jouets de Paris - JEP: lorsque Montreuil était capitale du jouet

Hélas, le 28 avril 1909, un incendie ravage la totalité de l'usine. Absorbée en août 1909 par la société industrielle de ferblanterie, la marque Jouets de Paris renaît sous le label JEP. En 1914, le directeur Cyril Bonnet se voit mobilisé sur place pour fabriquer des casques militaires. Cette douloureuse parenthèse achevée, le jouet reprend ses droits et en particulier les chemins de fer qui vont constituer dès 1919 les pièces marquantes du catalogue. Georges Méliès : Le magicien de Montreuil. Histoire économique de Montreuil /Publié le lundi 21 février 2011 00:00 Grand amateur de prestidigitation, il se produit des 1885 sur la scène du musée Grévin et dans les salons parisiens.

Georges Méliès : Le magicien de Montreuil

Il achète en 1888 le théâtre Robert Houdin. En 1895, il assiste à la première séance du «cinématographe» inventé par Louis Lumière. Enthousiasmé par ce qu'il pressent être une invention d'avenir et devant le refus de Lumière de vendre son appareil, Méliès construit lui-même sa première caméra. Il se lance à corps perdu dans l'art cinématographique et ouvre son théâtre: le premier cinéma public du monde. Accueil.