background preloader

Exemple

Facebook Twitter

Germinal (roman) Fils de Gervaise Macquart et de son amant Auguste Lantier, le jeune Étienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur dans les chemins de fer du Nord de la France. Chômeur, il part à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou où il découvre d'effroyables conditions de travail. Il trouve à se loger dans une famille de mineurs, les Maheu, et tombe fou amoureux de l'aînée des filles, la jeune Catherine. Celle-ci est la maîtresse d'un ouvrier brutal, Chaval, et bien qu'elle ne soit pas insensible à Étienne, elle se refuse à quitter Chaval. Lorsque la Compagnie des Mines, arguant de la crise économique, décrète une baisse de salaire déguisée, Lantier pousse les mineurs à la grève. Lorsque la grève éclate, la Compagnie des Mines adopte une position très dure et refuse toute négociation.

Les mineurs se résignent à reprendre le travail. . — Germinal, Septième partie - chapitre 6 Références. L'Éducation sentimentale. Genèse[modifier | modifier le code] L'Éducation sentimentale est le fruit de trois essais de jeunesse de Flaubert. Ainsi de janvier 1843 à janvier 1845 il produit une première Éducation sentimentale qui succédait à la rédaction de Novembre, achevé le 25 octobre 1842, et à une toute première ébauche de jeunesse intitulée Mémoires d'un fou en 1838[2]. Le roman définitif est rédigé à partir de septembre 1864 et achevé le 16 mai 1869 au matin. Présentation[modifier | modifier le code] L'Éducation sentimentale comporte de nombreux éléments autobiographiques, telle la rencontre de madame Arnoux, inspirée de la rencontre de Flaubert avec Élisa Schlésinger, l'amour de sa vie[2]. Le personnage de Frédéric, sans doute inspiré à Flaubert par ses propres expériences de jeunesse, est aussi la figure définitive d'une génération nourrie par le courant d'idées romantique le plus large.

Résumé[modifier | modifier le code] Première partie[modifier | modifier le code] Chapitre 2[modifier | modifier le code] Madame Bovary. Écriture[modifier | modifier le code] Genèse du roman[modifier | modifier le code] Manuscrit de Madame Bovary. Flaubert commence le roman en 1851 et y travaille pendant cinq ans, jusqu’en 1856. À partir d’octobre, le texte est publié dans la Revue de Paris sous la forme de feuilleton jusqu’au 15 décembre suivant. Honoré de Balzac avait déjà abordé le même sujet dans La Femme de trente ans, en 1831, sous forme de nouvelle-roman qui parut en 1842 dans l’édition Furne de La Comédie humaine, sans toutefois faire scandale.

Au début, Flaubert ne voulait pas qu'on illustrât son roman avec un portrait de femme, pour laisser libre cours à l'imagination du lecteur. « Nous étions à l’étude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois et d’un garçon de classe qui portait un grand pupitre. » Chronologie de la rédaction[modifier | modifier le code] En 1851, il fait la première mention de son écriture le 23 juillet.

Flaubert achève Madame Bovary en mars 1856. Le Rouge et le Noir. Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai Ten Novels and Their Authors, parmi les dix plus grands romans jamais écrits. Résumé[modifier | modifier le code] Le roman est divisé en deux parties : la première partie retrace le parcours de Julien Sorel en province, dans une petite ville nommée Verrières, en Franche-Comté puis à Besançon, et plus précisément son entrée chez les Rênal, et sa passion pour Mme de Rênal, de même que son séjour dans un séminaire ; la seconde partie porte sur la vie du héros à Paris comme secrétaire du marquis de La Mole, et la passion qu'il a avec sa fille, Mathilde.

Première partie[modifier | modifier le code] Stendhal, Le Rouge et le Noir, édition 1854 Julien Sorel est le troisième fils du vieux Sorel[6],[7], scieur[8], qui n'a que mépris pour les choses intellectuelles et donc pour Julien[9], qui se révèle très tôt doué pour les études. Ce sont là les débuts de Julien dans le monde de la bourgeoisie provinciale. La Symphonie pastorale (roman) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Symphonie pastorale est un roman écrit par André Gide entre février et novembre 1918[1] puis publié en 1919, qui traite du conflit entre la morale religieuse et les sentiments.

Dans les années 1890, Gertrude, une jeune fille aveugle et orpheline de sa tante qui vient de mourir, est recueillie par un pasteur qui lui offre de vivre avec sa femme, Amélie, et ses cinq enfants dans une petite chaumière du Jura neuchâtelois, en Suisse. Dans son journal, le pasteur raconte l’éducation protestante qu’il offre à Gertrude, dont il finit par tomber amoureux. Son fils Jacques tombe également amoureux de Gertrude. Une opération donne la vue à Gertrude et, voyant le père et le fils, elle tombe amoureuse de Jacques plutôt que du pasteur, même si encore aveugle, elle avait davantage de sentiments amoureux pour ce dernier. Le titre du roman vient de la symphonie éponyme de Ludwig van Beethoven. (liste non exhaustive) Au cinéma À la télévision. Les Misérables. Il décrit la vie de pauvres gens dans Paris et la France provinciale du premier tiers du XIXe siècle, l’auteur s'attachant plus particulièrement au destin du bagnard Jean Valjean ; il a donné lieu à de nombreuses adaptations, au cinéma et sur d’autres supports.

C'est un roman historique, social et philosophique dans lequel on retrouve les idéaux du romantisme et ceux de Victor Hugo concernant la nature humaine. La préface résume clairement les intentions de l'auteur : « Tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles ».

Résumé[modifier | modifier le code] Les évènements de la troisième partie (Marius) se déroulent dix ans plus tard. Le roman[modifier | modifier le code] Claude Gueux. Le roman[modifier | modifier le code] Genèse[modifier | modifier le code] « Mais pourquoi cet homme a-t-il volé ? Pourquoi cet homme a-t-il tué ? » sont les questions que Claude Gueux pose au tribunal. . « Le peuple a faim, le peuple a froid. Selon Victor Hugo, le peuple est malade mais la société n'utilise pas les bons remèdes et il conclut : « Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper. » Le texte paraît d'abord le 6 juillet 1834 dans La Revue de Paris puis quelques semaines plus tard chez l'éditeur Évréat, sous la forme d'une plaquette de 23 pages.

Présentation[modifier | modifier le code] La structure schématique de la nouvelle repose sur trois parties distinctes. Avant la prison (p. 11), cette première partie introduit le personnage de Claude Gueux, profil d’un homme puni, qui a voulu garder sa dignité de père face à son enfant. Résumé[modifier | modifier le code]

Les Chouans. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Commencé à l’automne 1828 et presque terminé à Fougères, dans la maison du général Gilbert de Pommereul, qui fut l’hôte de Balzac et qui demeura toujours son ami, le roman eut d’abord pour titre Le Gars, puis Les Chouans ou la Bretagne il y a trente ans, avant de devenir provisoirement Le Dernier Chouan. La première édition, en 1829 chez Urbain portait finalement le titre Le Dernier Chouan ou la Bretagne en 1800. En 1834, aux éditions Vimont, le titre changea encore pour Les Chouans ou la Bretagne en 1799.

Dans l’édition Furne de 1845, Les Chouans paraît dans le tome XIII de La Comédie humaine dans la section Scènes de la vie militaire. Bien que grand admirateur de Walter Scott, qu'il a pastiché sous des pseudonymes divers dans ses œuvres de jeunesse, Balzac considère ses premiers écrits comme des « cochonneries », terme qu'il emploie dans une lettre à sa sœur Laure Surville[1] et qu'il maintiendra jusqu'à la parution de La Peau de chagrin.

Au Bonheur des Dames. Au Bonheur des Dames est un roman d’Émile Zola publié en 1883, prépublié dès décembre 1882 dans Gil Blas, onzième volume de la suite romanesque Les Rougon-Macquart. À travers une histoire sentimentale, le roman entraîne le lecteur dans le monde des grands magasins, l’une des innovations du Second Empire (1852-1870). Contexte historique[modifier | modifier le code] Genèse et sources[modifier | modifier le code] Lorsqu'il écrit Pot-Bouille en 1881, il le conçoit comme le premier épisode du roman suivant[6]. Le premier roman met l'accent sur l'adultère et l'éducation sentimentale d'un jeune homme ambitieux, le second mettra l'accent sur le triomphe des grands magasins et aura pour dominante principale les femmes : les clientes des grands magasins et le triomphe de Denise Baudu[7]. Zola a le désir de faire de ce roman un roman optimiste, un « poème de l'activité moderne[8] », célébrant le triomphe du siècle, « siècle d'action et de conquête, d'efforts dans tous les sens[8] ».

Chapitre II. Le Dernier Jour d'un condamné. Genèse[modifier | modifier le code] Victor Hugo rencontre plusieurs fois[1] le spectacle de la guillotine et s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une traversée de la place de l’Hôtel-de-Ville où le bourreau graissait la guillotine en prévision de l’exécution prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement[2]. Le livre est édité en février 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais sans nom d’auteur.

Ce n’est que trois ans plus tard, le 15 mars 1832, que Victor Hugo complète son roman par une longue préface qu’il signe de son nom. Résumé[modifier | modifier le code] Il se fera exécuter sous la clameur du peuple qui voit sa mort comme un spectacle. Réception[modifier | modifier le code] Ce sont pourtant ces deux points qui feront l’objet de nombreuses critiques à la sortie du livre. Cependant, d’autres auteurs prennent sa défense. Le Père Goriot. Résumé[modifier | modifier le code] Rastignac, le héros du roman, a le grand rêve de s'intégrer dans la haute société. Mais ayant rencontré des difficultés, il est conseillé et tutoré par sa cousine, madame la vicomtesse de Beauséant. Après avoir soutiré de l'argent à sa famille déjà pauvre, il s'approche de Delphine de Nucingen, une des deux filles du père Goriot, lesquelles s'étaient par ailleurs bien mariées.

Vautrin essaie de convaincre Rastignac de plutôt s'approcher d'une jeune dame célibataire appelée Victorine Taillefer (une pensionnaire à la Maison-Vauquer), dont la fortune familiale est bloquée par son frère ; de plus, Vautrin suggère de s'en débarrasser en le défiant en duel. Rastignac refuse, étant contre l'idée de tuer quelqu'un afin d'obtenir sa fortune, mais il prend note des machinations de Vautrin. Un peu plus tard, les pensionnaires apprennent que Vautrin, ou Jacques Collin de son vrai nom, était enfin un maître criminel surnommé Trompe-la-Mort. R.